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Synthèse économie cours de BTS CI

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Par   •  16 Novembre 2019  •  Cours  •  1 737 Mots (7 Pages)  •  747 Vues

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1. LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

A LA PROGRESSION ET LE CHANGEMENT DE NATURE DE CES ÉCHANGES

Le commerce international (somme des exportations ou importations mondiales de biens et de services) a explosé pendant la seconde moitié du 19e siècle. Sa valeur a été multipliée par 100 pendant cette période. En 2016, il a progressé de 1,3 % en volume pour atteindre près de 22 000 milliards de dollars. Traditionnellement, on distingue au sein du commerce international les échanges de marchandises (les échanges de biens) et ceux de services.

Les échanges internationaux de marchandises représentent en 2015 plus de 77 % de la valeur des échanges (16 500 milliards de dollars). Le volume et la progression de ces échanges sont principalement imputables aux produits manufacturés qui représentent près de 70 % des exportations de marchandises. Environ la moitié de ces échanges de produits manufacturés concerne les machines et matériels de transport. Les échanges de produits agricoles stagnent à un niveau d'environ 10 % des exportations de marchandises depuis 2000 et les produits minéraux (combustibles) ont une part qui oscille entre 10 et 20 % en fonction de l’évolution de leur cours.

Les échanges internationaux de services ont une valeur plus faible que les échanges de marchandises (4 800 milliards de dollars en 2015) mais connaissent une progression importante et régulière. Leur part dans les échanges internationaux progresse régulièrement (plus de 20 % du commerce international en 2015). Les principaux services échangés sont les services commerciaux (transports, voyages) mais leur part diminue chaque année au profit des services d’informatique et d’information, des services d’assurances et des autres services aux entreprises.

Depuis 2012, le commerce international a considérablement ralenti après une accélération très nette entre 1990 et la crise de 2008. Les experts de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) envisagent que les échanges commerciaux continuent à croître faiblement dans les années à venir, en raison d'une baisse de la demande au niveau mondial mais aussi de la multiplication des politiques protectionnistes dans différentes régions du monde.

B. LE CONTRÔLE DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX PAR QUELQUES PAYS

Les statistiques des échanges mettent en évidence une polarisation (ou concentration) géographique des échanges internationaux, tant sur le plan des marchandises que des services.

Les principaux acteurs des échanges internationaux sont les pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie (pays de la Triade). En particulier, la Chine, les États-Unis et l’Allemagne occupent une place importante dans les échanges internationaux, tant pour les importations que les exportations.

On observe que la distance reste un obstacle aux échanges : les flux interrégionaux de marchandises entre l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie (les trois flux interrégionaux les plus importants) représentent seulement un quart des échanges mondiaux. Les flux commerciaux intrarégionaux sont plus importants. L’Europe est la région où ces échanges intrarégionaux représentent la part la plus élevée (un tiers du commerce mondial de marchandises), suivie par l’Asie et l’Amérique du Nord. Les échanges intra régionaux pratiqués par ces trois zones représentent au final plus de la moitié du commerce mondial de marchandises

Cette polarisation est toutefois en pleine évolution. En effet, la répartition géographique des échanges a connu des évolutions importantes. Ces bouleversements s’expliquent par l’émergence des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) dans le commerce mondial. Cet ensemble de pays connaît une croissance économique et démographique forte comparativement aux autres pays. Ils occupent donc une place grandissante dans les échanges.

Ainsi, en 2015, la Chine était le 1er exportateur mondial et le 2e importateur mondial de marchandises. Cependant, comme la plupart des autres pays, les BRIC sont affectés ces dernières années par le ralentissement économique mondial et certains d'entre eux, comme le Brésil ou la Russie, sont même entrés en récession.

2. LA MESURE DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

A LA MESURE PAR DES INDICATEURS D’OUVERTURE ÉCONOMIQUE

L’implication d’un pays dans les échanges internationaux se mesure à l’aide des montants de ses exportations et de ses importations. En comparant ces valeurs, on peut déterminer le solde des échanges entre deux pays, sur l’ensemble de leurs échanges ou pour une catégorie de produits en particulier.

D’autres indicateurs, comme le taux d’ouverture ou le rapport commerce sur PIB permettent de comparer ces flux d’échanges avec la valeur du PIB et favorisent une appréciation des échanges au regard de la « taille » économique de chaque pays.

L’utilisation de ces indicateurs met en évidence que le PIB est un facteur explicatif de l’ouverture aux échanges.

En effet, plus un pays produit de biens et de services, plus il aura la nécessité d’en exporter.

Par ailleurs, un PIB important signifie également des revenus importants dans un pays, ce qui peut stimuler la demande de produits importés. Toutefois, l’importance du PIB n’explique pas nécessairement l’implication dans les échanges.

En effet, la population d’un pays permet aussi de comprendre son intégration dans les échanges mondiaux. Un pays ayant un PIB important peut réussir à écouler sa production sans recourir massivement aux exportations lorsque sa population est importante, son ouverture aux échanges peut en être réduite (cas des États-Unis).

Inversement, un pays dont la population est faible va souvent rechercher à s’ouvrir aux échanges même si le niveau de son PIB reste relativement modeste (cas de la Belgique).

On peut aussi souligner que ces indicateurs d’ouverture donnent une mesure globale. Celle-ci doit être affinée selon les secteurs. L’ouverture économique n’est en effet pas la même pour chaque secteur d’activité. Certains d’entre eux, par la nature des produits concernés,

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