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Introduction sur Théophile Gautier

Étude de cas : Introduction sur Théophile Gautier. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2019  •  Étude de cas  •  380 Mots (2 Pages)  •  541 Vues

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Considérée par V.Hugo comme le « fils de la Grèce antique et de la jeune France » Gautier est un fervent de culture gréco-latine et il est notamment conne comme le précurseur des parnassiens tels que Leconte de Lisle, ce mouvement fait référence au Mont Parnasse surplombant la vile de Delphes, qui était consacré à la fois au dieu Apollon et aux neuf Muses. Né à Tarbes en 1811, Gautier fait ses études à Paris au Collège Charlemagne où il se lit avec Nerval, et fréquente un atelier de peinture, mais opte bientôt pour la poésie. Il forme un petit cénacle avec Nerval ou encore le peintre et poète Pétrus Borel. Gautier ne rejette pas le romantisme de ses contemporains tels que Hugo, il a consacré un ouvrage historique Histoire du Romantisme et s’est fait remarqué lors de la Bataille d’Hernani pour son habit rouge et son enthousiasme pour la pièce. Gautier a un romantisme propre, fait de pessimisme et d’angoisse, inquiétude qui apparait dans son roman Mademoiselle de Maupin et dans un nouveau recueil lyrique : La Comédie de la Mort et Poésie diverse. Réagissant contre le romantisme moralisateur politique et social, il déclare dès 1832 que l’art doit-être cultivé pour lui même en dehors de toute préoccupation utilitaire, ce qu’il confie dans la préface de son roman. Dès 1840 ses nombreux voyages en Espagne, Italie, Grèce, Russie influence ses écrits. Il publie Tra Los Montes en 1843 et les poèmes d’España en 1845, qui fixe la beauté éclatante et farouche des paysages ibériques. Gautier a été l’un des chefs de fil du mouvement de l’art pour l’art. Il explique dans la préface du roman Mademoiselle de Maupin « qu’il n’y a vraiment de beau que ce qui peut ne servir à rien, tout ce qui est utile est laid ». L’artiste ne connaît qu’un culte celui de la beauté, elle seule peut fixer le rêve du poète, la beauté seule est éternelle et c’est ce qui resserré les liens de la poésie avec les arts plastiques, ou comme l’affirmait Horace «  Ut pictura poesis erit ». Ainsi l’artiste ne doit rien laisser au hasard. Le travail de la forme, les recherches techniques deviennent essentielles. «  L’oeuvre sera d’autant plus belle qu’elle naîtra des difficultés vaincues » ; c’est la leçon du poème L’Art.

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