Discours la justice, concours d'éloquence
Discours : Discours la justice, concours d'éloquence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar babarou • 21 Octobre 2018 • Discours • 1 233 Mots (5 Pages) • 1 423 Vues
Son Altesse le président, Mesdames et messieurs les jurés, Chers adversaires ,et comme l’aurait dit notre Johnny national, à une salle, ou bien à un stade, bien plus peuplé qu’aujourd’hui : à toi public, rien qu’à toi, bonjour et merci ; merci de m’offrir cette chance de faire face à ma timidité, à mon stress et à la moiteur de mes mains en cette belle journée ensoleillée.
Comme vous l’avez sans aucun doute notifié, j’ai pris la liberté de vouvoyer certains et de tutoyer d’autres personnes ici présentes. Quel manque de respect ! Quelle injustice ! me diriez-vous. Certains se permettraient même de dire de ma personne que je suis un paltoquet; mais coupons court à ces futilités ! et parlons de ce qui nous réunit en ce jour : notre société. En effet, nous sommes aujourd’hui réunis, pour échanger au sujet de cette citation de CONDORCET : « Il n’est point de société possible et durable sans justice »
Mais qu’est-ce que la justice ? La justice désigne avant tout une valeur, un idéal moral. Un concept philosophique, dont la caractérisation paraît à la fois instinctive : le sentiment d’injustice ou de justice s’imposant à nous; Mais aussi complexe : car il est impossible de définir abstraitement les critères du juste.
Nous pouvons donc nous demander, si il est possible ou non, de cohabiter sans que l’état, par le biais de la justice et donc des lois, tente de réduire les injustices, les inégalités ? Ou plutôt, si nous pouvons cohabiter sans justice et sans égalité ?
L’égalité, critère premier de la justice ! Qu’est-ce que la justice ? C’est d’abord l’égalité. À l’inverse de la justice serait donc…l’inégalité. Ne dit-on pas à cet égard, pour stigmatiser l’injustice, que dans tel traitement des personnes, dans telle répartition des charges, dans telle décision de justice, il y a… « deux poids, deux mesures » ?
La justice au contraire, est symbolisée par la balance, qui mesure la stricte égalité. La loi réalise ainsi, l’une des premières exigences de justice que constitue l’exigence d’égalité, en étant valable pour tous, et en s’appliquant à tous, avec une égale rigueur. Elle est générale, et les hommes devant elle, sont égaux. Sans universalité, la justice retomberait dans le heurt des subjectivités, et dans l’arbitraire. L’égalité semble donc être la base de la justice, et donc de notre société.
Dans l’optique d’un monde meilleur, le plus souvent assimilé à un monde plus équitable,
plus favorable à tous, et non plus seulement aux élites, mais aussi aux plus démunis,
assimilé à un monde plus libre, la justice reste alors essentielle pour certains car selon
eux Qui dit liberté, dit forcément TOUT sauf égalité. Je m'explique: dans une optique de
« liberté" totale, que certains assimilent à l'anarchie, chacun serait libre de ses actes, ce
qui pourrait évidemment, créer un désordre monstre dans le monde. Mais même en
dehors du fait que les hommes, ne seront jamais capables de se gérer seuls, et sans loi,
cette liberté conduirait forcément, à l’inégalité. Prenons un exemple simple: dans la
Nature, les animaux vivent sans loi, et qui est-ce qui règne ? Le Lion mesdames et
messieurs . C’est la loi du plus fort. Dire que l'anarchie favorise un monde libre, uni, et
égalitaire, est donc un nid à contradiction.
Cependant, la vision que nous nous faisons d’un monde libre, est celle d’un monde où règne l’anarchie, nous pensons
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