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Le Torrent, Anne Hébert

Étude de cas : Le Torrent, Anne Hébert. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2021  •  Étude de cas  •  2 524 Mots (11 Pages)  •  1 916 Vues

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Hiver 2021[pic 1]

Littérature québécoise

Professeure : Stéphanie Paradis

  1. Rédaction partielle (20 %)[pic 2][pic 3]

  1. Consignes

Vous devez rédiger un paragraphe de développement complet.

Vous devez choisir l’un des deux sujets proposés ci-dessous.

Vous devez élaborer un plan de rédaction complet (introduction — 2 ou 3 paragraphes de développement — conclusion).

  1. Sujet 1 :

Dans la nouvelle « Le torrent », peut-on dire que les personnages sont libres ?

  1. Sujet 2 :

Dans la nouvelle « Le torrent », peut-on dire que les personnages sont des victimes ?

  1. Étapes pour réaliser le travail

  1. Lire les questions.
  1. Comprendre les questions (rechercher les mots incertains).
  2. Choisir une question.
  3. Identifier les éléments essentiels à aborder.
  4. Faire un tableau avec des arguments.
  5. Regrouper ce qui va ensemble pour trouver des idées principales et secondaire.
  6. Faire le plan.
  7. Choisir le paragraphe à rédiger.
  8. Rédiger le paragraphe.
  9. Réviser son texte.

                                                Plan

Sujet choisi: Dans la nouvelle « Le torrent », peut-on dire que les personnages sont libres ?

Introduction

SA : Société québécoise sous l'absolutisme de la Grande Noirceur. Anne Hébert  « Le torrent » 1950.

SP : Peut-on dire que les personnages sont libres ? Non

SD : gestes et pensées des personnages fortement influencés par la Grande Noirceur et les dogmes de l’Église catholique omniprésente à l’époque + l’emprise et la violence de Claudine sur François, qui ne se sent toujours pas libre après la mort de sa mère.

Développement

Idée principale 1 (argument 1) : La liberté des personnages est brimée par le contrôle absolu de l’Église sous le règne de Duplessis et son influence inconsciente sur leurs valeurs.

Idée secondaire 1.1 : Le contrôle par la peur

Preuve : « châtiment, justice de Dieu, damnation, enfer, discipline, péché originel » (page 11).

Explication : Utilisation fréquente de termes religieux menaçants, rappelant aux Canadiens-Français d’obéir à Dieu, sous peine d’aller en Enfer ou de commettre un péché, acte terrible selon l’absolutisme catholique alors en vigueur.

Idée secondaire 1.2 : L’absolutisme de la Grande Noirceur transposé chez Claudine et ses méthodes éducatives très strictes. 

Preuve : « Nous demeurions à une trop grande distance du village, même pour aller à la messe. Cela ne m’empêchait pas de passer quelquefois mon dimanche presque entier à genoux sur le plancher, en punition de quelque faute. C’était là, je crois, la façon maternelle de sanctifier le jour du Seigneur, à mes dépens.» 

Explication : Claudine, implacable et menaçante, exige de François qu’il passe la journée entière en punition pour la moindre raison, ce qu’il associe à la célébration du Christ pour sa mère.

Preuve formelle: ironie

Référence au contexte sociohistorique ou culturel et explication: Dans la religion catholique, au cœur des valeurs de la Grande Noirceur, sanctifier le Seigneur est synonyme de “fête, célébration du Christ”. François associe donc sa souffrance avec le plaisir de sa propre mère.

Conclusion partielle 1 : Le contrôle par la peur et l’autoritarisme sont des méthodes utilisées par l’Église durant la Révolution Tranquille afin de garder le contrôle sur la population québécoise, tout comme Claudine utilise ces méthodes avec son fils. 

Idée principale 2 (argument 2): Claudine prive François de liberté pour toute sa vie:omniprésence physique durant son enfance et à travers les traumatismes et les blessures de son fils.

Idée secondaire 2.1 : François passe son enfance à se faire menacer et dompter violemment par sa mère exigeant de lui une discipline des plus strictes. 

Preuve : 

« [...] cette phrase précise qui revenait comme un leitmotiv : 

 — Il faut se dompter jusqu’aux os. On n’a pas idée de la force mauvaise qui est en nous ! Tu m’entends, François ? Je te dompterai bien, moi... »

Explication : Claudine dompte François par la violence et veut absolument qu’il adhère à ses croyances religieuses dogmatiques. mère dure sous tous ses aspects: physique, oral et gestuel. 

Preuve formelle: comparaison avec le leitmotiv

Explication: L'acharnement de Claudine renforcé par la comparaison avec un motif littéraire ou musical répété.

Idée secondaire 2.2 : L’extrême discipline et les menaces employés par Claudine envers François restent gravés en lui et continuent de le hanter même après la mort de sa mère.

Preuve : «  Ô ma mère, que je vous hais ! et je n'ai pas encore tout exploré le champ de votre dévastation en moi. »

Explication : son profond traumatisme le suit tout au long de sa vie et se révèle à François par fines couches, le laissant chaque fois stupéfait devant toutes les brisures de son âme.

Conclusion partielle 2 : Le personnage de François ne reflète aucune liberté. Même après la mort de sa terrible mère, on le sent toujours prisonnier de ses traumatismes issus de l’enfance désastreuse, d’une tristesse indicible, durant laquelle il a été victime de l’absolutisme  de Claudine.

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