Le vieillissement de la population
Dissertation : Le vieillissement de la population. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar citron2 • 4 Février 2018 • Dissertation • 1 866 Mots (8 Pages) • 753 Vues
ECO 3003 |
Économie du travail |
Travail noté No 1 deuxième partie
La précarité d’emploi et les emplois atypiques
Nom : Robillard Prénom : Maude
Adresse : 14534 Bernard-Geoffrion app 104
Ville : Montréal Code postal : H1A 0B6
Adresse électronique : maude.robillard9204hotmail.ca
Nom de la personne tutrice : David Rolland
Date d’envoi 14 mars 2017
Réservé à l’usage de la personne tutrice
Date de réception
Date de retour
Note
[pic 1]
Introduction
La mondialisation de l’économie et des marchés financiers, la demande de biens et services de plus en plus diversifiée de la part des consommateurs, ainsi qu’une augmentation de la compétition sur le marché mondial ont pour effet de forcer les entreprises à adopter de nouvelles stratégies pour demeurer compétitives.
La flexibilité de l’organisation du travail fut alors une des solutions mises en œuvre par les entreprises afin de demeurer prospères. Par contre, ces modifications au niveau de l’organisation du travail amenèrent des changements importants pour les salariés qui doivent maintenant composer avec des emplois moins stables, les plaçant en précarité d’emploi.
Bien que ces changements au niveau de la structure de travail soient essentiels aux entreprises pour permettent leur survie, la précarité d’emploi peut également avoir des effets négatifs pour les employeurs.
Le fait d’avoir un changement de personnel élevé, amène des coûts additionnels pour la formation, le recrutement, la mobilisation et la motivation du personnel. Ces emplois précaires se définissent comme « des emplois n'assurant pas de stabilité à long terme au travailleur et le rapprochant de plus en plus d'une situation où il n'occupe plus d'emploi. »[1]
Pour bien comprendre le statut d’emploi est précaire, le concept de qualité d’emploi sera abordé ainsi que la hausse du nombre de travailleurs autonomes, le travail à temps partiel et l’augmentation des emplois atypiques. Un parallèle sera également fait entre la précarité des emplois et la conciliation emploi-famille.
La qualité d’emploi et les emplois précaires
Au Québec, en 2007, 61,8% de la population active occupait un emploi[2]. Une grande majorité de ces travailleurs passent de longues heures sur leur lieu de travail, d’où la pertinence de parler de la qualité de l’emploi. Pour bien comprendre ce qui définit un emploi précaire, il faut établir ce qu’est un emploi de qualité.
On définit la qualité de l’emploi par: « le fait d’offrir une bonne ou mauvaise rémunération, qu’il s’effectue dans des conditions saines ou dangereuses pour la santé. »[3]
Le concept de qualité d’emploi est un peu plus complexe et regroupe six grandes catégories :
- Le salaire;
- La santé et sécurité au travail;
- la diversité et équité;
- La formation et éducation;
- La conciliation emploi-famille.[4]
Selon une étude menée par la banque CIBC en 2015, le Canada a atteint une baisse record de l’indice de qualité d’emploi[5] qui mesure trois facteurs :
- La répartition des emplois à temps plein et partiel;
- L’écart entre les travailleurs autonomes et salariés;
- Le classement salarial des emplois rémunérés à temps plein dans plus de cent groupes de différents secteurs[6].
Cette baisse de la qualité d’emploi s’explique entre-autre par une augmentation plus rapide des emplois à temps-partiel, versus des emplois à temps plein.
La hausse des travailleurs autonomes sans sécurité d’emploi contribue également à faire diminuer l’indice de qualité d’emploi.
Ce chiffre alarmant démontre, que malgré la création de nouveaux emplois, ceux-ci sont de moindre qualité et plus précaires pour les travailleurs.
Les emplois précaires peuvent avoir de nombreuses conséquences pour les salariés.
Des études démontrent un lien direct entre ce type d’emploi et des répercussions négatives au niveau de la santé mentale.
Le travail précaire est souvent synonyme d’efforts physiques, et représente donc plus de risques au niveau de la santé et de la sécurité au travail.
Dans le rapport Dean du comité consultatif d’expert de la santé et de la sécurité du travail en Ontario on mentionne que : « ce risque accru peut être attribuable, en partie, à un manque d’expérience ou de formation sur l’emploi exercé ou les dangers en cause, un manque de connaissance sur les droits en matière de santé et de sécurité au travail, de même que la crainte de perdre son emploi, ou dans certains cas, d’être expulsé ».
Un revenu se situant près du salaire minimum peut également avoir des effets négatifs sur les employés et leurs familles.
Occuper un emploi à faible salaire signifie que les employés doivent souvent occuper deux emplois, ou travailler davantage pour réussir à subvenir aux besoins du ménage, augmentant ainsi le risque de tomber malade ou de souffrir de fatigue.
Dans un même ordre d’idée, les assurances pour les soins médicaux ou médicaments d’ordonnance ne sont généralement pas fournit par l’employeur.
Gagner un salaire moindre et défrayer les coûts des médicaments peut forcer certains employés à ne pas suivre les traitements appropriés d’où risque d’aggravation de leur situation et de celle de leur famille. Un emploi précaire peut mener à un niveau de stress important (horaires imprévisibles), rendant ainsi difficile la conciliation emploi-famille.
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