Point d'équilibre
Analyse sectorielle : Point d'équilibre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar • 24 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 568 Mots (3 Pages) • 679 Vues
Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité correspond au niveau d'activité minimum à partir duquel l'activité d'une entreprise devient rentable. Soit le moment à partir duquel les recettes obtenues couvrent l'ensemble des frais (fixes ou variables) exposés par elle.
Au-delà de ce seuil, l'entreprise est réputée accéder à la zone enviable du bénéfice. La valeur de ce seuil peut être exprimée en volume produit, en Chiffre d'affaires encaissé ou en périodes temporelles (années par ex.)
Comment le calculer ?
Cette méthode est la plus simple à exprimer : le seuil de rentabilité d’une activité est atteint quand le chiffre d’affaires est égal au montant des charges mobilisées par cette activité. Les charges comprennent les charges fixes et les charges variables. Les charges fixes correspondent aux charges indépendantes du niveau d'activité (exemple : frais de structure, amortissements, etc.) ; tandis que les charges variables varient proportionnellement au niveau d’activité (exemple : main d’œuvre, matière première, etc.). Mathématiquement, cela s’exprime ainsi :
Le seuil de rentabilité est obtenu quand le chiffre d’affaires du produit dépasse ses coûts variables et la somme des frais fixes imputés arbitrairement. Cette méthode est la même que la première, mais souligne la marge réalisée plutôt que le chiffre d’affaires.
Le point mort
Le seuil de rentabilité est principalement calculé en monnaie. Mais il peut être converti en quantités produites ou en nombre de jours de chiffre d’affaires. De même, on peut déterminer la date à partir de laquelle l’entreprise atteint son seuil de rentabilité. Dans ce cas, cette date représente le « point mort ».
• Si le produit est vendu 40 euros et le seuil de rentabilité atteint quand le chiffre d'affaires arrive à 2 500 euros, le seuil est atteint à 63 produits vendus.
• Si le chiffre d’affaires annuel du produit est de 10 000 euros, il est atteint en trois mois de ventes, sous l'hypothèse que le produit est vendu régulièrement tout au long de l’année.
Point forts et faibles :
En tant que système normatif, il ne représente qu’une simplification de la réalité. Les méthodes peuvent être différentes d’une entreprise à l’autre.
La validité du modèle dépend de la qualité du calcul de la marge et du choix des données notamment en matière de coûts (niveaux et répartition entre couts fixes et variables). En cas d'activités multiples, impliquant des sites multi-production et/ou des fonctions partagées il convient de déterminer comment répartir ou non les coûts fixes ou variables entre différents services ou produits.
Le système utilisé ne peut être considéré comme indéfiniment linéaire. La dynamique de la réalité impose que l'on intègre deux effets : l’hétérogénéité des économies d’échelle et l’effet de seuil.
• L’hétérogénéité des économies d’échelle : Certaines circonstances peuvent faire que les productions peuvent être accrues sans augmentation des coûts.
Ainsi, doubler la cadence d’une machine ne double pas forcément le coût d’entretien, la consommation d’énergie ou le nombre d’ouvriers affectés à cette machine. On voit même que la production d'une unité supplémentaire baisse : le coût marginal de production est plus faible que le coût initial.
• Les effets de seuil : Les capacités de production des machines ne sont pas illimitées. Pour produire au-delà de ces capacités il faut acquérir une capacité de production supplémentaire, ce qui va accroitre l’investissement, le besoin d’espace, le montant des ressources à mobiliser. Et dans les premiers temps de la mise en place du nouvel investissement les coûts ont tendance à augmenter plus rapidement et plus fortement que l’augmentation de production envisagée, etc.
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