Le changement du groupe total

Partie 3 : Le changement

Introduction

Grace à l’amélioration des techniques de production de carburant qui deviennent de plus en plus respectueuses de l’environnement, le groupe total a pu réaliser d’importants progrès depuis 1990 afin d’obtenir une réduction des émissions polluantes. Ces progrès étaient en grande partie due aux changements entrepris par Total afin de devenir une entreprise plus verte. Aujourd’hui, Total amorce des changement bien plus significatifs vers une production de carburant vert. Par conséquent, ce changement technologique va modifier la culture du groupe qui est une culture pétrolière. Total veux s’assurer des profits durables tout en dégageant un avantage concurrentiel. Pour cela, le périmètre sur lequel le modèle de création de valeur sera être déployé va être très important voir avec un impact englobant toute l’entreprise. Dans un premier temps, nous indiquerons les types de changements entreprit par total en réponse aux changements environnementaux. Dans un second temps, nous définirons les acteurs du changement avec l’action des actionnaires et du changement de président sur les directions fonctionnelle et les ingénieurs du pétrole. Une partie sera dédiée à la résistance au changement des employés de Total. Enfin, nous identifierons les phases du changement grâce au diagnostic, aux outils utilisés pour le changement et au pilotage à la fois brutal et progessif.

I. Le monde change et total évolue avec lui

Le groupe Total avait une stratégie de focalisation. Or, la niche de marché exploitée par total qui est le pétrole n’est pas une denrée immuable et diminue fortement. En effet, jusqu'aux années 2000, Total avait une stratégie de spécialisation dans l’exploitation de pétrole (raffinage, distribution, transport, extraction), après avoir pris conscience de l’impact de la disparition totale du pétrole dans les années à venir, Total a changé de stratégie pour s’orienter vers une stratégie opposé : une stratégie de diversification. Plus particulièrement pour total, c’est une diversification de survie. Total n’envisage pas un changement d’activité, mais plutôt une intégration verticale en restant dans la filière industrielle des énergies. L’entreprise va donc devoir s’assurer de l’approvisionnement (énergies renouvelables) et des débouchés (long terme). Avec cette stratégie, total va devoir affronter un obstacle : la maîtrise de métiers différents de ce qu’elle a pu gérer par le passé. La stratégie de Total peut être qualifiée d’une part, d’offensive car elle anticipe les évolutions et gère le changement avec une attitude volontariste. D’autre part, elle utilise aussi une stratégie de croissance externe en créant une concentration verticale intra sectorielle en terme de production d’énergie. Le changement va donc être progressif et volontaire même si l’on va constater par la suite que l’environnement impose dans le temps cette stratégie de changement. Les facteurs de succès pour total sont sa capacité à innover et à s’adapter aux changements. De plus, grâce à ses résultats Total à la capacité d’investir et souhaite garder une ligne de conduite qui feront apparaître une bonne image. Les facteurs d’échecs pourront se situer au niveau d’une mauvaise conduite du changement notamment dans la reconversion des métiers sujets à disparaître dans le groupe ou à des mauvais investissements.

II. Les acteurs du changement

1. Une continuité dans le changement de président

Thierry Desmarest, Président directeur général de Total de 1995 à 2007, Président du Conseil d’administration de Total depuis 2007

Sous l’aire Desmarest, de nombreux changements, en faveur d’un Groupe Total plus écologique, ont été amorcés.

• Notamment en 2000, avec la dotation d’une Chartre sécurité environnement qualité, adaptée à son nouveau périmètre d’activité : les biotechnologies. Dans son Rapport environnement 200, Total se positionne sur trois grands thèmes environnementaux : la prévention des accidents maritimes, la maîtrise de l’effet de serre, la préservation de la biodiversité.

• Puis en 2001, avec la création d’un Comité d’éthique, en charge de la politique de développement durable, traduisant les « nouvelles » responsabilité sociale du Groupe

• Toujours dans la perspective de changement vers un groupe plus propre, en 2002 Total publie son premier Rapport sociétal et environnemental

• Enfin en 2003, Total concrétise enfin sa politique « verte » avec l’ouverture de sa première centrale éolienne

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En février 2007, les fonctions de président et de directeur général sont dissociées. Thierry Desmarest devient alors président du Conseil d’administration. La direction générale du groupe est confiée à Christophe de Margerie. Mais Christophe de Margerie perpétue les actions de protection de l’environnement initiées par Thierry Desmarest.

• Avec, dès 2007, le lancement d’un projet pilote de captage et de stockage de CO2 dans le bassin de Lacq en France

• En 2010, est signé en Chine un protocole d’accord, avec la China National Offshore Oil Corporation en vue du développement dans l’amont, dans l’aval et dans le domaine des énergies nouvelles.

En mai 2010, à l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires, Thierry Desmarest abandonne la présidence du conseil d'administration de Total à Christophe de Margerie. Les fonctions de directeur général et de président sont à nouveau réunies à l'issue d'une période de transition de trois ans.

Ainsi, malgré le changement de président, le Groupe Total a su garder son objectif de diversification en faveur des nouvelles « bio » technologies.

2. Des actions au sein de toutes les directions

Le CODIR (Comité de Direction) rassemble, aux côtés des membres du COMEX (Comité Exécutif), les dirigeants des différentes directions fonctionnelles et opérationnelles qui sont et seront en charge des différentes étapes de transition vers la diversification des activités du Groupe Total.

Les directions Chimie et Amont sont déjà parties à l’offensive avec des programmes de développement d’énergies nouvelles, à l’exemple des parcs éoliens ou encore

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