Comportements et vie politique

La Controverse de Valladolid de JC Corriere

         La controverse de Valladolid est un évènement historique qui a marqué le XVIe siècle, se fut un débat qui opposa Bartolomé de las Casas à Juan Ginés de Sepúlveda. Notre texte est extrait du film de Jean Claude Carrière qui a représenté une séance présidée par un cardinal légat du pape afin de juger le débat qui pose le problème de la véritable nature des indiens, et la possibilité ou non de les assimiler à des hommes, l’extrait est tiré de l’argumentation de Las Casas qui défend l’humanité au près du cardinal.

L’humanité et la nature des indigènes :

  Las Casas présente la réceptivité des indiens au christianisme et leur capacité à produire des sentiments chrétiens avec assurance exprimé par l’affirmation : « Assurément. Ils accueillent favorablement notre foi ». Il démontre leur nature accueillante et accentue leur bienveillance et leur douceur par la conjonction si « leur naturel est si doux » qui exprime l’intensité. Il exprime aussi à travers le présent de vérité générale dans : « Ils sont notre prochain » sa foi en l’humanité de ces indigènes malgré la pression du légat de part de ces nombreuses interventions et questions répétitives : « ils sont des créatures de Dieu ? », « les descendants d’Adam et Eve ? ».

L’image donné aux indiens :

    Las casas dénonce la sauvagerie des espagnols envers les indiens et les atrocités opéraient par ces derniers, il utilise l’ironie à travers le témoignage d’un indien : « je me sens déjà un peu chrétien parce que je sais déjà mentir un peu », pour montrer que la seule face montrée du christianisme par les espagnols est le péché du mensonge, ce qui agace le supérieur. Il utilise la conjonction d’intensité si pour exprimer la violence des coups porté au indien : « nous avons frappé si fort ». Las casas cite un argument d’autorité extrait de l ‘ecclésiaste (livre de l’ancien testament regroupant des sentences morale) ; pour convaincre le cardinal du méfait des colons « le pains des pauvres, c’est leur vie », en citant cet extrait il fait allusion au terres des indiens enlevé par les espagnols a leurs propriétaires, « celui qui les en prive est un meurtrier » dans cette deuxième  partie il fait une métaphore pour dénoncer le sang sur les mains des espagnoles ayant volé les terre des indiens ce qui convint partiellement le légat car dans les didascalies on indique qu’il hoche la tête . Las casas parle des maladies apportées en ces terres par les européen a travers des pratique indigne tel que le viol. Las Casas avec un ton très marqué par les émotions, indique que tous ces péchés sont commis au nom du christ.

Le désespoir des indiens :

   Las cas insiste sur le désespoir cause aux indiens a un point ou leur nature change, ou leur désir de vivre disparait. Il cite pour exemple les bébés mort-nés car leur mère ne pu se résoudre à laisser son enfant devenir esclave donc elle prenait des herbes pour lui éviter cette souffrance ; les maris qui ne touchent plus leur femme de peur d’avoir une descendance, ces exemples ont eu pour but de faire réagir l’humanité et la compassion du légat et de prouver que leur affection a leur progéniture est bel et bien humaine.

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