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Nous nous sommes tous dit un jour que nous n’avions pas assez de 24 heures dans une journée pour faire tout ce que nous avions à faire. Le manque de temps que ce soit pour faire l’épicerie, s’occuper des enfants et des membres de notre famille, travailler, étudier, avoir des loisirs est de plus en plus flagrant, du moins on en parle de plus en plus ouvertement. Pourtant la problématique concernant la conciliation emploi-famille ne date pas d’hier, elle a augmenté parallèlement avec l’augmentation des femmes sur le marché du travail et avec l’évolution des familles. Les congés parentaux et les garderies à prix réduit sont des bons programmes et nous avons beaucoup de chances de les avoirs, mais nous ne devrions pas nous arrêter là, non seulement la société est en constante évolution et il y aura toujours place à amélioration, mais il ne faut pas oublier que le terme famille dans conciliation emploi-famille englobe bien plus que deux parents et leur enfant, on peut aussi parler de proches aidants entre autres choses. Heureusement, aujourd’hui, on met plus d’emphase sur la conciliation emploi-famille, les employeurs savent qu’il faut non seulement attirer les bons employés, mais tout faire pour les garder au sein de l’organisation et souvent ça passe pour des avantages au niveau de la conciliation emploi-famille. Pour savoir ou aller, il faut regarder d’où l’on vient, nous allons donc évaluer la relation travail-famille dans les dernières années avant d’exploiter les facteurs qui accentuent l’importance de la problématique. Nous discuterons des raisons qui ont amené l’instauration d’horaire et d’emploi non standard et finalement nous explorerons quelques pistes de solution qui nous permettront de continuer de nous améliorer en tant que société et de ne pas nous arrêter et se dire « mission accomplie ».

La relation entre emploi et famille et de son évolution au cours des dernières années

La relation entre l’emploi et la famille change tout le temps année après année. Au fil que les milieux de travail, les familles et les sociétés évoluent, la relation évolue avec elle. Au Québec, le changement initial qui nous porte, aujourd’hui, à écrire sur la conciliation emploi et famille est fort probablement l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail dans les années 50.

Souvenez-vous qu’avant ça, le père travaillait et la femme restait principalement à la maison pour s’occuper des enfants et ce que ce soit en ville ou a la campagne.

Dès la première moitié de cette décennie « on estime qu’une femme sur quatre âgée de 25 à 54 ans était active sur le marché du travail » à cette même période à peu près tous les hommes du même groupe d’âge étaient actifs. » Il est aussi possible de remarquer une corrélation entre l’augmentation des femmes sur le marché du travail et les nouvelles technologies dans le domaine des électroménagers qui entraîne une baisse du temps nécessaire aux tâches domestiques. J’ose, par contre, espérer que c’est grâce à la Révolution tranquille, qui a amené un nouveau vent à l’émancipation des femmes. Dès lors, on voit plus de femmes continuer vers les études supérieures et avoir des emplois dans des domaines qu’elles n’avaient pas auparavant. Depuis, l’augmentation des femmes sur le marché du travail se fera de façon presque constante, passant de 24 % en 1953 à 76 % en 1990.

Dès les années 90, les deux parents travaillent dans plus de 70 % des familles au Québec . Dans cette même décennie, on voit aussi une augmentation du nombre de famille monoparentale ou le taux passe même de 16 % au Québec en 2001 à 29 % en 2016. On peut facilement comprendre que les problèmes liés à la conciliation emploi-famille touchent avec beaucoup d’importance le parent en tête d’une famille monoparentale. Le taux des femmes avec enfants, sur le marché de travail, n’ayant pas de conjoints augmentent moins rapidement que ceux avec conjoint, l’aide que peux apporter le conjoint à l’a maison en est pour quelque chose. Bien qu’il augmente plus rapidement, l’augmentation est constante.

Finalement, bien que nous soyons encore en plein milieu de cette pandémie, la dernière année ne manquera pas d’amener de nouvelles visions à la problématique entourant la conciliation travail-famille. Les organisations du monde entier ont dû changer leur façon de faire afin de permettre à leur travailleur d’être à la maison avec leurs familles le temps de plusieurs mois pour ralentir la propagation d’une maladie. Encore aujourd’hui, nous sommes en plein milieu de la pandémie et nous ne pouvons qu’imaginer que ce que cela changera dans le futur pour plusieurs organisations. C’est donc une raison de plus pour ne pas se dire mission accompli, nous ne savons jamais ce que la vie nous apportera, il est donc primordial d’être toujours en évolution et de continuer à vouloir s’améliorer.

Les principaux facteurs qui accentuent l’importance de cette problématique aujourd’hui

Il est difficile de mettre le doigt sur les facteurs qui accentuent l’importance de la problématique conciliation emploi-famille, ce qui est bon pour une famille ne l’est peut-être pas pour une autre. Les programmes de conciliation travail-famille ont évolué au fil des ans, certain ont bien fonctionné d’autres moins, les besoins des familles, mais aussi des employeurs ne sont pas immuable, ils changent année après année. Un changement dans l’une ou l’autre des sphères (famille ou travail) amène souvent un changement, non immédiat, dans l’autre sphère. Le fait que les deux sphères évoluent indépendamment l’une de l’autre accentue la problématique de la conciliation emploi-famille. Pensons à l’arrivée des femmes sur le marché du travail qui a amené les organisations à offrir du travail à temps partiel, par exemple. L’augmentation des deux parents qui travaillent, des familles monoparentales, des familles ayant deux parents du même sexe, de la population vieillissante est aussi des facteurs qui accentuent la problématique de la conciliation emploi-famille.

Nous avons plutôt, brièvement, décrit l’augmentation des femmes sur le marché du travail dès les années 50. Avant ces années, nous devons nous rappeler que le Québec était majoritairement agricole et que donc une majorité des familles constitué du père travailleur, de la mère qui s’occupait des enfants, de la maison et aidant sur la terre et de plusieurs enfants décrits souvent comme une main-d’œuvre gratuite. L’arrivée massive des femmes sur le marché du travail fait

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