La mémoire d'un rat

Nous sommes en 1916 sur le champ de bataille dans les tranchées ,ici les rats cohabitent plus ou moins avec les soldats. Ceux-ci profitent des restes de nourriture et de la chaleur des cheminées.

Afin de se débarrasser de ses animaux envahissant, un chef de l’armée propose à ses soldats des primes en fonction du nombre de Rats tués.

Un jour,alors que notre héros était de sorti avec la petite Ratine dont il était très amoureux,il se laisse prendre, malgré toute les précautions que lui avait enseigné son maître, dans la cage d’un poilu.

Alors qu’il croit que sa vie est en danger, il s’avère que,son sort va en être tout autrement.En effet un colonel le destine à devenir détecteur de gaz mortel pour l’armée.

Juvenet s’attache de plus en plus à son nouvel animal et le surnomme Ferdinand il le teinte en bleu de la même couleur que leur uniforme.

Ferdinand devient alors un vrai soldat du 11e régiment d’infanterie,numéro qui lui a d’ailleurs été peint sur le dos.Juvenet l’emmène systématiquement sur tous les fronts.En plus d’être devenu son compagnon d’armes Ferdinand est aussi son confident.

Un soir alors qu’ils avaient pris poste à la tranchée, Juvenet cria l’alerte au gaz alors que ce n’était qu’une nappe de brouillard épaisse et opaque qui s’avançait vers eux. Il s’en suivi des échanges de tirs avec les boches durant toute la nuit.

Le colonel, afin d’éviter tout rapport de ce malencontreux incident,dû cacher la vérité,et féliciter Juvenet .

Ce fût tout à son avantage car il obtint une permission exceptionnelle qui lui permit de retrouver sa famille sur Paris.

Mais il était déjà temps de retourner sur le front, Juvenet avait l’impression d’avoir gâché sa permission.

De retour au combat les deux inséparables furent envoyés sur la première ligne de front à Verdun.

L’angoisse de l’attaque les fait réfléchir à la mort.

La place de Ferdinand sur ses champs de bataille était à l’arrière de la tranchée dans sa cage sur des monticule de terre .

Ceci lui permis de crier l’alerte lors d’une attaque des Allemands,Et de ne pas laisser l’infanterie se faire surprendre.

Cependant Victor Juvenet fut tout de même blessé lors de ce combat. Et alors qu’il était transporté dans une civière vers des hôpitaux,ce qui annonçait pour lui la fin de la guerre, il redonna sa liberté à Ferdinand lui expliquant qu’il ne pouvait pas l’amener avec lui car l’hôpital serait un lieu trop dangereux pour un rat.

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