L'évolution des femmes et le marché du travail au XXe siècle
Compte Rendu : L'évolution des femmes et le marché du travail au XXe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar StoneCold666 • 7 Avril 2013 • 372 Mots (2 Pages) • 2 112 Vues
L`évolution des femmes et le marché du travail au XXe siècle
De nombreuses femmes sont entrées sur le marché du travail pendant la deuxième guerre mondiale ou sont passées d'emplois faiblement rémunérés dans le secteur domestique ou le secteur des services à des emplois bien payés dans le secteur manufacturier. Par exemple, on a estimé que le pourcentage de femmes dans l'industrie aéronautique était passé de 3 pour cent en 1939 à près de 30 pour cent en 1944 (Hunter, 1993). De très nombreuses femmes quittèrent leur emploi après la guerre pour fonder une famille, c'était le début du baby-boom. Entre 1945 et 1946 on a estimé que le nombre de femmes employées dans des industries non agricoles avait chuté de plus de 300,000 ou 25 pour cent alors que le nombre d'emploi des hommes dans les mêmes industries avait augmenté de près de 500,000 ou 18 pour cent (RHDCC, 2000).
À partir des années 1960, la participation des femmes au marché du travail amorça une montée spectaculaire. De 1911 à 1951, le taux d'activité des femmes prenait en moyenne huit ans pour augmenter de 1 %. En 1951, le taux d'activité des femmes se situait à environ 24 % alors qu'il était de 19 % en 1911, une augmentation de 5 % en 40 ans. Dix ans plus tard, le taux d'activité des femmes grimpait de 5 % et se situait à près de 30 %. À la fin des années 1960, il avait grimpé de 10 % additionnelles, à près de 40 % (Ostry et Zaidi, 1979). En 1976, 48 % des femmes avaient un emploi rémunéré. En 2009, ce pourcentage s'élevait à 76 % (Statistique Canada, 2010).
Au Canada, le niveau de scolarisation des femmes a augmenté rapidement au cours des dernières décennies. En 1971, seulement 3 % des Canadiennes détenaient un diplôme universitaire, et 15 % en 2001 (Lindsay et Almey, 2006). En 2007, elles représentaient 61 % des diplômés universitaires. (Statistique Canada, 2010). Cependant, elles demeurent largement sous-représentées dans certains champs d’études, tout particulièrement dans les mathématiques, les sciences physiques, le génie et les sciences appliquées. En contrepartie, les femmes sont sur représentées dans d’autres champs d’études, notamment l’éducation et les sciences de la santé (Conseil canadien sur l`apprentissage, 2007).
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