Etude marketing: Lancement d'une voiture télécommandée écologique conçue, en kit.

Introduction

La société Hélios, récemment créée, a pour principale activité la fabrication de jouet pour les 6 - 12 ans. Notamment la conception de voitures télécommandées à énergie solaire issue d’un processus d’éco-conception.         
Elle souhaite se développer dans un premier temps  sur le marché français des jouets pour enfants.

Pour se faire, nous, l’équipe fondatrice d’Hélios, sommes partis d’une interrogation : Comment implanter, de manière rapide, durable et efficace notre entreprise et ses produits sur un marché où la concurrence est forte et la notion d'écologie pas nécessairement attendue ?

Pour répondre à cette interrogation il va donc falloir reprendre les étapes de la méthodologie de lancement d’un produit.

Pour cela nous procèderons en deux étapes. En développant premièrement une stratégie marketing.
Nous y présenterons une analyse du marché du jouet, ainsi qu’une étude du macro et micro-environnement de notre entreprise. Nous présenterons également un examen de la demande sur ce marché. Nous proposerons ensuite une segmentation et un positionnement marketing pour nos futurs produits. Et conclurons cette stratégie par la présentation de notre mix marketing.        

Une fois la stratégie marketing établie nous présenterons une stratégie de communication en accord avec la précédente.        
Pour cela, nous définirons nos cibles et notre stratégie de communication afin de proposer un mix de communication en adéquation avec la politique de communication voulue pour nos produits. Ce qui donnera lieu à la mise en place d’un médiaplanning, fil conducteur de notre développement à court termes. Nous conclurons cette stratégie, ainsi que notre étude, par la présentation de notre copy stratégie.        

Toute l’équipe d’Hélios vous souhaite une bonne lecture.        

1. Stratégie Marketing

1. Analyse du marché et de l’univers du jouet

Nous allons, dans un premier temps, nous pencher sur le marché du jouet de façon globale. Plus exactement mettre en lumière certains éléments qui nous semblent importants afin de justifier notre choix : créer une entreprise française, souhaitant produire en France. En avançant un argument qui aujourd’hui devient crucial et indéniable celui de l’écologie. En effet, nous souhaitons lancer une gamme de jouet écoresponsables s’inscrivant dans un processus d’éco-conception.

L’éco-conception : "c'est à la fois réfléchir aux matières premières et à leur innocuité, à un mode de fabrication qui réduit le nombre de polluants et l'empreinte écologique, ainsi qu'au cycle de vie complet des jouets", selon Anne Barre, présidente de l'ONG WECF France.

1. Le marché du jouet en quelques chiffres :

Le marché du jouet semble peu touché par la crise : il croît de 5 à 7% par an. C'est la Chine qui produit plus de 60 % des jouets vendus mondialement. L'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie étant les plus grands consommateurs de ces produits.

Le jouet est un marché en croissance de 10% par an au niveau mondial et de 3% en ce qui concerne l’hexagone. Ce qui représente 81 % de la production totale des articles pour enfants. Ce marché se partage entre trois grands producteurs : Hasbro, Mattel et Lego. Il représente, en France, plus de 3 milliards d’euros, soit une dépense de  200 euros par enfant et par an, environs.

La majorité de la fabrication des jouets est délocalisée en Asie du sud-est et plus particulièrement en Chine. Ce qui représente six jouets sur dix commercialisés en France et correspond aujourd’hui à la moitié de la production mondiale de jouets.        
En Europe, l'Allemagne arrive en tête de la production de jeux ou de jouets, suivie de l'Italie puis de la France. 2 000 entreprises sont actives sur le marché employant près de 100 000 personnes sur le continent.

Cependant, après lecture de certains chiffres nous avons constatés que nous allions être confrontés à une situation relativement compliquée.        
En effet, nous souhaitons premièrement nous engager sur le marché français, car néophyte sur le secteur du jouet, mais également pour respecter notre engagement concernant l’écologie.
De plus, nous visons un des segments du jouet n’étant pas en hausse par rapport à 2013, même si celle-ci reste relativement faible. Nous visons le segment dit des « véhicules », plus précisément les véhicules télécommandés. Ce segment réalise 7,5% de part de marché en 2014, en baisse de 2 points par rapport à l’année passée.

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Cependant, comme nous l’avons signalé précédemment c’est le secteur du jouet « écolo » que nous souhaitons intégrer. Ce qui, pour notre équipe, est un argument pouvant palier à cette baisse de part de marché sur ce segment en particulier. Ci-dessous, les explications de notre choix.

Illustration chiffré du marché français :

Sources : site de la Fédération française des Industries Jouet-Puériculture

1. Le jouet « écolo », pourquoi ?

Aujourd’hui, choisir un jouet fabriqué avec des matériaux naturels n’est autre que du bon sens. Le réflexe « écolo » passe tout d’abord par une sensibilisation dès le plus jeune âge au respect du monde végétal et animal.

Les jouets naturels font un retour en force, dans la foulée de héros comme Dora, son cousin Diego ou encore Arthur et les Minimoys dont les aventures sont en lien direct avec la sauvegarde de l’écosystème.

De plus, plus de 70% des jouets distribués dans le monde sont fabriqués en Asie du sud-est, essentiellement en Chine, dans des conditions souvent pointées du doigt par les ONG (conditions d'hygiène et de sécurité, travail des enfants, respect du salarié et des conditions de travail, etc...). Face à ce constat, nous souhaitons apporter un maximum de garanties et proposer des jeux « bioéthiques » respectueux de l'Homme et de son environnement.

De plus, la composition de nombreux jouets s’avèrent nocive pour l’enfant, mais aussi l’environnement, de la fabrication à l’usage.        
De nombreux jouets sont faits en PVC (polychlorure de vinyle), un matériau dont l’impact environnemental est très important comparé aux autres types de plastiques. Les peintures, vernis et colles présents dans de nombreux jouets peuvent contenir des métaux lourds et sont potentiellement sources d'émissions de formaldéhyde, un produit désormais reconnu cancérigène. Enfin, la majorité des jouets fonctionnent avec des piles, et celles-ci sont encore trop souvent jetées à la poubelle ou dans la nature, rejetant les métaux lourds qu’elles contiennent.

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