Cas pratique de droit: schéma des liens juridiques entre les partie
Guide pratique : Cas pratique de droit: schéma des liens juridiques entre les partie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar buczek • 11 Juin 2014 • Guide pratique • 970 Mots (4 Pages) • 1 055 Vues
1°Cas pratique : schéma des liens juridiques entre les parties :
Les constructeurs (maître d’oeuvre, bureau de contrôle, entreprises) sont liés par un contrat de
louage d’ouvrage (Article 1792 c civ.).
Entre ces constructeurs, aucun lien juridique : donc les recours sont délictuels ou quasidélictuels
(1382 c civ. ou 1384 c civ.) depuis la connaissance du risque.
L’entreprise de couverture a deux ans pour se retourner vers le grossiste qui a lui-même deux
ans vers le fabricant non epers (vices cachés de la vente) (Recours du maître d’ouvrage
délictuel donc 10 ans depuis la connaissance du sinistre).
Le maître d’ouvrage a 10 ans depuis la réception des travaux pour rechercher la solidarité du
fabricant d’epers en application de l’article 1792-4 du Code civil.
Le sous-traitant est lié à l’entreprise de gros oeuvre qui est donc l’entreprise générale : en
application du nouvel article 2270-2 du Code civil le sous-traitant est soumis comme
l’entreprise générale pendant 2 ans à la garantie de bon fonctionnement et pendant 10 ans à la
garantie décennale depuis la réception des travaux.
Les entreprises en lots séparés forment un groupement momentané solidaire : chaque
entreprise est responsable de son lot et solidaire pour le tout. Elles désignent un mandataire
commun, la convention est un mandat.
2°Différence entre sous-traitance et cotraitance :
La sous-traitance :
Est le contrat par lequel une entreprise décide de confier sous sa responsabilité une partie des
travaux à une tierce entreprise car elle n’a pas la qualification nécessaire pour faire les
travaux. L’entreprise générale demeure le seul cocontractant du maître d’ouvrage. Elle doit
déclarer les sous-traitants au maître d’ouvrage et faire agréer les conditions de paiement
direct.
La cotraitance :
Elle permet aux entreprises, pour obtenir un marché d’une certaine importance, de se grouper
pour constituer un groupement momentané : l’avantage est de grouper les compétences et les
moyens. Chaque membre est un cocontractant du maître d’ouvrage. Chaque entreprise
s’engage pour un ou plusieurs lots vis-à-vis du maître d’ouvrage conjointement ou
solidairement. La convention ne concerne que les cotraitants. Le mandataire commun reçoit
mandat de représenter les entreprises dans la gestion du marché vis-à-vis du maître d’ouvrage.
3°Cas de la défaillance d’une entreprise en redressement judiciaire dans un groupement
conjoint :
Dans un groupement conjoint les entreprises ont choisi un mandataire d’intérêt commun pour
être l’interlocuteur unique entre les entreprises et le maître d’ouvrage. Les entreprises étant
liées conjointement, chacune demeure responsable de son lot.
En cas de défaillance d’une des entreprises en redressement judiciaire, l’administrateur
judiciaire peut décider de la continuité du contrat, mais il peut aussi décider de la résiliation
du contrat. Trois hypothèses sont possibles :
Le mandataire commun est solidaire par convention : dans ce cas il lui appartient d’assumer
les conséquences de la défaillance de l’entreprise soit en terminant le chantier lui-même soit
en remplaçant l’entreprise.
- Le mandataire commun n’est pas solidaire : il appartient au maître d’ouvrage de remplacer
l’entreprise défaillante et donc de choisir la nouvelle entreprise car il ne peut exiger des autres
entreprises d’intervenir
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