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BTS AM: Chapitre 4: Concevoir et améliorer la structure d'une base de données

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Par   •  3 Juin 2015  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  1 311 Vues

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CHAPITRE 4

Concevoir et améliorer la structure d'une base de données

LE MODELE RELATIONNEL

La quantité de plus en plus grande de l’information, l’obligation de la trouver et de la traiter rapidement conduisent le plus souvent les organisations à apporter des solutions informatiques à ces problèmes.

La gestion des informations dans une organisation devient un élément essentiel de son efficacité.

Dans ce cadre l’entreprise va devoir procéder avec rigueur et méthode pour concevoir un système d’information cohérent, pertinent et efficace à l’aide de logiciels dit de SGBDR (Système de Gestion de Base de Données Relationnelle (ex. ACCESS).

Cette solution offre plusieurs avantages :

- Les données sont stockées

- L’information stockée dans la base de donnée est accessible à toute les applications informatique.

- La mise à jour des données, est garantie par le SGBDR

Principe :

Le modèle relationel représente l’organisation des données contenues dans une base de données repose sur un agencement des données sous forme de relation.

LES BASES DU MODELE RELATIONNEL :

Il repose sur le respect d’un certain nombre d’étapes :

Etape 1 : Tableau des données à informatiser et dictionnaire des données

Cette étape consiste à fairela liste exhaustive de toute les données qui sont utilisé dans le cadre d’un SI.

Exemple illustré : Collet Monsieur Collet est médecin généraliste. Il souhaite informatiser la gestion de ses patients et de ses visites. Aujourd'hui, il tient pour chaque patient la fiche de renseignements suivante :

Définition :

Le dictionnaire des données est un tableau qui permet de recenser les données élémentaires, non calculable necessaire à la mise en place d’une base de donnée. Il ne contient pas de synonymes. I est construit à partir de données. Il contient pas d’information resultat que l’on cherche à obtenir.

Exemple tableau des données de la fiche de renseignements de M. COLLET:

informations Nom champ Données calculée

Info patient N° patient NUM PAT

Civilité patient CIV PAT

Nom patient NOM PAT

Prénom patient PREN PAT

N° SS patient SS PAT

Date naissance patient DATENAIS PAT

Rue patient RUE PAT

CP patient CP PAT

Ville patient VILLE PAT

Téléphone patient TEL PAT

Info visites Date visite DATE VISITE

Taille TAILLE VISITE

Poids POIDS VISITE

Symptôme SYMPOME VISITE

Diagnostic DIAGNOS VISITE

Prescription PRESCRI VISITE

Prix Visite PRIX VISITE

Prix Acte PRIX ACTE

Prix total PRIX TOTAL Prix visite + Prix acte

Etape 2 : Epurer les données dans le dictionnaire des données

Cette étape consiste :

à conserver uniquement les données calculées par l’ordinateur. Les données calculées sont retirées car elles sont obtenues par un calcul réalisé à partir des données élémentaires.

 à indiquer pour chaque champs son type (texte, numérique, logique, date, etc ..) & la taille des champs textes.

Le dictionnaire des données se présente ainsi :

informations Nom champ Type Taille

Info patient N° patient NUM PAT Texte 9

Civilité patient CIV PAT Texte 15

Nom patient NOM PAT Texte 50

Prénom patient PREN PAT Texte 50

N° SS patient SS PAT Texte 13

Date naissance patient DATENAIS PAT Date/heure

Rue patient RUE PAT Texte 50

CP patient CP PAT Texte 5

Ville patient VILLE PAT Texte 25

Téléphone patient TEL PAT Texte 15

Info visites Date visite DATE VISITE Date

Taille TAILLE VISITE Numérique

Poids POIDS VISITE Numérique

Symptôme SYMPOME VISITE Texte 250

Diagnostic DIAGNOS VISITE Texte 250

Prescription PRESCRI VISITE Texte 250

Prix Visite PRIX VISITE Monétaire

Prix Acte PRIX ACTE Monétaire

Prix total PRIX TOTAL Monétaire

Etape 3 : Modéliser les données

Attention : La modélisation des données prend des noms

différents selon les auteurs et théoriciens :

 Modèle conceptuel des données - MCD de Merise

 Modèle Entité Association - MEA de Flory

 Schéma conceptuel des données de l’Education Nationale

Une étude rapide nous permet de mettre en évidence deux types d'informations (ou entités) qui ont des relations (ou associations) entre elles :

- des données fixes à chaques visités

- des données qui varient à chaques visités

Pour simplifier la gestion des données et réduire les opérations de saisie, les informations (ou attributs) d’une même entité sont regroupées dans une même table et les entités différentes sont placées dans des tables différentes qui seront mises en relation ou associées par un verbe d’action, pour les patients, de « passer » une visite.

Les tables sont modélisées de la façon suivante :

Passer

Etape 4 : Déf i ni r l’ i dent if i ant de chaque t abl e ( c lé primaire)

Pour être fiable, une base de données doit rendre impossible les doubles enregistrements dans une table. La solution consiste à interdire un même contenu dans le champ (attribut) principal de la table. Ce champ est appelé clé primaire (ou identifiant) et son contenu est obligatoirement différent pour chaque enregistrement.

Exemples de clé primaire : n° de Sécurité Sociale ; n° d'immatriculation ; n° de téléphone ; Ce peut être une codification de données (les 4 premiers caractères du nom + les 6 nombres d'une date de naissance : DUPO210578).

- Table Patients : Le Numéro Patient peut être utilisé comme clé primaire. Il sera conçu à partir du nom de patient et de sa date de naissance (4 caractères + 6 chiffres). Toute saisie d'un N° de Patient qui existe déjà sera refusée.

- Table Visites : Le risque de doublons est faible car il y a peu de chance que le médecin saisisse plusieurs fois les mêmes informations lors d'une même visite. Par ailleurs tous les champs existants sont susceptibles d'être identiques pour des visites différentes. La solution consiste à ajouter un champ Numéro de visite

Par convention la clé primaire est soulignée et apparaît en premier dans la structure de table.

Il en résulte les structures suivantes :

Passer

Etape 5 : Déterminer les cardinalités

Définition : Les cardinalités quantifient les relations (minimum et maximum) entre les enregistrements de deux tables reliées.

Dans notre exemple les cardinalités sont les suivantes :

- un patient peut passer 0 ou plusieurs visites

- une visite peut être passée au minimum et au maximum par un seul patient

Passer

O,n 1,1

Minimum Maximum Minimum Maximum

Important :

La relation entre deux tables est souvent du type mère/fille => Une mère peut avoir plusieurs filles, mais une fille

ne peut avoir qu’une seule mère.

Dans notre exemple, un patient peut réaliser plusieurs visites, mais une visite ne peut concerner qu’un seul

patient. En conséquence, la table Patients est la table mère et la table visites la table fille. Cette relation est dite de type 1,N non porteuse de propriétés

Etape 6 : Définir les relations

Principe :

Pour mettre en relations les données de deux tables, il faut ippérativement qu’il existe un champs communs au 2 tables sans quoi il sera impossible de savoir quel client correspond à quelle visite.

Pour savoir quel champ ou attribut utiliser nous allons utiliser la propriété Table mère / table fille. C’est toujours l’identifiant de la table mère qui va dans la table fille et le sens de la cardinalité va toujours de la mère vers la fille.

L’identifiant de la table mère qui est placé dans la table fille est appelé : Clé primaire. Il est toujours suivi du signe #.

La contrainte de relation ou contrainte de clé primaire :

Pour assurer la cohérence des données d’une base, il est necessaire que toutes les lignes d’une relation puissent être différencier & identifiés. Cahque ligne d’une relation doit donc posséder une valeur distincte de sa clé primaire & aucune valeur de la clé primaire ne peut être nul.

La base de données est structurée de la façon suivante :

O,n Passer

1,1

Cette relation et la cardinalité matérialisent la contrainte d'intégrité référentielle.

La contrainte d’intégrité référentielle ou contrainte de clé étrangère :

Un shéma relationnel est composé de plusieurs relations qui peuvent être jointes pour enrichir la connaissance des objet stockés, dans une base de données. La connaissance des objets stockés dans une base de données. La contraite de référence permet d’assurer la cohérence de la basede données. Elle précise que pour une relation donnée, à toute valeur d’un attribut clé étrangère doit correspondre à une valeur identique de la clé primaire dans la relation correspondante.

Etape 7 : Le modèle relationnel

Principe :

PATIENTS (NumPat, CivPat, NomPat, PrenPat, SsPat, DateNaisPat, RuePat, CpPat, VillePat, TelPat)

VISITES (NumVisite, NumPat#, DateVisite, TailleVisite, PoidsVisite, SymptômeVisite, DiagnosticVisite, Prescription Visite, PrixVisite, PrixActe, PrixTotal)

On trouve dans le schéma relationnel autant de relations que d’entités (objet, personne, document...) gérées par les applications informatiques.

Une relation rassemble les données qui décrivent une même entité (ex. : les informations du patient)

Les données qui décrivent une entité sont appelées « attributs de la relation »

Chaque attribut a un nom placé entre parenthèses.

Par convention :

Le nom de chaque relation doit être en majuscules ; les noms des attributs ne doivent comporter ni espaces, ni caractères accentués. Les majuscules servent à séparer les mots.

Le MCD Access

Le MCD Access simplifie légèrement la représentation théorique qui est faite dans le cadre du MCD Merise

Des mots pour le dire

Vocabulaire MCD

Vocabulaire Access

Entité = Table

Attribut ou propriété = Champ

Occurrence ou uplet = Enregistrement

Identifiant = Clé primaire

Association = Relation => Verbe

Cardinalité = Cardinalité

...

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