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Rapport d'orientation sur la consommation d'alcool sur les lieux de travail

Rapport de stage : Rapport d'orientation sur la consommation d'alcool sur les lieux de travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Juillet 2017  •  Rapport de stage  •  4 769 Mots (20 Pages)  •  895 Vues

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[RAPPORT D'ORIENTATION]

La consommation d'alcool sur les lieux de travail  

[pic 1]


SOMMAIRE

L'objectif de ce rapport        3

1.        L'alcool au travail, une facture de 5,9 milliards €/an        3

1.1. Le point chez Renov'tout        5

1.2. Pourquoi une politique préventive ?        5

2.        A quoi donc ressemble cette politique en matière d'alcool?        6

2.1. L'agencement de la CCT n°100 dans la politique générale de bien-être        6

3.        La mise en place d'une politique préventive en matière d'alcool        7

3.1. Pourquoi mettre en place une 2ème phase de la politique?        8

3.2. Quid des tests de dépistage?        9

3.3.Quelques acteurs jouant un rôle fare        9

4.        Les Formations        10

5.        Pour conclure        11

6.        Bibliographie        11

7.        Annexes        12


L'OBJECTIF DE CE RAPPORT

Ce rapport tentera d'abord, de déterminer les intérêts socio-économiques et juridiques à mettre en place une politique préventive en matière d'alcool et de drogues dans l'entreprise, ainsi que les conditions minimales auxquelles doit satisfaire une telle politique.

Je commencerai par un aperçu des grandes lignes de la consommation d'alcool en entreprise et son coût par quelques données issue des recherches dans le domaine, et je poserai ainsi le cadre dans lequel évolue aujourd'hui Renov'tout.

En partant de ce contexte j'aborderai l’impact de la consommation d'alcool, en absence d'une politique préventive, sur les plans humain et économique chez Renov'tout, et je conclurai cette première partie par l'exigence légale, imposée depuis 2009, de l'existence dans toute entreprise privée, d'une politique préventive en matière d'alcool et de drogues car nous le verrons, une loi destinée à faciliter l’exécution de cette politique a été crée.

En deuxième partie, je mettrai en lumière les différents piliers de cette politique et pour ce faire, quelques points de référence juridiques seront brièvement exposés et des exemples de plans d'action seront présentés. En dernière partie, j'aborderai de manière objective, avec l'appui des données concrètes, les références et exemples qui pourront constituer la base et le point d'appui pour la mise en place d'une politique pour gérer et prévenir les risques liés à la consommation d'alcool chez Renov'tout. La mise en place de cette politique se fera dans un souci de promouvoir un meilleur fonctionnement des travailleurs, de prévenir les risques, de veiller à l’image de l’entreprise, mais aussi et surtout au bien-être des collaborateurs, notre "capital humain". Sans perdre de vue le contexte économique de crise dans lequel Renov’tout et le monde des entreprises du bâtiment évoluent actuellement.

  1. L'ALCOOL AU TRAVAIL, UNE FACTURE DE 5,9 MILLIARDS €/AN


"Le monde du travail paie un lourd tribut aux assuétudes, l’alcoolisme venant largement en tête."

L'alcool en tant que drogue légale, ancrée dans notre culture, n’était pas, pendant longtemps au cœur de nos préoccupations et pourtant, une consommation excessive d’alcool, doublée parfois d’une dépendance, génère des coûts humains et sociaux très lourds. Les coûts, humains et financiers de l’alcoolisme en Belgique, s'élèvent, selon une étude du Hoger Instituut voor de Arbeid[1] (KUL) à 5,9 milliards €/an, dont 2,2 pour le monde du travail, entre les coûts directs en soins de santéles manques à gagner pour les entreprises ou les accidents de roulage sous influence

[pic 2]

Le monde du travail a toujours généré des contraintes et si elles étaient surtout de l'ordre physique: dureté des conditions de travail, aujourd’hui, la charge psychique n’a fait qu’augmenter: travail à la chaîne, cadences, pressions psychologiques, hyper productivité, lourdes responsabilités pour l’encadrement, emplois précaires pour les jeunes et crainte du chômage pour presque tous.

Une consommation d'alcool même faible, mais plus ou moins constante permet de résister aussi bien aux agressions du bruit ou de la chaleur, qu’à la pression  de la chaîne, à la surcharge de travail ou de responsabilités ou encore aux tensions relationnelles. En général, lorsqu’un tel problème devient visible, il existe déjà depuis des années et les dégâts humains et financiers qu’il génère, tant pour le malade lui-même que pour son entourage privé, mais aussi socioprofessionnel peuvent être considérables.

En 2004, selon l’étude réalisée par l’institut de prévention des risques professionnels Prevent[2]dans le monde du travail, de 10 à 30 % des accidents graves seraient liés à la consommation d’alcool[3].

Les entreprises de la construction représentent un des groupes sociaux le plus touché. Un travailleur sur quatre est improductif à cause de sa consommation d’alcool et un 1/5ème des accidents du travail a pour cause principale : l’alcool.

Secteur

Consommateurs excessifs (en %)

Horeca

38,3

Secteur de la construction

26,9

Agriculture et pêche

24,1

Industrie

23,0

Administration publique

21,2

Transports et communications

20,9

Commerce

20,0

Organismes financiers

19,0

Enseignement

17,4

Santé et aide sociale

12,3

...

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