L'expérience d'Angelica Garza
Commentaire d'oeuvre : L'expérience d'Angelica Garza. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fredfred1 • 14 Décembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 1 675 Mots (7 Pages) • 870 Vues
© Télé-université, Université du Québec à Montréal, 2011
TRAVAIL NOTÉ 1 (SÉRIE 11)
25 POINTS
PRÉSENTATION
Ce premier travail noté consiste en une analyse de cas que vous devez réaliser à l’aide de la Procédure
pour réaliser une analyse de cas proposée à la semaine 3. Le cas présenté ici et que vous analyserez porte
sur les notions apprises dans les deux premières parties du cours (« Le comportement organisationnel de
nos jours » et « Les caractéristiques individuelles et le comportement en milieu organisationnel »).
• La semaine 5 est réservée à la réalisation de ce travail noté, mais nous vous invitons toutefois à
prendre un peu d’avance et à répartir votre travail sur plusieurs semaines.
• Pour la présentation de votre travail, nous vous conseillons d’utiliser le fichier-réponse prévu à
cet effet.
• Une fois terminé, votre travail devra être acheminé à votre personne tutrice à la semaine 6, à l’aide
de l’outil de dépôt des travaux, auquel vous accéderez à partir du site Web du cours (dans le menu de
gauche, visible en tout temps) ou de votre dossier étudiant.
CONSIGNES
Lisez attentivement le cas « Des frontières à franchir », qui relate l’expérience d’Angelica Garza, responsable
des ressources humaines de deux usines appartenant à la multinationale pharmaceutique USMed
et situées à la frontière entre le Mexique et les États-Unis (à Tijuana et à Chula Vista). Puis réalisez une
analyse de ce cas en respectant bien chacune des étapes de la procédure d’analyse de cas avec laquelle
vous êtes maintenant familier.
Consultez bien les critères de correction présentés à la suite du cas, qui vous permettront de savoir
précisément ce que l’on attend de vous.
Pour vous aider, voici quelques pistes (il y en a d’autres!) que vous pourriez utiliser lors de votre analyse :
• Aucune politique générale d’UsMed en matière de ressources humaines.
• Adaptation difficile d’Angelica aux réalités mexicaines.
• Manque d’intérêt de la part de ses collègues d’origine anglo-saxonne.
ADM 1013
COMPORTEMENT ORGANISATIONNELTravail noté 1 (série 11)
ADM 1013 – Comportement organisationnel
LE CAS « DES FRONTIÈRES À FRANCHIR »
DES FRONTIÈRES À FRANCHIR1
Cette étude de cas s’appuie sur l’expérience vécue par Angelica Garza, une Américaine d’origine
mexicaine qui a travaillé pendant 10 ans aux ressources humaines (RH) d’une multinationale
fabriquant des produits médicaux. La maquiladora dont il est question ici se trouve à
Tijuana, grande ville mexicaine située en face de San Diego (Californie), juste de l’autre côté
de la frontière. Les maquiladoras sont des usines mexicaines à capital étranger installées dans
les zones limitrophes des États-Unis pour profiter de lois favorables et d’une main-d’œuvre
à bon marché.
Cette usine de Tijuana appartenait à USMed, propriétaire de six autres installations situées
dans divers États américains, dont la Floride. Outre son travail dans cette maquiladora, où
elle passait le plus clair de son temps, Angelica était responsable des ressources humaines
d’une petite unité administrative située à Chula Vista, du côté américain de la frontière. Le
personnel comptait au total 34 Américains (12 du côté mexicain et 22 du côté américain) et
près de 1 100 Mexicains.
Les relations étaient pratiquement inexistantes entre Angelica et les cadres aux RH
des autres installations d’USMed aux États-Unis ou au Mexique. Selon elle, USMed n’avait
aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines, et encore moins
en matière de gestion de la diversité.
L’adaptation d’Angelica aux réalités mexicaines n’a pas été facile, car rien dans son expé-
rience américaine ne l’avait préparée à ce qui l’attendait au sud de la frontière. Ses collè-
gues d’origine anglo-saxonne ne savaient que très vaguement ce qui se déroulait à Tijuana
et ne voyaient pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main-d’œuvre mexicaine, ni de s’en
rapprocher. Grâce à son éducation mâtinée de culture latino-américaine, Angelica pouvait,
en partie, comprendre la culture et les valeurs des travailleurs mexicains. Sa maîtrise de
l’espagnol lui permettait également de communiquer avec eux, mais ses connaissances et ses
liens étaient loin de correspondre à ce qu’imaginaient les dirigeants américains, inconscients
des nombreuses différences sur le plan culturel entre Angelica et le personnel mexicain.
« Rétrospectivement, je suis étonnée de la situation dans laquelle j’étais plongée à l’époque.
En fait, je n’y comprenais pas grand-chose. Ainsi, je me suis aperçue que les gens
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