Procès de Madame Bovary
Cours : Procès de Madame Bovary. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Loaven Le Letty • 22 Octobre 2019 • Cours • 1 915 Mots (8 Pages) • 685 Vues
Le procès de Mme Bovary
19e siècle, la révolution est passé puis le consulat, l’empire, la restauration, la 2nd république. Et nous arrivons au 2nd empire.
Sous Napoléon 3, 2 écrivains des « hyper classiques » : Flaubert et Baudelaire, ils ont des problèmes avec la censure, la justice.
Mme Bovary a fait l’objet d’un retentissent procès littéraire et politique.
I) Présentation de l’œuvre et de l’auteur
Gustave Flaubert vit au 19e, il est normand et vient d’une famille de petite bourgeoisie catholique. Baigne dans un univers médical : père => chirurgien, mère => fille de médecin.
C’est un mauvais élève (renvoi du lycée) et se rend à Paris pour faire des études de droit sans grande conviction. Et abandonne le droit.
Finalement, celui-ci quitte le droit et vie de l’héritage de son père et de sa mère ce qui lui permet d’être un entier et de se consacrer à l’écriture.
Il suit de loin les évènements politiques et va surtout voyager notamment avec l’écrivains Maxime Duchamp et fera aussi un long voyage en Orient.
L’œuvre littéraire de Flaubert est très connu et étudiée : l’éducation sentimentale Salammbô et Pécuchet et bien sûr Mme Bovary.
Mme Bovary est un roman qui se base sur un fait d’hiver normand, celui de Delphine Delamare, jeune femme qui épouse un officier de santé qui se suicide.
L’écriture de Mme Bovary a pris 56 mois :
Charles Bovary, apparait comme médiocre et terne. Fait des études de médecine laborieuse et devient médecin de campagne de second ordre. Se marie avec une vielle veuve pour son argent mais celle-ci meurt avant et pauvre. Il tombe amoureux d’Emma, fille d’un patient, elle fut élevée au couvant et qui s’est réfugié dans la lecture. Elle l’épouse mais elle est déçue par son mariage et s’ennuie. Une fois elle va à un bal extravaguant, et rêve d’une autre vie. Ils finissent par déménager dans une toute petite ville. Rencontre un étudiant en droit, Léon qui est aussi un grand romantique. Elle accouche d’une fille, elle demeure déçue et Léon retourne à Paris pour ses études car c’est une relation platonique.
Elle rencontre Rodolf, et vie une relation passionnée. Charles est le dindon de la farce. Le problème c’est que, poussé par le pharmacien, il tente une opération chirurgicale innovatrice sur un pauvre homme et le rate.
Pour vivre cette passion, elle s’endettes. Elle songe à s’enfuir avec sa fille et son aman mais celui-ci la quitte lâchement. Emma envisage de se suicider mais retrouve Léon et ces retrouvailles ravive la flamme romantique et cette fois s’engage dans une liaison, Emma continue d’accumuler les dettes et finalement, il la quitte.
Elle e suicide et meurt dans d’horrible souffrance.
Charles idéalise la mémoire de son épouse, même quand il découvre les relations de sa femme et mourra dans son jardin seul.
Le Bovarisme = état d’insatisfaction sur le plan affectif et sociale qui se rencontre chez certaines personnes et qui se traduit par des ambitions veines et d’une fuite dans l’imaginaire et le romanesque.
Le terme désigne aussi une pathologie de la lecture.
Flaubert en donne une définition + jolie. C’est la « rencontre des idéaux romantiques face à la petitesse des choses de la réalité ».
Mme Bovary a été publié dans la Revue de Paris, qui a disparu en 1845 et qui a été reprit en 1851.
Fondateur de la nouvelle revue de Parie : on trouve Théophile Gautier, qi revend ses parts à Léon Laurent Pichat, un journaliste poète, Maxime Duchamp. Cette revue est dirigée par des personnes proches de Flaubert qui espère bien que Flaubert publiera au sein de cette revue.
Il a écrit un recueil de poésie « la tentation de saint Antoine », poème en prose. Mais ses amis jugeaient incongrus les visions et l’exotisme de l’ouvrage.
Flaubert hésite de proposer un récit de voyage. Mais ça ne tente pas Flaubert, il a envie de proposer son histoire de Mme Bovary. Mais le comité de la revue n’est pas emballé de l’histoire.
En Mai 1856, Flaubert envoie la copie de son roman à Maxime Duchamp. Il s’était déjà lui-même auto-censuré. Il se trouve que la revue de Paris affiche de plus en plus ouvertement ces tendances républicaines.
Que ce soit Duchamp ou Léon Pichat, tous deux dmd à Flaubert des coupes pour modifier son roman (70 corrections en tout). Flaubert accepte refuse certaine proposition.
Le roman est publié en 6 fois du 1e octobre au 15 décembre.
1e réactions = positives. Mais il s’y glisse qlq remarque acerbe notamment dans le Figaro ou le journaliste reconnait la qualité de l’écriture. Mais donne un conseil « toutefois, Mr Flaubert,
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