Analyse sémiotique "Le tatouage dans la publicité"
Étude de cas : Analyse sémiotique "Le tatouage dans la publicité". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anthony Lefevre • 13 Décembre 2018 • Étude de cas • 345 Mots (2 Pages) • 600 Vues
Le tatouage lui, arrive dans la publicité principalement en 1990 pour séduire un public jeune en donnant un effet chic et choc aux produits. Il y a même le “tattoo advertising” ou “skinvertising”, une stratégie de communication qui consiste a faire apparaître un logo ou une marque sur le corps en échange d’une rémunération.
A cette époque, l’art corporel représente quelque chose d’original, en dehors des basiques, soit la signature de vilaines filles et mauvais garçons. Cette stratégie s’identifie à une scénographie sexy qui a un effet sur les consommateurs en mal d’identité.
Le message des publicitaires est clair “Vous êtes différents ? Nos produits aussi”. Mais dans les années 2000 le mouvement s’accélère et gagne des secteurs habitués à une communication plus sage. Aux Etats-Unis cette communication se développe très vite et on voit apparaître beaucoup de personnes arborer des logos de marques ou de sites dans la rue. Comme une femme de l’Utah, qui a tatoué l’adresse d’un casino en ligne (Goldenpalace.com), sur son front en contrepartie d’argent pour payer l’école de son fils.
Ici le corps de Eva Herzigova, va se transformer en un support publicitaire, en accueillant un tatouage représentant le parfum de cette publicité. De plus, le corps de la femme dans cette publicité va être utilisé pour démontrer des valeurs et appuyer le pouvoir de la femme, en l’occurrence la séduction et la création du désir.
Ce print est construit simplement, tout d’abord une femme, mannequin nommée Eva Herzigova, décentrée sur la gauche occupant un demi vertical de l’affiche. Elle tourne le dos au spectateur avec une robe blanche qui dévoile la totalité de son dos. On peut alors y apercevoir sur son épaule gauche un tatouage. Malgré le fait qu’elle soit dos au spectateur, son visage est tourné au dessus de son épaule tatouée, vers le photographe. Regard noirci par le maquillage, pas de sourire, cheveux légèrement décoiffés, laissant interpréter une femme un peu hautaine mais malgré tout très séduisante, avec cette robe échancrée cachant tout juste ses fesses et sa poitrine. Les lèvres entrouvertes, pulpeuses, suggèrent un érotisme assumé
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