Crise Des Subprimes
Dissertation : Crise Des Subprimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar a3zerto • 18 Novembre 2014 • 704 Mots (3 Pages) • 754 Vues
Tous les établissements n'ont pas été secourus. Le 15 septembre 2008, le gouvernement américain a laissé la banque d'affaires Lehman Brothers faire faillite sans intervenir, après s'être assuré que ses créanciers étaient assez nombreux pour que l'impact soit dispersé. Cette décision a obligé les banques à prendre des mesures d'urgence. Pour bénéficier du soutien de la FED, plusieurs grandes banques d'investissement américaines se transforment en banque de dépôts. D'autres se font racheter afin de sauver leur activité : Bear Stearns, Merrill Lynch, Washington Mutual et Wachovia.
Ces banques d'affaires étaient en première ligne dans la fabrication des CDS et des CDO, dont elles ont gardé une grande partie dans leurs comptes, toutes n'ayant pas eu comme Goldman Sachs, l'astuce de s'en débarrasser en masse auprès d'autres institutions financières ou de leur clientèle privée au dernier trimestre 2006 et au premier semestre 2007. Les mécanismes d'assurance s'avèrent vains compte tenu de l'importance des sommes concernées. Assureurs et rehausseurs de crédit ne disposent pas d'assez de capitaux propres pour tenir des engagements qu'ils n'ont pas su apprécier correctement et qui ne sont pas provisionnés suffisamment. Ils se sont retrouvés en faillite, entraînant celle de clients aussi « prestigieux » que la banque d'affaires Merrill Lynch. Elle portera plainte...
L'effet est catastrophique : désormais partout la population craint non seulement pour son épargne placée mais aussi pour ses dépôts en banque.
Des plans de sauvetage dans de nombreux pays[modifier | modifier le code]
Aux États-Unis, l'État s'est résolu à procéder à la nationalisation au cas par cas d'établissements en difficultés, après avoir présenté début septembre 2008, sans grand succès, puis fait voter en deux temps début octobre, le plan Paulson, qui prévoit que l'État rachète 700 milliards de dollars d'actifs à risque. En Europe, les différents plans nationaux annoncés autour du week-end des 11 et 12 octobre 2008 se chiffrent à 1 700 milliards d'euros, comprenant des garanties de refinancement, mais aussi des mesures de recapitalisation-nationalisation, dont le détail est annoncé au Royaume-Uni vers la fin d'octobre.
Dans la semaine qui avait précédé, les marchés boursiers européens avaient tous perdu plus de 20 %. La crainte d'une sous-capitalisation globale et durable du système bancaire, nuisible à l'économie, avait entraîné dès l'été 2008 une crise de solvabilité, suivie à partir du 6 octobre d'un krach boursier d'autant plus profond qu'il intervenait après un an de baisse régulière de la bourse. En France, l'indice CAC 40 a ainsi perdu 22 % de sa valeur en une seule semaine, du 6 au 10 octobre.
La crise avait entraîné depuis le début 2008 une raréfaction progressive et de plus en plus marquée du crédit bancaire à travers le monde, ce qui a aggravé le ralentissement économique en cours. Le krach boursier de la semaine du 6 au 10 octobre a ainsi accompagné de très mauvais indicateurs économiques pour le mois de septembre, en Europe comme aux États-Unis.
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