La Finance D'entreprise
Dissertations Gratuits : La Finance D'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nath0610 • 16 Décembre 2014 • 4 584 Mots (19 Pages) • 1 010 Vues
PARTIE I
L’entreprise et son exploitation
Chapitre 1 – L’entreprise créatrice de richesse (3h)
Les objectifs pédagogiques : établir le lien entre la valeur ajoutée (VA) des entreprises et le produit intérieur brut (PIB) de la nation (en différenciant VA et profit)
1- L’entreprise en question
1.1 Définir l’entreprise
Contrairement à la société, l’entreprise n’a pas de personnalité juridique au regard du droit.
Le dictionnaire Le Robert définit l’entreprise comme étant « une organisation humaine qui produit des biens ou des services à caractère commercial ».
Le rapport Viénot de juillet 1995, précise qu’elle est « considérée comme un agent économique autonome, poursuivant des fins propres, distinctes notamment de celles de ses actionnaires, de ses salariés, de ses créanciers (dont le fisc), de ses fournisseurs et de ses clients, mais qui correspondent à l’intérêt général commun, qui est d’assurer la prospérité et la continuité de l’entreprise ».
Aucune des définitions concernant l’entreprise n’indique que son objet, voire son objectif, est de faire des profits, comme beaucoup le lui assignent.
L’entreprise combine les facteurs travail et capital, pour produire des biens et des services, avec comme objectif d’exercer une activité économique qui soit pérenne et qui permette de dégager un revenu le plus élevé possible, la valeur ajoutée.
La valeur ajoutée qui est partagée entre les différents acteurs qui ont participé d’une manière ou d’une autre à sa création et qui permet à l’entreprise d’assurer les moyens financiers de ses choix politiques.
La société, quant à elle, est une personne morale, distincte de son (ses) créateurs(s), dont le revenu est l’excédent brut d’exploitation, le profit au sens économique. Ce revenu permet de verser des dividendes et, si la société est cotée en Bourse, de valoriser le capital des actionnaires.
Le système marchand : les biens et les services produits qui ont un coût et un prix de vente
Le système non-marchand : les services produits par les administrations sans prix de vente et ne facturent pas leurs prestations.
C’est le système « marchand » qui finance, entre autre, le système « non-marchand ».
Le PIB : seul le secteur « marchand » est exprimé quantitativement par la notion de PIB qui mesure chaque année la création de richesses nouvelles du pays
1.2 La valeur ajoutée exprime la valeur de richesse créée par l’entreprise
Pour produire, l’entreprise consomme des biens et des services produits par d’autres entreprises situées en amont de sa propre production : c’est la consommation intermédiaire.
La consommation intermédiaire peut être répartie entre :
- Les consommations incorporées dans le produit final (ex : équipements montés sur un véhicule)
- Les consommations qui seront détruites lors de l’acte de production (ex : le fioul)
- Les consommations de capital fixe constatant l’usure d’équipements productifs
Valeur ajoutée = production – consommation intermédiaire
En procédant à l’addition des valeurs ajoutées, on est certain de totaliser la valeur de la création réelle de richesse nouvelle qui aboutit à la notion de Produit National Brut (PNB). Le PNB ne comptabilise que la production des agents nationaux.
PNB = PIB + le solde des revenus reçus et versés de l’extérieur
Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises qui contribuent à la production interne des biens et des services marchands dans un pays donné par les agents résidents à l’intérieur du territoire national.
Le PIB recense à la fois la production marchande et la production non marchande composée exclusivement de services.
2- A qui profite la valeur ajoutée ?
Les salariés
L’essentiel de la valeur ajoutée est apportée par les salariés, lesquels en contrepartie, reçoivent des salaires constituant leur revenus qui, étant consommés, contribuent à leur tour à la création d’une nouvelle valeur ajoutée.
La croissance de l’économie exprimée en pourcentage du PIB indique à quelle vitesse le processus de création de valeur ajoutée entraîne une croissance des revenus et, en conséquence, une augmentation de la consommation.
L’Etat
En payant ses impôts à l’Etat, au sens large du terme, l’entreprise contribue au financement de programmes d’investissements, de recherche, d’innovation et de développement
C’est par la relation durable entre l’excellence de la recherche publique et privée, la dualité des circuits de valorisation (BPI – BDPME) et l’autofinancement des entreprises que passe la création de richesse de demain.
Les actionnaires
Les ultimes bénéficiaires de la valeur ajoutée sont les actionnaires qui bénéficient de la distribution sous forme de dividendes.
3- L’entreprise et son environnement
3.1 Les catégories d’entreprise
3.1.1 Les grandes entreprises
La logique ici est à la fois « industrielle » :
- Appliquer des processus là où la productivité est la meilleure
- Tirer le meilleur parti des différentiels de charges et d’imposition à quantité de production égale
- Prendre des parts de marché
Et Financière :
- Créer de la valeur dont vont bénéficier les actionnaires
Les grandes entreprises
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