Qui crée la richesse nationale ?
Cours : Qui crée la richesse nationale ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Barthélémy Jessica • 12 Février 2018 • Cours • 1 616 Mots (7 Pages) • 499 Vues
CHAPITRE 1 : Qui crée la Richesse nationale ?
Aujourd’hui, la croissance économique semble s’assimiler à la richesse nationale.
Tous les chefs de gouvernement vont considérer la croissance comme étant une priorité absolue. Celle-ci va se traduire non seulement par une augmentation du budget de l’État mais aussi par une réduction du chômage.
Le phénomène de croissance est mesuré par le PIB.
Qu’est-ce que la croissance ? Pourquoi est-elle si importante ? Et comment la mesure-t-on ?
Pour produire une entreprise a nécessairement recourt à deux facteurs de production. Le facteur travail qui s’apparente à la main d’œuvre utilisée et le facteur capital qui fait référence aux investissements réalisés. Certains économistes vont affirmer que l’origine principale de la production et de la croissance n’est ni le travail ni le capital : il s’agirait du progrès technique.
Quelles sont les origines de la croissance économique ?
- La richesse nationale : la croissance.
- Qu’est-ce que la croissance économique ?
Selon François PERROUX, économiste français du XXe siècle, la croissance économique se définit comme l’augmentation sur une longue période de la production des entreprises installées sur le territoire national. La notion de croissance est souvent assimilée à la richesse nationale.
Il est important qu’il y est croissance économique pour deux raisons essentielles :
[pic 1]
- Réduction du chômage : avec 4 millions de demandeurs d’emploi et donc 10% de la population active au chômage, il semblerait que la croissance soit une priorité.
- Le développement fait référence au bien-être de la population. Il se matérialise par les infrastructures (route, autoroute, pont…) mais aussi par les écoles et les hôpitaux.
Il est donc important qu’il y ait croissance pour le bien-être de la population.
- Comment mesure-t-on la croissance économique ?
Le PIB est la mesure de la croissance. Il va correspondre à la somme des valeurs ajoutées des entreprises installées en France. Il s’agit d’un agrégat (outil de mesure) quantitatif calculé en unité monétaire. Si le PIB augmente d’une année à l’autre, alors il y a croissance. Par contre si le PIB diminue il y a récession (= diminution des profits des entreprises). Le PIB va prendre en considération les grandes entreprises (les Firmes) et les PME.
Le PIB en 2016 représentait 1880 milliards d’euros soit une augmentation de 0,3% par rapport au PIB de 2015.
France : PIB 2016 → 0,3% (croissance faible)
Chine : PIB 2016 → 6% (croissance explosive)
France : PIB DE 1948 À 1973 → 5% (croissance explosive)
Chiffre d’affaires : ce qui a été vendu par l’entreprise
- Consommations intermédiaires : le coût des marchandises, les factures (électricité, location…)
= Valeur ajoutée : un solde pris en compte au sein du PIB
- Salaires
- Taxes (en particulier la TVA)
= Bénéfices
Le PIB est cependant reconnu comme étant un indicateur imparfait ; il va omettre de prendre en considération 3 variables importantes dans le domaine économique et social :
- Économie souterraine : il s’agit du travail illicite et des trafics (drogue, arme et prostitution).
- La non prise en considération des externalités négatives : une externalité négative est un effet externe dont un ou plusieurs agents seront à l’origine et qui va nuire à une collectivité. Le PIB va mesurer la production mais ne va pas mesurer les dégâts environnementaux qui découlent de cette production.
[pic 2]
La situation est paradoxale : la croissance semble mener à l’amélioration du bien-être mais aussi à la détérioration de ce bien-être (chapitre 2).
- La limite la plus importante au PIB est la non prise en considération du bien-être.
Ce n’est pas parce que le PIB est élevé et que le taux de croissance est explosif que l’on vit forcément bien au sein d’une nation (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Le PIB ne mesure donc pas le bien-être ; c’est l’IDH (Indicateur de Développement Humain) qui va apprécier le bien-être au sein d’une population. 3 variables sont utilisées au sein de l’IDH : l’espérance de vie, le taux d’alphabétisation à l’âge adulte et le revenu annuel ou mensuel moyen.
[pic 3]
- Aux origines de la croissance.
Il est important de pouvoir identifier les origines de la croissance. En effet pour qu’il y ai croissance il faut tenter d’améliorer ses sources.
La croissance étant assimilée à la production, il convient d’en identifier les origines.
[pic 4]
- Les facteurs de production :
- Le facteur travail :
Le facteur travail s’assimile à la main d’œuvre utilisée au cours du processus de production (il s’agit donc des salariés).
Au XVIIIe siècle un économiste Écossais, Adam SMITH, va mettre en évidence la théorie de la division du travail. Avec la manufacture d’épingle, SMITH va prouver que spécialiser les ouvriers conduira à une augmentation de leur productivité, à une augmentation de la production et donc à la croissance économique.
Production (quantités produites) ≠ productivité (efficacité (quantité produite par rapport au temps)).
SMITH a donc prouvé que le travail était à l’origine de la croissance.
- Le facteur capital :
Le facteur capital fait référence aux investissements réalisés par les entreprises dans le but de produire davantage et donc de faire des bénéfices. Un investissement est une dépense dans le présent et peut être matériel (machines, véhicules, locaux) ou même immatériel (publicité, brevet, stage de formation).
Au XXe siècle, un économiste anglais, John Maynard KEYNES a mis en évidence que le facteur capital était une source de croissance à partir d’une théorie appelée la demande effective. La demande effective correspond à une demande anticipée de la part des entrepreneurs concernant la consommation des ménages. Selon KEYNES, les entrepreneurs doivent investir lorsque la demande de consommation des ménages leur envoie un signal (ex : car de tourisme).
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