La grande distribution - Ludispace (corrigé de l'exercice mercatique terminal stmg)

La grande distribution est-elle incontournable ?

1. Les canaux de distribution utilisés sont direct et court. Direct car ils vendent leurs produits eux-mêmes dans leur propre boutique Ludispace à Orléans et court car les magasins spécialisés et les grandes surfaces spécialisés sont les seuls intermédiaires pour que les produits arrivent aux consommateurs, il n’y a pas de grossistes.  
2. On peut parler de distribution multicanale puisque Ludispace utilise un canal court en ce qui concerne les magasins spécialisés et grandes surface spécialisés en plus de canal direct qui consiste à vendre dans leur boutique.
3. Pour le canal direct les avantages sont :
   
   - Le producteur a un contrôle de la distribution et est en contact avec les consommateurs
   - Le prix du produit n’augmente pas avec la marge des distributeurs
   
   Les inconvénients :
   
   -Des investissements s’impose pour les stocks, les salaires des vendeurs, les frais de boutique
   - Les économies réalisées sur la marge des distributeurs risquent d’être inférieures à l’augmentation des charges.
   
   Pour le canal court les avantages sont :
   
   -Réalisation d’économie sur la marge des grossistes
   -Le producteur peut compter sur les moyens humains et financiers du distributeur
   -Le producteur conserve un contact avec les consommateurs par l’intermédiaire du détaillant
   
   Les inconvénients :
   -Si le détaillant met du temps pour les payements, cela risque de poser problème au producteur
   -La marge du détaillant s’ajoute sur les prix des produits.
   
4. Ludispace utilise la stratégie sélective. Elle sélectionne un nombre limité de points de vente (Les boutiques Ludispace à Orléans, Magasins spécialisées : Micromania, Grandes surfaces spécialisées : Fnac) qui correspondent aux critères qu'elle s’est fixée, exemple localisation : Ouest de France, seulement des magasins spécialisés car les consommateurs ont besoin de conseil ou le positionnement de Ludispace qui est haut de gamme.
   
5. On distingue des canaux de distributions virtuels, où le consommateur accède aux jeux vidéo grâce à internet et non par une installation via CD/DVD.
   Le BAD (buy and download) permet d’acheter et utiliser un jeu grâce à une plateforme de distribution, ainsi le consommateur garde une copie légale sur son ordinateur mais peut le télécharger sur un autre ordinateur et y jouer.
   Le GOD (games on demand) offre au consommateur l’accès à un bouquet de jeux via un forfait, l’avantage pour le consommateur : c’est moins cher, cependant il s’engage pour un abonnement, une fois ce dernier rompu, le consommateur n’a plus d’accès aux jeux.

Le streaming consiste à diffuser le jeu vidéo online, souvent via un navigateur internet(Chrome), le consommateur ne garde pas de copie du jeu.

Le Cloud permet de stocker ses jeux vidéo dans une espace virtuelle et y accéder avec différents supports (PC, consoles, smartphone…). L’avantage principal est le fait que la progression du jeu s’enregistre sur le Cloud et l’utilisateur peut changer de support quand il souhaite.

1.  Ludispace peut faire appel au Cloud gaming où la distribution se fait par Streaming, donc le consommateur n’obtient pas de copie des jeux.
   
2. Les avantages de Cloud gaming sont nombreux, le fait que l’utilisateur puisse accéder aux jeux depuis n’importe où et n’importe quel support, le fait que les jeux sont stockés sur le Cloud et non sur des CD qui peuvent s’abimer, la possibilité de créer une communauté de joueurs où le distributeur peut réaliser des ventes complémentaires ou additionnelles, la possibilité de mise à jour des jeux qui permet aux développeurs de corriger des bugs, la possibilité de modifier l’offre. Cependant il y a des limites aussi comme celle de prix, qui doit être inférieur à celui pratiqué traditionnellement, donc moins de marge. Le temps de téléchargement qui peut être long et le fait que les joueurs aiment souvent collectionner les jeux et prennent plaisir en utilisant les CD, c’est une expérience spéciale pour eux et puisque les jeux sont dématérialisés, on leur prive de leur plaisir.  
   
3. Ludispace ne doit pas abandonner ses circuits traditionnels puisque nombreux joueurs doivent encore préférer les unités commerciales physiques pour acquérir des jeux vidéo car une fois sur place ils peuvent obtenir des conseils des vendeurs, rencontrer d’autres joueurs et voir ce qu’ils achètent, la possibilité d’obtenir ce qu’il veut de suite et ne pas être obligé de s’inscrire chez un distributeur en ligne puis attendre pour que le jeu se télécharge.
   
4.  Ludispace a offert l’exclusivité a son distributeur, c’est-à-dire il sera le seul à vendre le nouveau jeu « Mais qui a tué le chat de la voisine ».
5. La technique utilisée correspond au LME (Loi de Modernisation de l’Economie), le point essentiel que l’on retrouve pour Ludispace et son distributeur est le fait que Ludispace va vendre son produit moins cher à son distributeur pour bénéficier du fait que le distributeur place son produit en avant sur les points de vente.
6. Ludispace a comme objectif de bénéficier d’une publicité adéquate tout en minimisant les couts, afin que le nouveau jeu soit en vedette et attire les consommateurs. Pour le distributeur, il a comme but de véhiculer  le plus de marge possible vu qu’il bénéficie de l’exclusivité, il va en profiter.
7. PGI signifie progiciel de gestion intégrée. Il a pour objet de relier entre elles les différentes activités de l'entreprise, dans le but de synchroniser leur fonctionnement, à l'aide de processus automatisés. Reposant sur un système d'information centralisé, il permet de croître en efficacité tout en réduisant les coûts de traitement de l'information.
8. PGI peut être source de performance, car il permet de d’améliorer la performance globale de l’entreprise (sa qualité, les délais, les couts).
   
9. De 14 à 21 documents manquant.

L’entreprise doit-elle forcément commercialiser son offre en grandes et moyennes surfaces pour être performante ?

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