Rapport de gestion
Rapport de stage : Rapport de gestion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jihad Âssman • 14 Mai 2020 • Rapport de stage • 10 856 Mots (44 Pages) • 569 Vues
SOMMAIRE :
1 Introuduction : 3
2 L’INNOVATION DANS LES BANQUES : 5
2.1 QUI POUSSE LES BANQUES A INNOVER : 5
2.2 PROPOSITION D’UNE TYPOLOGIE PERMETTANT D’ENGLOBER LA VARIETE DES INNOVATIONS DU SECTEUR BANCAIRE : 8
2.3 METHODOLOGIE MOBILISEE POUR ANALYSER LES INNOVATIONS BANCAIRES ET RESULTATS : 11
2.5 Recueil des données et analyses effectuées : 12
2.6 L’EFFET CASCADE DES INNOVATIONS BANCAIRES : 13
3 INNOVATION OUVERTE ET INDUSTRIE BANCAIRE : 17
3.1 Spécificités bancaires La banque se distingue des autres institutions - financières et non financières. 17
3.2 Exposition au risque systémique 17
3.3 Industrie bancaire en perpétuelle mutation 18
3.4 Innovation ouverte dans le secteur bancaire et conditions d’opportunité 19
3.5 Innovation ouverte dans le secteur bancaire et conditions de cumulativité : 20
3.6 La culture de l’innovation ouverte 23
3.7 INNOVATION OUVERTE : AVANTAGES ET RISQUES POUR LE SECTEUR BANCAIRE 24
3.8 Open innovation dans le secteur bancaire : atouts et avantages 25
3.8.1 Avantages de la collaboration 25
3.8.2 L’architecture ouverte : précurseur en matière d’open innovation 26
3.8.3 Open innovation dans le secteur bancaire : les risques 27
4 Les axes stratégiques pour domaines d’innovation prioritaire : 28
4.1 Axe 1 : Enrichir le role du conseiller bancaire face aux nouveaux acteurs et aux offres digitalisées 29
4.1.1 Les attentes des clients sur les besoins de la banque au quotidian : 29
4.2 Axe 2 : Renouveler l’expérience client grâce à l’empowerment 31
4.2.1 Le « self data » ou partager le pouvoir des données avec les clients 31
4.3 Axe 3 : Conforter laconfiance et la sécurité dans les banques à l’heure du numérique 33
4.3.1 LA BAISSE DU CASH ET LA RECHERCHE DE NOUVELLES CIBLES PAR LES GANGS DE MALFAITEURS 33
4.3.2 L’AUGMENTATION VERTIGINEUSE DE LA CYBER CRIMINALITÉ 33
4.3.3 LA PRISE DE CONSCIENCE DES CONSOMMATEURS PAR RAPPORT AUX CYBER-RISQUES BANCAIRES 34
4.4 Axe 4 : Saisir les opportunités de l’économie collaborative qui s’offrent aux banques 35
4.4.1 AMÉLIORER LE NIVEAU DE CONFIANCE DANS LES FINTECH POUR EN FAIRE UN CANAL PRIORITAIRE 35
4.4.2 DEVENIR UNE SOURCE DE COMMISSIONS POUR LES BANQUES 35
4.5 Axe 5 : L’appréciation des risques et la réglementation 36
4.5.1 IDENTIFIER LES RISQUES 36
4.5.2 FAIRE DE LA RÉGLEMENTATION UN LEVIER D’INNOVATION 37
4.6 Axe 6 : Saisir l’opportunité du Digital pour les collaborateurs 39
4.6.1 ENQUÊTE : DIGITALISATION ET POPULATION RH, LE CONSTAT1 39
5 CONCLUSION : 40
6 BIBLIOGRAPHIE : 42
Introuduction :
Le secteur bancaire a connu de profondes mutations ces vingt dernières années, se traduisant notamment par un renforcement important de l’intensité concurrentielle .
Dans ce contexte plus difficile, les banques doivent trouver des solutions pour rester compétitives, soit en diminuant leurs coûts, soit en tentant de se différencier de leurs concurrents, et l’innovation apparaît alors comme une nécessité stratégique. L’innovation permet en effet de lancer de nouveaux produits sur le marché, qui peuvent fournir à une banque pionnière une avance sur ses concurrents . L’intégration, en amont, de nouvelles technologies permet également souvent de diminuer les coûts d’exploitation . Cependant, en dépit du nombre croissant d’innovations introduites dans le milieu bancaire , la littérature se focalise rarement sur ce secteur. De façon plus générale, les services restent le « parent pauvre » de la littérature en management de l’innovation. La majorité des recherches en management de l’innovation s’intéresse davantage aux innovations technologiques, et en particulier celles développées dans les secteurs des biotechnologies, des semi-conducteurs, etc. Or, les résultats de ces recherches apparaissent difficilement transférables aux services . Par exemple, les critères principaux de mesure de l’innovation technologique, tels que le nombre de brevets ou les budgets de recherche et développement, ne semblent pas être des mesures valides dans les services. De même, l’innovation dans les services est souvent moins tangible, plus humaine et relationnelle que technologique . Enfin, au sein même des services, on peut trouver des formes spécifiques d’innovation (c’est le cas des innovations dites « sur-mesure » qui existent dans de nombreux secteurs de services business to business, mais pas forcément dans le milieu de la banque de détail), qui incitent les chercheurs à se focaliser sur l’étude d’un seul secteur d’activité : l’assurance , les hôpitaux le conseil, etc. Les quelques auteurs qui se sont intéressés aux innovations bancaires se sont soit focalisés sur le seul développement de nouvelles offres soit ils ont considéré que les banques ne pouvaient innover en dehors de l’intégration de nouvelles technologies Il manque donc, à notre avis, un cadre permettant de recenser l’ensemble des innovations en milieu bancaire. L’innovation renvoie à la création de valeur nouvelle, plutôt orientée vers le client mais pouvant également concerner d’autres parties prenantes telles que l’organisation elle-même . Les innovations peuvent ainsi porter sur plusieurs dimensions le concept de service, le processus (système informatique ou méthode de travail), l’organisation (niveau hiérarchique, structure, etc.) et le type de relation externe (nouveaux types d’interface, mise en place d’un médiateur, etc.). Nous considérons qu’il y a innovation dès lors qu’il s’agit d’actions intentionnelles ayant pour objectif de tirer des bénéfices des modifications opérées . En se fondant sur cette définition, cet article a pour objectif de mieux cerner ce que recouvrent les innovations dans le secteur bancaire, de montrer qu’il existe plusieurs catégories d’innovation dans la banque de détail et d’en proposer une typologie Dans une première partie, une revue de la littérature des principaux travaux tant en matière d’innovation dans le secteur bancaire que dans les services en général conduit à la proposition d’une typologie. Celle-ci est, dans une seconde partie, appliquée au cas de la principale banque. Cette étude de cas nous amène également à montrer que le déploiement d’une innovation n’est pas un phénomène isolé dans l’organisation qui la met en place. Nous tenterons donc d’expliquer comment une première innovation peut en déclencher une série d’autres.
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