Olympe de gouges

OLYMPE DE GOUGES

INTRODUCTION

Marie Gouze, plus connue sous le nom de Olympe de Gouges, est une femme de lettres, femme politique et féministe française, née le 7 Mai 1748 à Montauban et morte guillotinée le 3 Novembre 1793. Elle est l’auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Elle est également considérée comme l’une des pionnières du féminisme français.

SA BIOGRAPHIE

D’abord déclarée comme étant la fille du bourgeois Paul Gouze, il s’est avéré que le poète Lefranc de Pompignan était non pas son parrain mais son père suite à un adultère.

A l’âge de 17 ans, Marie se marie à un traiteur parisien grossier et inculte, de trente-ans son aîné, du nom de Louis-Yves Aubry qui mourut un an plus tard, en 1766 mais avec qui elle eut un fils nommé Pierre Aubry de Gouges.

En 1770, elle décide de s’installer à Paris avec son fils à qui elle fit donner une éducation soignée. Pendant ce séjour, elle décide de changer de nom pour Olympe de Gouges.

SES ŒUVRES

Afin de conserver sa liberté de publication, Olympe ne se remaria jamais à cause de la loi française interdisant à une femme autrice de publier un ouvrage sans le consentement de son époux.

Elle dénonce dans un premier temps l’esclavage des noirs dans de nombreuses œuvres comme « L’esclavage des noirs ou l’heureux naufrage » en 1785 ou « Zamore et Mirza » en 1789.

Pendant la Révolution française, Olympe de Gouges fréquente le Cercle social qui est un club révolutionnaire datant de 1790 d’où viennent d’autres adversaires des préjugés à l’égard des femmes.

Elle dénonce également le mariage forcé des filles et l’émancipation des femmes dans « Mariage inattendu de Chérubin » en 1786 qui est la suite de « Mariage de Figaro » de Beaumarchais.

SON EXPLOIT

Lorsque la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est publié en 1789, Olympe de Gouges y voit une injustice. Elle décide alors de rédiger la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791 quand est votée la constitution instituant une monarchie constitutionnelle.

Ce n’est ni le seul ni le premier des écrits qui demandent l’égalité des hommes et des femmes mais son texte est plus percutant. Il reprend la forme de La Déclaration de 1789 sans être pour autant un simple décalque.

Son principal argument est que les femmes ont par nature les mêmes droits que les hommes. Olympe oppose à la force physique et aux, je cite, « vaines prétentions de supériorité masculine », la force de la philosophie  et de la raison. Elle demande une distribution égale des emplois, des charges et des dignités et le droit de vote et d’éligibilité.  

Enfin dans la « Forme du contrat social entre l’homme et la femme », elle envisage un mariage civil fondé sur l’accord des époux et revient sur des points importants : le divorce, la reconnaissances des enfants illégitimes, le sort des mères célibataires et l’esclavage.

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