Les politiques commerciales mondiales
Synthèse : Les politiques commerciales mondiales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chaniolo • 9 Mars 2022 • Synthèse • 630 Mots (3 Pages) • 607 Vues
SYNTHÈSE Les politiques commerciales mondiales
Le libre-échange s’est rapidement imposé comme le dogme dominant sur la scène internationale : d’un monde clos, aux frontières bien gardées, s’est substitué un monde ouvert, aux contours imprécis et aux échanges continus, le tout dans une forte interdépendance.
C’est ainsi que le libre-échange a favorisé la mondialisation (et inversement). Maintenant se pose la question de savoir qui doit réguler les échanges et comment ?
Le libre-échange : bienfaits et méfaits.
Le libre-échange a permis une hausse généralisée du niveau de vie. C’est en effet grâce aux échanges mondialisés que de nombreux pays ont pu sortir de la pauvreté. De 2 milliards de pauvres en 1950, nous sommes aujourd’hui tombés à “seulement” 800 millions d’individus vivant avec moins de 1,90$ par jour. Le libre-échange a donc accru les richesses mondiales, c’est un fait. Aujourd’hui, les pays qui ne sont pas intégrés à l’échange international sont en retard de développement et accumulent les lacunes.
Il serait cependant malvenu de considérer le libre-échange comme une “solution miracle” car il est aussi hautement critiquable. Tout d’abord, nous pouvons nous interroger sur le “choix” du libre-échange et s’il n’est pas plutôt subi. Ainsi, certains pays disposant pourtant de richesses importantes, ne disposent pas d’appareil productif digne de ce nom. On peut aussi remarquer que le libre-échange, s’il accroît les richesses, accroît aussi les inégalités (entre les pays et dans les pays). Enfin, le libre-échange n’est pas spécialement écologique et repose donc sur un équilibre fragile. Nous pouvons ainsi remarquer que si aujourd’hui moins de personnes meurent de malnutrition (moins de pauvreté), nous arrivons à une situation où les maladies de surnutrition ou mauvaise-alimentation (diabète) tuent davantage que la famine.
La tentation protectionniste.
Le contraire du libre-échange s’appelle le protectionnisme. C’est une doctrine qui vise à mettre des “barrières” à l’entrée de son marché intérieur afin de renchérir le prix des produits importés pour protéger les industries nationales, et donc -in fine - l’emploi. Les barrières peuvent être tarifaires (des droits de douane, péages) mais le libre-échange les réduit de plus en plus à peau de chagrin. C’est pourquoi des barrières non-tarifaires sont mises en place. Elles prennent la forme de normes, de quotas, labels mais aussi de subventions.
Le protectionnisme peut être utile pour protéger des industries naissantes (qui sont encore fragiles), des industries vieillissantes (afin de sauvegarder l’emploi), les industries stratégiques (nucléaire, armement…) ou encore garantir un certain niveau de qualité d'un produit importé.
Cependant, le protectionnisme se traduit toujours comme une taxe que paye le consommateur et par une rente pour les industries nationales qui ne sont alors pas incitées à innover et investir. On peut également remarquer que sous l’apparence du libre-échange, un protectionnisme déguisé voit le jour. Ainsi, la Chine est, en 2019, le pays qui a pris le plus de mesures protectionnistes tout en étant le premier
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