L'équilibre pour Keynésien
Cours : L'équilibre pour Keynésien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar antoine14 • 15 Mars 2013 • Cours • 1 193 Mots (5 Pages) • 871 Vues
RAPPELS : Quand on évoque l’équilibre pur Keynésien :
→ Monde incertain, aucune probabilité, erreur possible
→ Principe de la demande effective → permet de voir comment un équilibre peut s’établir (rarement plein emploi). Pour les producteurs, ils font l’hypothèse que la demande globale devrait se situer à un tel niveau. En fonction de la demande prévue, on détermine un investissement et un niveau d’emploi (on anticipe le niveau futur de la demande). On essaie de calculer la rentabilité de l’investissement futur (prévisionnel) que l’on compare au taux d’intérêts ==> à partir de ses prévisions : équilibre ==> demande effective : Offre anticipée = Demande prévue → espoir de profit maximum ! On peut très bien ne pas arriver à l’équilibre prévu.
→ Dans ce modèle Keynésien, le taux d’intérêt ne joue qu’un 3ème rôle, 1) prévision de la demande, 2) Rentabilité de l’investissement.
Le modèle ISLM (Investment Saving Liquidity Money) :
→ Créée par HICKS en 1937 pour construire une analyse du modèle de Keynes pour l’intégrer dans le monde néoclassique.
On distingue deux sphères d’économie :
- Réel : IS
- Monnaie : LM
Et ensuite les deux se rencontrent → équilibre global : ISLM
3 méthodes pour construire l’IS.
Introduction
Le modèle ISLM a pour objectif la détermination du niveau de revenu global Y et du taux d’intérêt r de telle façon que les marchés des b&s IS et le marché de la monnaie LM soient en équilibre simultané.
La courbe IS représente l’ensemble des différentes combinaisons du taux d’intérêt et du niveau de revenu compatibles avec l’équilibre sur le marché des b&s.
La courbe LM représente l’ensemble des différentes combinaisons du taux d’intérêt et du niveau de revenu compatibles avec l’équilibre sur le marché monétaire.
Les deux droites se rencontrent → équilibre ! Et là on ne se pose pas réellement la question : est-ce un équilibre de plein emploi ?
La représentation de l’équilibre réel Keynésien par la droite IS ou diagramme de Hicks
La consommation globale
C = cY + Co c = proportion marginale à consommer → coefficient directeur
Y = ax + b C niveau consommation au temps T1 Co au temps T2
c = "dC" /"dY" > 0 1 > c > 0 ==> ça veut dire que l’on consomme et on épargne
L’investissement
L’investissement global est une fonction décroissante du taux d’intérêts.
I = I(r)
Dérivée première : I ’ (r) = "d I" /"d r" < 0 quand le taux d’intérêts augmente ==> l’investissement diminue
Taux marginal d’investissement.
I = - br + Io b > 0 - b = "d I" /"d r" < 0
Les equations d’IS
Y = C + I Revenu = Consommation + Investissement
I = - br + Io
Y = cY + Co - br + Io
Y - cY = -br + Io + Co Io + Co = Demande Autonome
Y (1-c) = - br + Io + Co
Y = 1/(1-c) (-br + Io + Co) 1/(1-c) = k = mutliplicateur d’inestissement
Y = k (– br + Io + Co)
Y = -k br + k(Io + Co)
Equation d’IS
r
r = f(Y) → fonction négative
r max
IS
r min
Y
Y1 Y2
Exemple :
C = cY + Co = 0,8Y + 100
I = -br + Io = -2500r + 300
Déterminer Y?
Y = 0,8Y + 100 – 2500r + 300
Y – 0,8Y = - 2500r + 400
Y = - 12 500r + 2 000
Le déplacement de la courbe IS
On part d’une situation d’équilibre et on décide d’une variation de la valeur d’une variable autonome (Co ou Io) ou hexogène ce qui entraîne un déplacement de la courbe IS. Cela signifie qu’IS se déplace vers la droite ou vers la gauche par translation (la pente n’a pas bougé).
r
IS1
IS3
IS2
Y
La forme de la courbe IS
Forme = pente : coefficient direction qui va bouger.
r
IS1
IS2
Y
C = c Y + Co I = - br + Io
Y = c Y + Co – br + Io
Y – Cy = - br + Co + Io
Y(1-c) = -br + Co + Io
r = "Y" ("1-c" )"-(Co+Io)" /"-
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