Les actes administratifs unilatéraux
TD : Les actes administratifs unilatéraux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mtsamb • 6 Décembre 2021 • TD • 2 931 Mots (12 Pages) • 497 Vues
Séance n°1 : Les actes administratifs unilatéraux
I- Fiche d’arrêt
Garanti pour l’administration :
- écrit en langue française
- obligation de motiver certains actes
- principe du contradictoire
- le silence vaut accord
1) Les enjeux de l’obligation de motivation (Cas Belasri)
Motiver un acte = justifier une décision (Art. 211-5 p.13 du cours)
=> Ceux qui oblige l’administration à énoncer par écrit en indiquant la justification de la décision défavorable ou de la décision d’exception (Art. 2 211-2 et -3)
Elle doit se justifier immédiatement, sans délai.
Avantages :
- l’administré peut comprendre la décision, d’analyser la décision et demander au juge de contrôler
- meilleur contrôle de l’auteur de l’acte qui a devoir s’autocontrôler ou son supérieur hiérarchique
Inconvénients :
- urgence
- raison de défense mat, de sécurité, droit au secret.
M. Belasri demande à ce que l’arrêté d’expulsion soit annulé. Le conseil d’Etat édicte la règle de droit.
- Art. L211-2 : il faut motiver ses décisions
- Ecrit qui explique sa considération de droit et de fait qui constituent le fondement de la décision : art. L211-5
Fait : M. Belasri a commis des actes portant atteinte a la sécurité des personnes. Le ministre de l’intérieur lui a enjoint de quitter le territoire fr.
Procédure : M. Belasri a contesté la décision auprès du tribunal adm, il a donc saisi le conseil des PH.
Pb de droit : Est-ce qu’une décision d’expulsion doit être motivé ? Est-ce que cette décision est-elle motivée ?
Cette décision favorable doit être motivée par écrit en français, de manière précise et immédiatement. Elle avait un lier un motif, elle était motivée entre guillemet mais il n’est pas assez précis ou alors pas assez motivée : « a commis des actes » (où ? quand ?)
Donc on ne peut pas analyser cette décision. Il ne faut pas une motivation discrète et standard. Il faut une motivation concrète et détaillée.
Une motivation trop insuffisante = une absence de motivation
C’est un vice grave => annulation du jugement, annulation de l’arrêté.
2) Les enjeux du principe contradictoire (Cas FANE)
PAGE 11 DU POLY 3 ARTICLES
Définition :
L’administration doit permettre aux administrés de s’expliquer, de se faire entendre.
Il en découle 3 obligations pr le salarié :
- d’informer l’administré qu’une décision est envisagé et de lui indiqué les raisons
- d’indiquer a l’administré les éléments que l’on possède à son sujet
- écouter la défense, les observations de l’administré mais cela ne veut pas dire de donner suite
Avantages : améliorer l’objectivité de la décision, une décision pertinente
Inconvénients : moins rapide, cela va ralentir l’administration et l’a dissuadé
2 types de décisions qui doivent être soumises au principe du contradictoire : celles qui sont défavorables et celles qui sont prises Intitui personae .
Règle de droit : Premier paragraphe
Fait : la dissolution d’une association doit etre motivé et principe de contradiction s’y applique
L’asso a été dissoute mais n’a pas eu l’occasion de négocier ou de présenter ses observations alors que la situation ne fait pas partis des exceptions
=> Procédure irrégulière donc annulation de l’acte
Pas dans des situations d’exceptions prevu par l’article L 121-2
3) « L’erreur dans les motifs de la décision » (Cas KIENER)
Définition :
C’est par rapport aux motifs de l’acte
Une erreur de droit, l’adm s’appuie sur des règles inapplicables inexistantes, illégale ou malcomprise
Erreur de fait, l’adm se trompe dans l’analyse des faits
Contrôle du juge à propos
Des motifs de droit et de fait
De l’existence des faits
De leur qualification juridique
Avec le contrôle minimum sur l’existence des faits (matière technique et scientifique, matière de haute police ; matière économique
Avec le contrôle restreint sur la matérialité des faits et un contrôle limité de leur qualification juridique, la sanction de l’erreur manifeste d’appréciation
Le contrôle normal de la qualification juridique des faits
Le contrôle maximum sur la proportionnalité de la décision aux faits
Fait : Il a été radié car il a volé pr 25e, donc sanctionner à titre disciplinaire. Il demande au tribu admi de l’annuler mais rejeter par le tribunal. Donc demande annulation du jugement du tribu qui a rejeter l’annulation.
Il ne souhaite pas être radié de son poste, Le conseil d’état annule décision de l’admi
Erreur d’appréciation différent erreur manifeste d’appréciation
Matière disciplinaire donc admi a une compétence large (choix de sanctionner ou pas et choix de la sanction). Contrôle au juge sera donc reduit. Le juge va donc sanctionner une erreur manifeste d’appréciation (évidente, grave) et non pas une erreur simple d’appréciation
Erreur manifeste car :
- Pas eu de plainte au pénal
- Pas de sanction antérieure
- Jamais fait l’objet de sanction, cela n’e pas apporter atteinte à l’adm, a la gendarmerie
- Montant de vol trop faible
Bilan : Faute de M.Kiener, mais faute legere et la sanction est trop lourde contenu de l’indélicatesse commis par M. Kiener (2e ligne 2e paragraphe)
Séance n°2 : Les contrats administratifs
Faits : il s’agit d’une convention conclue entre 2 personnes publiques : Alet-les bains relatifs à la fourniture d’eau.
Elle demande l’annulation du prolongement de la délibération qui a refusé le renouvellement
Pb de droit : La compétence du tribunal (si c’est un contrat administratif ?)
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