Secteur Publicité 2013

Historique

Dès les origines la publicité était caractérisée par le son et l’image. Sans parler des crieurs qui depuis le XIIe siècle crient les ordonnances royales, les enterrements et à partir de 1415 les marchandises, on peut cependant en attribuer les origines à François 1er et son édit de 1539. En effet, après avoir été publiée, ses ordonnances seraient dorénavant attachées à un tableau et écrites sur des parchemins en grosses lettres. Près d’un siècle plus tard en 1633, Théophraste Renaudot également célèbre pour être à l’origine de la presse française grâce à la création de sa Gazette, créa la Feuille du Bureau d’adresses, répertoriant offres et demandes diverses. Les petites annonces, représentant aujourd’hui 7% du chiffre d’affaire total de la presse, étaient nées. Un siècle plus tard né la corporation des afficheurs, le droit d’imprimer et d’afficher est désormais soumis à autorisation.

La publicité dans les médias voit pour sa part son histoire commencer en 1836, à l’âge de la révolution industrielle, Emile de Girardin lance son journal, La Presse, et décide d’en ouvrir ses colonnes à l’annonce commerciale. Vingt ans plus tard, les annonces représentent en moyenne un tiers de l’espace des journaux, et trente années encore après cela, en 1896, le Figaro devait près de 40% de ses recettes à la publicité.

A l’aube du XXe siècle, siècle de la publicité par excellence, les dépenses publicitaires se répartissaient ainsi : 40% allaient à la presse, 20% aux catalogues et prospectus, 25% à l’affiche et 15% étaient consacrées aux dépenses annexes (Calendriers, cadeaux, concours etc…)

C’est au cours de ce siècle que les nouveaux grands médias apparaissent et qu’avec eux, la publicité se développe pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

En 1922 apparait Radiola, la première station de radio commerciale et la fin des années 20 voit naitre les premiers slogans publicitaires chantés sur un air à la mode. Les premiers spots télévisés verront eux le jour en 1968.

Depuis ce jour la publicité est devenue un élément crucial de la compétitivité et les grands groupes n’ont depuis eu de cesse de rivaliser de créativité et de budget pour conquérir un public soumis à d’innombrables stimulations quotidiennes.

A l’aube de l’an 2000, les dépenses publicitaires ont été pour le moins modifiées par un siècle d’évolution vertigineuse. La presse représente toujours la majorité des investissements publicitaires, à savoir 51% de ceux-ci. La télévision se place elle en second avec 29,3% des dépenses publicitaires, la publicité extérieure 12%, la radio 7 et le cinéma 0,7%.

ACTUELLEMENT

Etant un secteur ne générant aucun profit direct et financé en totalité par les annonceurs, c’est en investissement annonceur que se mesure l’évolution du marché de la communication. Et aujourd’hui ce marché, c’est 20 291 annonceurs en France en 2012, pour un chiffre d’affaire de 31,019 milliards d’euros.

- 35,6%, soit 11 056, investis dans les médias (28% presse, 7,9% radio, 35,9% télévision, 12,1% affichage, 1,4% cinéma, 14,5% internet)

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