Devoir d'économie et droit
Étude de cas : Devoir d'économie et droit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolo4972 • 24 Octobre 2017 • Étude de cas • 2 790 Mots (12 Pages) • 849 Vues
Lecourbe Audrey
Devoir 1- Economie et Droit
PARTIE I : Economie générale
Avec la crise financière des « subprimes » de 2008, les entreprises ont de plus en plus de mal à voir leurs demandes de crédits acceptés. En effet, malgré la baisse des taux d’intérêt les entreprises rencontrent des difficultés à prouver leurs capacités à rembourser leurs crédits. Les Petites et moyennes entreprises ainsi, que les Très petites entreprises sont les plus touchées par ces restrictions. Les banques sont elles-mêmes soumises à des difficultés ce qui se traduit par leurs exigences plus importantes.
I/ Les différents moyens de financement pour la création d’une TPE
Les banques ne financent que très peu la création d’entreprise pour les TPE (Très petites entreprises), en effet, elles ne sont pas favorable aux financements des innovations ou les projets d’export. Elles n’aident pas aux études de marché, aux frais de formalités, au BFR (Besoin en Fond de Roulement)… Elles sont réticentes à l’idée que le projet de l’entrepreneur échoue, que le crédit ne soit donc pas rembourser. En effet, les banques sont elles-mêmes soumises à des restrictions, et préfèrent accordés des crédits à des grandes entreprises en les soutenant particulièrement dans des projet de développement à l’exportation vers les pays émergents qui sont en pleines expansions et donc sources de développements futurs pour les entreprises. Enfin, pour ne pas rassurer les banques, les taux de marges des PME est le plus bas, en effet en 2012, pour les PME le taux est de 20,5% contre 22% pour l’ensemble. De plus, ce taux de marge est en baisse depuis 2006.
Il est possible également de faire appel à des sociétés de « levées de fonds », qui peuvent aider les créateurs d’entreprises à monter des plans d’affaires et à les présenter à des investisseurs, mais cela contre rémunération.
Il existe de nombreux concours organisés pour la création d’entreprises, des aides et des subventions versées par l’Etat ou par les collectivités locales. Ces aides et subventions sont versées si l’entreprise aide à la création ou au maintient des emplois par exemple.
Enfin, la Bpi France peut aider les TPE en leur apportant des solutions de prêts, de cofinancements et de garanties. Les entreprises disposent de fonds propres peu élevés et de peu de crédits bancaires, il leur est possible d’avoir recourt à la Médiation du crédit aux entreprises, qui est un service de l’Etat qui permet aux TPE de trouver des solutions de financement et assurance crédit.
Cependant, il reste des solutions de financement, en effet l’autofinancement sont particulièrement important, les peuvent ainsi accorder des prêts bancaires en demander des garanties telles que l’hypothèque, la caution. Etc. Si l’apport personnels de fonds est suffisamment important, les banques peuvent apporter un soutiens, car rassurés sur la possibilité du remboursement. Mais cette solution est risqués pour l’entrepreneur, en effet les crédits se doivent d’être rembourser au quel cas, l’entrepreneur peut se voir saisir ses biens immobiliers en cas de faillites de son entreprise et risque l’endettement sur une longue durée même après cessation de son activités.
Pour finir, il est possible de créer son entreprise grâce à la titrisation et les émissions obligatoires, cela est de plus en plus facile à acquérir avec internet qui permet la mise en relation des futurs entrepreneurs et des personnes susceptibles de vouloir investir dans le projet de l’entrepreneur.
II/ Les sources de financement pour les grandes entreprises
Les grandes entreprises rencontrent beaucoup moins de difficultés à trouver des financements pour leurs activités. En effet, malgré la crise financière de 2008, les entreprises disposent de plus en plus de moyens de financements.
Tout d’abord, les banques accordent des emprunts, même si elles sont difficiles à convaincre (encore plus de 2/3 des besoins de financement sont couvert par les crédits bancaires), elles sont plus pointilleuse et exigeantes en matière de buisness-plans, de cautions, de nantissements… etc.
Afin de réduire les risques de dépendances à une banques, il est préférable pour les entreprises de faire appel à plusieurs organismes bancaires. Par exemple avec l’affacturage, les banques apportent de l’argent à l’entreprise en échange de créances, mais cela risque d’envenimer les relations avec les clients et augmente le risque de dépendance à une banque, d’où l’intérêt de faire appel à plusieurs banques.
Les grandes entreprises, contrairement aux TPE et PME disposent de marges plus importantes, elles peuvent en effet, emprunter en émettant des obligations sur les marchés financiers, ou encore en faisant appel à des actionnaires qui acquerront des parts de l’entreprise en échanges d’actions qui permettront le financement de projet. De plus, les grands groupes ont de plus en plus recours au financement obligataire, afin d’acquérir du financement sans passer par les banques qui sont de plus en plus difficiles à convaincre. Parallèlement, ce financement par les obligations à un avantage supplémentaire face au crédit bancaire, sa durée beaucoup plus longues (jusqu’à 100ans contre 5ans pour le crédit bancaire), ce qui permet aux grands groupes d’investir dans des projets à très longs termes. Enfin, un avantage supplémentaire pour les obligations, le taux d’intérêt est extrêmement bas.
Les grands groupes, particulièrement les multinationales rencontrent moins de difficultés avec leur présence dans les pays émergents. De plus, les grands groupes, dégagent plus d’autofinancement (par exemple, en 2012, les 70 principaux groupes français disposaient de 137 milliards d’euros de trésorerie cumulée, soit +6% en un an).
Les entreprises de plus de 5 000 salariés reçoivent des financements publics de 43% pour la recherche et le développement alors qu’elles ne contribuent qu’à 37% des dépenses.
Pour finir, les grands groupes ont abusés des PME et artisans, en effet, ils avaient une autre façon de s’endetter, ils payaient les fournisseurs avec retards, ce qui obligeait les PME à trouver des financements extérieurs afin de pallier à cette difficultés. Cependant, les pouvoirs public, ont depuis 2009, réduit les délais de règlements aux fournisseurs, en obligeant les entreprises à régler leurs facture dans les 60 jours qui suivent la facture.
III/ L’impact d’un tarissement des sources de financement
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