Conférence des méthodes
Cours : Conférence des méthodes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cdl75 • 14 Mars 2016 • Cours • 1 268 Mots (6 Pages) • 749 Vues
Conférence des méthodes 2
( Biographie de l’auteur)
Vas défendre les thèses du mouvement ligueur qui lui valent d’être exilé pendant 9 ans a Anvers.
Les écrits de Louis Orleans sont connus pour une certaine violence de ton. Selon lui, l’âme de l’état est la religion. Et,il est impossible de detacher la monarchie française de sa foi religieuse …. Ses arguments sont plutôt classiques et courant mais c’est sa manière de les pressentir qui forment leurs originalité . Il va prononcer un discours en tant qu’avocat du roi et il va défendre la thèse ….
L’auteur viens d’être promu avocat de la ligue lorsqu’il écrit ce texte. Il n’est pas neutre sur ce sujet car il justifie le bien fondé a sa fonction mais il ne peut pas critiquer le roi non plus.
C’est un texte de nature doctrinal mais l’auteur est un théoricien et un praticien, il n’est pas neutre par rapport a son sujet.
Pour la premiere phrase, c’est la deuxième raison qui explique pourquoi le roi ne peut pas être juge. L’idée est que les rois s’il rendaient la justice eux-mêmes pouvait susciter la malveillance du peuple. Ainsi les rois, confèrent le pouvoir au juges d’exercer cette fonction. Ici, l’auteur présente la seconde raison de cette incompatibilité. La premiere phrase est un élément de fait qui trouve un raisonnement théorique. En effet la formation juridique du roi n’est pas une préoccupation pour les théoriciens de l’époque royale. Les savoirs qui étaient jugés indispensables étaient l’Histoire et l’art de la guerre. C’est au milieu du siècles des Lumières que les instituteurs vont former le roi au droit. L’auteur a adopté un point de vu général mais en faite sa théorie peut susciter la critique.
La deuxième phrase « … », l’auteur va plus loin il explique les raisons de cet élément de fait, en faite si les princes sont plus aptes a utiliser les armes que faire des jugement c’est parce que la justice nécessitait un savoir considérable et le roi, le prince ne pouvaient l’avoir ( sous entendu de l’auteur ) . Cette absence de savoir du prince pourrait être un element négatif que l’auteur constate et a la suite du texte, il dit qu’il faudrait y remédier.
Il peut voir une 2e interpretation, cette connotation n’est pas empreinte de négativité, il n’est pas souhaitable ni possible d’y remédier. Ce point de vue peut s’expliquer car, les juristes estimaient que cette connaissance juridique était pas indispensable pour le prince car c’était long au niveau des études. Ensuite, dans les pays dit de coutumes il y avait une grande diversité de coutumes qui existaient donc c’était encore plus complexe. Et, dans les pays de droit écrits, droit romain le droit était réinterprété par chaque jurisprudence dans chaque parlement. En raison de cette diversité des sources du droit, de connaissance théorique conséquentes et de connaissances acquises par la pratique, le roi n’a pas le temps de l’acquérir sans délaisser ses autres fonctions. L’auteur fait la distinction entre la théorie et la pratique. `
« il y a bcp d’art… » parallèle avec Le Digeste, la science du juste et de l’injuste
« mais celui …. » ce n’est pas une séparation mais l’auteur dit que la judicature se détache de la fonction royale pour aller vers une fonction à part entière. « ce n’est pas assez… » il faut que le juges ait des connaissances innés ou indépendantes de celles du roi, il doit connaitre le droit et en premier lieu le droit canonique et la théologie.
« il faut qu’il sache la loi des romains… » la justification que les lois romaines ne font pas autorités est que la France ne reconnait que Dieu et pas d’empereur . Pour cette raison les lois romaines ne sont pas enseignées à Paris. La France reconnait que le droit canonique. L’enseignement du droit romain avait été interdit depuis longtemps avec la Bulle Speculam qui avait pour but de protéger l’enseignement de la théologie au mépris du droit romain.
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