Critiques de l’auteur « les nouveaux ... »

Critiques de l’auteur « les nouveaux … »

• Effet « ruissellement » ne fonctionne que sur les produits de consommation de base (pain, eau …) car le besoin de ce type de bien est limité. Au contraire, l’argent, l’actif, l’immobilier ou les produits financiers sont des biens dont le besoin de l’accumulation est infinitif donc la redistribution volontaire (sous la forme de réinvestissement) de ces biens ne sont pas tout à fait logique. En effet, ce sont des biens qui circulent le plus dans le système économique et financier.

• Cette théorie s’accompagne avec la mondialisation (représentée par l’OMC, l’IMF et la Banque Mondiale) est la source des inégalités sociales et en fait un moyen pour les plus riches de dominer le monde en manipulant l’économie des pays (particulière ceux d’hémisphère du Sud). Cette pensée est justifiée par le cas Brésil :

En 2001, le gouvernement brésilien acceptait à faire partie de programme soutien économique de l’IMF. En échange, le Brésil devait adopter les règles fixées par le consensus Washington qui visait à créer un marché brésilien avec plus de liberté. Parmi ces règles, l’auteur en cite deux qui ont des effets le plus importants :   abaissement de la charge fiscale des revenus les plus élevés afin d'inciter les riches à effectuer des investissements productifs, élargissement de la base des contribuables ; en clair : suppression des exceptions fiscales pour les plus pauvres ». D’après l’auteur, cette politique de ruissèlement a aggravé les écarts sociaux brésiliens qui ont ensuite déclenché un conflit social dans ce pays :

90 % de la violence qui déchire les mégapoles est due à l'extrême misère dans laquelle végètent la majeure partie des Brésiliens. À Sao Paulo, les très riches ne se déplacent plus qu'en hélicoptère, les riches en voiture blindée. Des milices privées, des murs hauts de quatre mètres protègent les demeures des nababs. Se rendre à l'invitation d'un ami appartenant à la moyenne bourgeoisie ressemble au parcours du combattant.

Critiques de l’auteur de «The richness …. »

La théorie de ruissellement est le résultat de notre société moderne qui est construite et influencée par les idées « libérales » :

• Les inégalités sont inévitables, il y a des gens qui sont par nature capables de performer mieux que les autres et donc la concurrence et la poursuite de son propre intérêt de chacun sont indispensable pour le développement de la société (donc il faut avoir un marché libre avec un minimum de régulation ou tout le monde peut développer le plus possible son potentiel)
• Le bien-être de la majorité est soutenu par encourager les capacités des minorités qui possèdent le plus

Donc, pour développer l’économie commune, il faut donner des conditions avantageuses aux les plus aisés (la réduction d’impôt + la dérégulation du marché).

L’auteur accuse que les richesses ne se distribuent pas en effet « ruissellement » mais circulent plutôt entre les plus riches. Pour lui, quand une entreprise augmente ses recettes, le bénéfice est réparti tout d’abord aux PDGs et aux actionnaires car ils se considèrent eux-mêmes comme les plus importants de la réussite de l’entreprise. En plus, ils vont partir d’ailleurs pour rejoindre une autre entreprise si la répartition ne leur convient pas. Il dénonce aussi le « golden handshake » qui s’agit la « compensation » des montants énorme d’argent aux chefs des grands groups quand ils sont virés ou partent en retraite.

...