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Flexibilité Travail Et Emploi

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Par   •  12 Avril 2015  •  1 060 Mots (5 Pages)  •  1 321 Vues

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1 – CERTAINES FORMES DE FLEXIBILITE SONT FAVORABLES A L’EMPLOI…

A – LA FLEXIBILITE LIBERALE EST SUPPOSEE ELIMINER LE CHÔMAGE

Phrase introductive = Certains auteurs affirment que si le capitalisme a su surmonter les crises auxquelles il a été confronté,

c’est en raison de la capacité de ce mode d’organisation de l’économie à s’adapter aux évolutions de son environnement. Dans cette

perspective, la flexibilité semble consubstantielle à l’économie de marché. Mais de quelle flexibilité parlons-nous ?

 Pour les économistes néo-classiques, seule la flexibilité des salaires permet d’obtenir le plein-emploi. En effet, en cas de

chômage, l’offre de travail des salariés est supérieure à la demande de travail des entreprises ce qui devrait entraîner une

baisse du salaire réel. Cette baisse du pouvoir d’achat du salaire a deux effets positifs pour le chômage. Le salaire réel devient

inférieur à la productivité marginale des travailleurs. Embaucher devient profitable ce qui va inciter les employeurs à offrir plus

d’emplois. Du côté des salariés, un certain nombre vont trouver le salaire du marché trop faible par rapport à leurs attentes. Ils

vont renoncer à un emploi ce qui diminue le nombre de demandeurs d’emplois. L’offre et la demande de travail vont donc

s’équilibrer autour d’un nouveau salaire d’équilibre et le chômage va disparaitre si aucun obstacle ne vient troubler le libre jeu

du marché (Doc 5). La pression à la baisse des salaires peut par de plus permettre un partage de la VA plus favorable à l’EBE

et donc offrir des capacités de financement des investissements, ce qui peut stimuler l’investissement des entreprises et donc

mettre fin au « chômage classique » (Théorème d’Helmut Schmidt : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de

demain et les emplois d’après demain. »).

 Par ailleurs les libéraux sont favorables à la flexibilité externe. La flexibilité quantitative externe, qui fait varier les effectifs en

fonction des variations de la demande, et l’externalisation, qui fait varier les contrats de sous-traitance ou d’intérim en fonction

des besoins, ont l’avantage d’ajuster le nombre de salarié aux besoins de la production, ce qui leur permet d’améliorer leur

productivité (plus de production avec moins de travailleurs triés sur le volet et incités à être le plus efficace possible s’ils

veulent décrocher un CDI) de réduire leurs coûts unitaires. Cette baisse du coût du travail doit permettre de réduire les coûts

de production, donc les prix. Les entreprises résidentes seront donc plus compétitives, ce qui peut développer la demande

externe, les exportations et l’emploi dans les secteurs tournés vers l’exportation. Ces baisses de prix jouent également

favorablement sur le pouvoir d’achat et la demande interne. L’ajustement de l’emploi à court terme devrait donc avoir des

effets positifs sur la quantité d’emploi à long terme et sur la réduction du chômage (Doc 1 et 6).

 En conséquence, les pays développés ont essayé de flexibiliser leur marché du travail à partir des années 1980. On va rendre

aux entreprises la liberté d’embauche et de licenciement. On va réduire les droits syndicaux. On va diminuer, voire supprimer

le salaire minimum. On va baisser les allocations chômage pour inciter les chômeurs à accepter les emplois qui se proposent

et éviter la « trappe à l’inactivité ». Les contrats précaires (CDD, Intérim, contrats aidés) et le temps partiel se sont rapidement

développés permettant aux entreprises de s’adapter rapidement aux variations de la demande sans coûts d’ajustement de la

main-d’œuvre

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