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Le cas La Soulterie, Management

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Par   •  16 Février 2021  •  Étude de cas  •  1 730 Mots (7 Pages)  •  360 Vues

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Question 1 :

L’entreprise la Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale, c’est-à-dire d’une logique fondée sur la prise de risques et sur la créativité, et non pas d’une logique managériale car on peut remarquer l’absence de manager, qui est un élément clé afin de gérer au mieux les ressources et de mettre en œuvre les stratégies les plus optimales possibles pour que l’entreprise soit, et reste performante.

De plus, on peut s’apercevoir que la logique entrepreneuriale employée dans la Soulterie, est grandement inspirée de l’approche de J.Schumpeter qui estime que l’entrepreneur incarne le pari de l’innovation ; il a vocation à prendre des initiatives, à créer et à s’investir personnellement dans son projet. Ainsi, selon

J.Schumpeter, l’innovation de l’entrepreneur se traduit par une production de nouveaux produits, le développement de nouvelles méthodes de production, l’introduction de nouvelles formes d’organisation, la conquête de nouveaux marchés et enfin, l’accès à de nouvelles sources d’approvisionnement.

En effet, Monsieur Alain PREVALMA, dirigeant de la Soulterie avec sa compagne Conception, remplit tous les critères de l’entrepreneur : il est créatif et autonome comme nous le montre sa « personnalité empreinte d’un talent imaginatif certain associé à une capacité d’anticipation intuitive », et a le goût du risque notamment avec l’achat d’une librairie dans le 12ème arrondissement de Paris concurrencée par, un « oligopole de 3 grosses librairies qui contrôlait Paris » à l’époque, et depuis peu par un « grand centre commercial qui vient d’ouvrir à la porte de Bercy ».

De plus, Monsieur et Madame PREVALMA ont acheté cette petite librairie dans un but d’accomplissement de soi, ce que tous les entrepreneurs, c’est-à-dire les personnes qui assument les risques et les responsabilités liés à la création et à la gestion d’une entreprise qui produit des biens et/ou des services, cherchent. Ils voulaient « gagner en autonomie dans leur vie professionnelle ».

Enfin, les dirigeants de la Soulterie, répondent à la définition de l’entrepreneur de J.Schumpeter, puisqu’ils ont mis en place la production de nouveaux services, notamment avec la création de l’association « Prim’livre » qui récolte des livres pour les revendre à petit prix dans des bibliothèques à modestes budgets et ainsi favoriser la lecture dans les milieux défavorisés, ou encore aide les jeunes auteurs à se lancer afin de soutenir la création culturelle ; ils ont développé de nouvelles méthodes de production en louant différents locaux pour organiser au mieux cette dernière ; ils ont également introduit une nouvelle forme d’organisation notamment avec le développement de projets locaux, en partenariat avec d’autres commerçants via des cartes de fidélité inter-commerçants, qui bousculent le fonctionnement du marché local mais également en créant des animations à thème ; et enfin, ils ont aussi conquis de nouveaux marchés avec la vente de leurs livres à des collectivités.

Toutes ces initiatives sont donc des exemples parfaits prouvant que la Soulterie rentre dans une logique entrepreneuriale, fondée sur la prise de risque et la créativité.

Question 2 :

Les deux dirigeants de la Soulterie cherchent à atteindre plusieurs finalités, c’est-à-dire des orientations à long terme pour l’ensemble de l’activité de l’entreprise. On peut en identifier plusieurs : dans un premier temps on retrouvera la finalité économique et financière, qui cherche à réaliser du profit et à assurer la pérennité de l’entreprise, sur un plan purement économique. On peut citer un extrait qui montre bien le cheminement vers cette finalité « Chiffres d’affaires, nombre de clients, rentabilité multipliée par 10 entre la 1re et la 13e année… ».

Dans un deuxième temps, on identifiera une finalité sociale, qui a pour objectif la création d'emploi et leur stabilité, et qui se représente bien dans la librairie de la Soulterie, puisque Mr et Mme PREVALMA ont employé depuis le début de leur activité, un chauffeur-livreur, une assistante de gestion, un commercial, un petit groupe de manutentionnaires, ainsi que des étudiants en CDD lors des périodes de pointes d’activité.

Enfin, dans un dernier temps, on observera une finalité sociétale qui correspond au concept d'entreprise citoyenne : en respectant une certaine éthique, l'entreprise cherche à atteindre une forme de responsabilité morale vis-à-vis de la société et de l'environnement. On peut voir cette dernière finalité au sein de la Soulterie, avec la création de l’association de Conception « Prim’livre », qui récupère des livres d’occasion pour les redistribuer ; cette action est un geste écologique et représente un engagement pour la société, de la part de la librairie.

Ainsi, la Soulterie a différentes finalités que les deux dirigeants s’efforcent d’atteindre ; une finalité économique et financière, une finalité sociale et enfin une finalité sociétale.

Question 3 :

La Soulterie apparait comme étant une entreprise performante puisque, depuis son achat en 1977 par Alain et Conception PREVALMA, elle n’a fait que s’agrandir. Elle emploie désormais un grand nombre de salariés, possède trois locaux pour exposer sa marchandise, à un chiffre d’affaire qui ne cesse d’augmenter ainsi que des ventes en hausse, et enfin, cette petite entreprise destinée à fermer ses portes il y a bien longtemps a réussi à s’intégrer dans le marché économique actuel, et a affronter la concurrence avec la mise en place de différents projets et la conquête de nouveaux marchés, notamment avec le projet de création d’une carte de fidélité inter-commerçants

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