Le spleen
Mémoire : Le spleen. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Phoenix-Alex • 13 Octobre 2021 • Mémoire • 760 Mots (4 Pages) • 333 Vues
Lecture linéaire de « Spleen »
Introduction :
- Charles Baudelaire, poète modernité inclassable, pas tout a fait romantique, ni parnassien, précurseur du symbolisme.
- Recueil les Fleurs du Mal, au titre oxymorique, 1ère parution 1857, poursuite en justice, condamné à retirer 6 poèmes, 2ème parution 1861. La quête d’un héros poète cherchant à dépasser l’antagonisme du spleen et l’idéal pour atteindre la beauté absolue.
- « Spleen », poème première section FdM, intitulé « Spleen et Idéal ». dernier des 4 poèmes à porter le titre « Spleen » de cette 1ere section. Désigne mélancolie en anglais
- 5 quatrains d’alexandrins, évoque la phase ambigüe du mal-être baudelairien.
- Organisation dramatique en trois actes de cette crise :
- strophe 1, 2, 3 : c’est la montée de la crise.
- strophe 4 : explosion de la crise
- strophe 5: victoire de la folie
Prbl : Nous verrons comment ce paysage mental révèle la violence d’une crise de Spleen.
La montée de la crise : les strophes 1, 2 et 3
- 3 premières strophes → montée crise, développe paysage mental, reflète angoisse baudelairienne. Toutes les strophes commencent par une proposition subordonné de temps commençant de marnière anaphorique par l’emploi de l’expression « quand », cela nous fait ressentir un sentiment d’oppression.
-1ere strophe :
- vers 1 : le ciel est un ciel d’étouffement et non de l’idéal car « le couvercle montre un étouffement moral et un écrasement physique. « bas et lourd » ainsi que « couvercle » prouve l’accablement. En outre, la succession des mots à une syllabe est tout aussi pesante.
- vers 2 : La souffrance se fait ressentir par l’emploi du participe présent à valeur durative. De plus, l’oppression est surtout liée aux « longs ennuis », ayant un pluriel significatif, signifiant une souffrance ontologique. Par ailleurs, l’emploi du terme « en proie » montre un poète passif, livré à la souffrance.
- vers 3 : la verticalité descendante est mélangée à une circularité, ce qui est le signe d’une claustration totale comme le prouve la locution « Et que de l’horizon embrassant tout le cercle ».
- vers 4 : débute par l’inquiétude de l’anonymat de l’impersonnel « il ». De surcroît, l’expression « jour noir » est un oxymore, il désigne la contamination du mal, qui est symbolisé par l’obscurité.
- 2eme strophe :
- nous avons pu remarquer une chute, après l’emploi du terme « ciel », car il s’agit de la « terre ». Ensuite, on aperçoit une métamorphose du paysage ainsi que le prouve l’expression « est changée ». Plus encore, « l’Espérance » est allégorisée par la majuscule puis à une comparaison de « chauve-souris », qui est un animal hantant le bestiaire mélancolique, qui est le Spleen en français.
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