La Communication Médiatique
Cours : La Communication Médiatique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Omar Sidky • 19 Mai 2016 • Cours • 3 057 Mots (13 Pages) • 736 Vues
Emission : le dessous des cartes
Le bourgeois gentilhomme
La communication médiatique
Typologie des médias écrits
Tous les médias qui utilisent l’écrit comme moyen de communication sont concernés par cette catégorisation, à savoir :
- Le livre :
- Objet fabriqué selon les techniques appropriées
- Support d’un message intellectuel
- Produit commercial
Les mutations du livre :
- L’évolution des formes :
Le livre s’est harmonieusement développé du rouleau au codex, du manuscrit à l’imprimé, de la presse à bras à photocopieuse et du papier imprimé à l’écran. Les mutations profondes initiées par l’imprimerie affectent directement le domaine de la production des livres. Cependant, les techniques actuelles sont incapables de le remplacer dans toutes ses fonctions.
Le livre électronique profite pleinement de l’essor de l’informatique mais le livre sous sa forme manuelle offre d’autres avantages. C’est un support maniable qui facilite la recherche et la comparaison.
Etudier le livre comme média écrit suppose de tenir compte à la fois de son contenu comme message de communication et de toutes les contraintes techniques qui modèlent et remodèlent le texte depuis sa rédaction, sa dictée, sa sortie des presses et sa circulation comme marchandise.
Le rôle des supports :
Le livre primitif a utilisé des supports rudimentaires comme l’argile et la pierre. D’autres supports comme la soie, le bois et le papier vont en faire un produit de luxe.
Le papyrus et le parchemin marquent une mutation profonde dans la fabrication du livre et sa diffusion même s’il reste l’apanage d’une élite.
L’utilisation du papier par les arbres et le développement de sa fabrication par l’Occident vont donner une autre dimension à la fabrication et la diffusion du livre et des idées.
Le papier est abondant et adapté à l’imprimerie.
La révolution industrielle et l’invention de la photographie ont fait évoluer le livre vers sa forme actuelle.
- L’explosion des contenus :
Il est bien vrai que le livre, de par l’importance qu’il donne sous sa forme ‘’classique’’, soutient efficacement les nouvelles idéologies et croyances.
C’est un support universitaire (scientifique, littéraire, philosophique, religieux).
C’est aussi un support de diffusion des courants comme :
- La Réforme 1917, Luther placard d’idées réformatrices, diffusion d’idées par l’imprimerie .Les catholiques brûlent les livres
- L’imâmisme : restauration des lettres antiques, multiplication des textes classiques et de leurs traductions.
- La contre-réforme qui l’utilisa au 16ème siècle.
- Secteur des idées des philosophes des lumières, qui ont préparé la révolution française en 1789.
La prolifération du livre en format classique, mais surtout en format ‘’livre de poche’’ va démocratiser le domaine de la lecture et de la propagation des idées. Conscient du danger, le pouvoir religieux et politique va organiser la censure.
Le livre et la censure
- L’index religieux :
L’autorité religieuse pour faire face à la propagation des idées réformistes va organiser une censure sévère des livres en les brûlant et mettant sur des listes (appelées index) les livres interdits à la reproduction et à la vente.
- Le contrôle politique :
L’Etat exerce aussi son contrôle au moyen de la censure sous Richelieu. Colbert exerce une censure draconienne en limitant à 36 le nombre des Maîtres imprimeurs à Paris.
La Révolution fait changer les choses en balayant les principes de corporatisme et de censure. ‘’ Tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement ‘’article 19, déclaration des droits de l’homme et du citoyen. L’Empire rétablit la censure et il faut attendre la loi du 29 juillet 1881, pour que la censure s’arrête à l’atteinte aux bonnes mœurs. Pour devenir un outil de censure, il faut se protéger de la contrefaçon à travers la législation et les privilèges (copyright).
- La condition de l’auteur
Revenu stable est une conception moderne, les textes, au Moyen-âge étaient recopiables à l’infini.
Les auteurs travaillaient d’abord pour la gloire et le mécénat, puis contre des exemplaires qu’ils vendaient.
Ce n’est qu’en 17ème siècle que les auteurs prirent l’habitude de vendre leurs manuscrits aux libraires. Ni droits d’auteurs, ni propriété littéraire n’existaient encore. En 1710, le copyright fut établi en Angleterre, puis le principe de la propriété intellectuelle de 50 ans après la mort de l’auteur pour les héritiers. (70 ans actuellement + l’année en cours).
- La presse :
- Instrument de diffusion massive
- Véhicule d’opinion et de pouvoir
- Support de publicité
La Taxe sur la redevance télévisuelle (Taxe électricité – SNRT exemple)
Définition de la presse écrite :
C’est l’ensemble des quotidiens, des périodiques et des organismes liés à l’activité.
Elle est destinée à diffuser principalement :
- De l’information (actualité, opinion, renseignement, technique)
- Du divertissement (loisirs, voyages, jeux, feuilletons, etc.)
C’est aussi un support de publicité d’où l’équilibre à trouver entre annonceur et lecteurs.
Origine de la presse :
L’origine de la presse était d’abord sous forme manuscrite, de simples feuilles volantes comme : les occasionnels, les libelles (journaux en feuillets), les placards, les almanachs.
Au 17ème et début 18ème, une partie de la presse clandestine était manuelle.
Le 1er périodique imprimé nommé ‘’ Relation ‘’ fut lancé à Strasbourg sous forme d’hebdomadaire de 4 pages.
Les Gazetiers (vendeurs de gazettes) nés à l’époque de la renaissance, relatent divers événements sur 4, 8 ou 16 pages.
Théophraste Renaudot (premier gazetier), avec la Gazette, feuille hebdomadaire, créée le 30 mai 1631, privilège exclusif grâce au cardinal Richelieu.
Dans l’histoire de la presse, la gazette fait figure de prototype. Pour la première fois, les nouvelles sont imprimées et diffusées selon une périodicité régulière.
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