Management Des Hommes
Dissertation : Management Des Hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Mars 2014 • 3 695 Mots (15 Pages) • 1 000 Vues
La théorie de l'agence
La théorie de l'agence ou dilemme de l'agence est la branche de l'économie qui s'occupe des conséquences du problème principal-agent, en particulier à l'intérieur d'une même unité économique, administration ou entreprise. En tant que telle, elle constitue un domaine à cheval entre l'économie industrielle et la théorie des organisations.
C'est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l'agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d'un certain pouvoir à l'agent.
Le but est de modéliser une relation dans laquelle un "principal" recrute un "agent" dans des conditions d'information imparfaite.
La théorie de l'agence est fondée sur une opposition entre deux agents :
• D'une part, le détenteur des moyens de production, alors appelé "actionnaire", ou de manière générale, "le principal".
• D'autre part, l'agent qui exploite les moyens de production du premier à sa demande.
Dans le monde de l'entreprise, il existe plusieurs relations de cette nature :
• Employeur -- Salarié
• Epargnant -- Banque
• Citoyen -- Représentant élu
• Actionnaire -- Gestionnaire.
Une telle opposition, établie dans le but de maximiser le profit de l'actionnaire, permet à l'agent d'en tirer en échange des bénéfices (salaire, options d'achat d'actions...). Malgré le consentement mutuel, il y a une opposition des intérêts :
• L'actionnaire compte rentabiliser son capital.
• L'agent veut tirer des bénéfices de son action, ce qui signifie entamer la part du capital.
D'un point de vue plus général :
• Le principal va mettre en place un système qui poussera l'agent à réaliser l'action tout en dévoilant la totalité des informations.
• L'agent voudra garder le pouvoir décisionnel qu'il peut tirer, notamment, de ses informations.
Par conséquent, une telle relation présente des risques :
• asymétrie de l'information (qu'elle soit volontaire ou non)
• aléa moral (non-respect de l'ensemble des règles et accords passés)
• anti sélection (une asymétrie d'information trop importante peut inciter le principal à choisir par souci de rentabilité un bien ou service de moins bonne qualité, et l'agent à adopter un comportement dit de "passager clandestin" - "free rider").
Mais aussi des coûts :
• coûts liés à la surveillance de l'agent (par exemple, un conseil d'administration), appelés "coûts d'agence".
Pratique
Adam Smith notait en 1776, dans sa Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations que Les directeurs de ces sortes de compagnies (les sociétés par actions) étant les régisseurs de l'argent d'autrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut guère s'attendre à ce qu'ils y apportent cette vigilance exacte et soucieuse que des associés apportent souvent dans le maniement de leurs fonds.
On peut aborder aussi la théorie de l'agence sous l'angle du problème des coûts que représente l'assurance-maladie aujourd'hui : l'asymétrie d'information entraîne un comportement déconnecté de la réalité des coûts de la part des agents (les assurés), donc une lutte contre ces aléas moraux par le ticket modérateur, le dossier médical partagé, des campagnes de publicité, etc.
Joseph Aloïs Schumpeter est un économiste autrichien du milieu XXe siècle, connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l'innovation.
Il est l'auteur d'une Histoire de l'analyse économique, parue en 1954 et qui fait encore référence. Ni keynésien, ni néoclassique, on le rapproche souvent de l'École autrichienne d'économie. Il est considéré comme l'économiste de l'effervescence et on le qualifie d’économiste hétérodoxe pour ses théories sur l’évolution du capitalisme dans la démocratie, qu'il estime voué à disparaître pour des raisons sociales et politiques.
Le taylorisme - du nom de son inventeur, l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915) - désigne la forme d'organisation scientifique du travail (OST) définie par lui et ses disciples à partir des années 1880. Pour obtenir des conditions propres à fournir le rendement maximum dans le cadre d'une organisation, celle-ci préconise:
• une analyse détaillée et rigoureuse - d'où l'accent mis sur le qualificatif de « scientifique » - des modes et techniques de production (gestes, rythmes, cadences, etc.) ;
• l'établissement de la « meilleure façon » (the one best way) de produire (définition, délimitation et séquençage des tâches) ;
• la fixation de conditions de rémunération plus objectives et motivantes.
Ces thèses rencontrent un excellent accueil dans la sidérurgie, où leur application se traduit par des résultats fort appréciables. Taylor systématise sa méthode, qu'il expose dans un livre, intitulé The Principles of Scientific Management (1911).
L'école classique (Taylor, Fayol, Weber)
Le but de l'école classique du management est la division du travail de façon à augmenter la productivité. Elle ne prend pas en considération l'intérêt de l'homme au travail.
F. W. Taylor (1856-1915) : L'organisation scientifique du travail (OST)
L'essentiel de l'OST, lancé en 1911, se repose sur 3 principes :
• La division du travail et la spécialisation des tâches : il doit y avoir une distinction entre les concepteurs (bureaux d'études) et les exécutants. C'est ce qu'on appelle le "best one way", il n'existe qu'une seule façon de travailler, celle
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