Cours bts francais commemoration
Fiche : Cours bts francais commemoration. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nathalie Cabour • 28 Septembre 2016 • Fiche • 601 Mots (3 Pages) • 822 Vues
Je me souviens
De la commémoration
Etude du dossier de l’examen 2016 – Quelques points à retenir
- Définition de commémoration
Cérémonie destinée à rappeler le souvenir d’une personne, d’un événement.
Développements
Si l’on prend le terme sous son aspect étymologique, l’idée de commémoration marque résolument l’association. Le préfixe « co-» signifie « ensemble ». Commémorer, c’est donc littéralement « se souvenir ensemble ». Rien, dans la définition du mot « commémoration », ne limite son action aux cérémonies publiques. On pourra imaginer des commémorations d’ordre personnel, dans le cadre familial par exemple. Toutefois, le terme s’emploie le plus souvent dans le cadre de célébrations de grande envergure (locale, nationale…). C’est cet angle qui est abordé par le dossier. L’idée de cérémonie débouche sur le caractère solennel de la commémoration. Cela peut faire signe vers un rite (la commémoration des morts le 2 novembre, par exemple, dans la religion chrétienne), ou en tout cas l’organisation précise d’un événement (cf. les cérémonies du 11 novembre, du 8 mai… pour commémorer les armistices des deux guerres mondiales).
Observations et prolongements
Choisissez un événement commémoratif récurrent (annuel). Observez, sur deux ou trois années, le déroulement de la cérémonie organisée. Quels sont les éléments constants ? Y a-t-il des variations ?
Observez les événements constants : en quoi consistent-ils ? quel rôle jouent-ils dans la cérémonie ? Observez les éventuelles variations : qu’apportent-elles ? qu’est-ce qui peut les justifier d’après vous ? D’une manière générale : dans quelle mesure peut-on trouver une dimension symbolique aux cérémonies de commémoration ? Que pensez-vous de la réception de ces symboles par les participants ou les assistants à la commémoration (selon l’époque) ?
- La commémoration, événement unificateur
Le dossier souligne un élément important de la commémoration : son caractère unificateur.
Développements
En effet, en donnant à commémorer un événement à un groupe, on donne à voir à chacun cet événement sous le même aspect. On crée ainsi un consensus autour de cet événement. Ce consensus ne peut cependant qu’être limité à une communauté plus ou moins restreinte, qui se retrouve autour d’une même histoire et de mêmes valeurs.
Observations et prolongements :
Faites varier vos points de vue : connaissez-vous des cérémonies de commémoration qui ne se jouent que très localement en France ? (à l’échelle d’une ville, d’une région tout au plus). Pour un même événement transnational : observez les différentes cérémonies de commémoration selon les différents pays. En quoi se ressemblent-elles ? En quoi diffèrent-elles ? Sauriez-vous trouver les raisons de ces différences ?
- Problèmes et limites de la commémoration
Deux problèmes semblent se dessiner concernant la commémoration.
Développements
Le premier découle de la rubrique précédente. Si la commémoration doit créer un consensus autour d’un événement, elle ne permet pas de remise en question : l’événement s’abstrait de la démarche historique. Il y a une reconnaissance par la communauté de l’importance de l’événement ou de la personne commémorée. Cette démarche peut être la porte ouverte à l’endoctrinement : dans les régimes totalitaires, les cérémonies de commémoration ont ainsi pu contribuer au développement de l’idéologie politique. L’autre problème concerne la question de l’utilité de la commémoration : au-delà de son caractère unificateur, qu’apporte ce retour sur le passé, parfois douloureux ? Les philosophes s’interrogent sur l’efficacité du « plus jamais ça ». La commémoration empêche-t-elle l’avènement de périodes troublées ? Probablement pas sans une compréhension réelle des événements, c’est-à-dire un regard critique sur eux.
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