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Le risque de liquidité

Dissertation : Le risque de liquidité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2016  •  Dissertation  •  633 Mots (3 Pages)  •  781 Vues

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Le  risque de liquidité

        La crise de 2007 a montré que le risque de liquidité peut constituer, s’il  est  sous-estimé, une variable très dangereux pour un système financier.  Raison pour laquelle les banques doivent toujours faire attention pour ne pas tomber dans ce piège.

        Le risque de liquidité se définit comme étant l’incapacité de d’acheter ou de vendre les actifs sur le marché financiers sans causer la perte de ceux-ci.

        Etant donné que les banques cherchent toujours des investissements les plus rentables et que ces investissements sont le plus souvent à long terme, constituant ainsi des actifs illiquides et sachant aussi que les déposants peuvent à tout moment demander le remboursement de leur fonds, constituant un passif à forte exigibilité, les banques peuvent se retrouver dans une situation de instabilité, dans la mesure où elles ne seront pas en mesure de faire face à ces dettes.

        On distingue deux types de liquidités : la liquidité de financement et de marché.

        La liquidité de financement correspond à la détention des actifs convertibles en numéraire permettant de faire face aux retraits à court terme.

        Le risque de liquidité de financement  c’est bien entendu l’incapacité des banques à faire face aux retraits sans qu’il ait des pertes de valeur de ces actifs.  

         La liquidité de marché consiste à vendre et acheter les actifs sur le marché financier sans qu’il ait une incidence sur leurs prix. Ici on parle de l’efficacité du marché financier.

        Le risque de liquidité de marché c’est l’impossibilité de mobiliser les actifs, ici on parle d’un marché inefficace.

        On remarque que la vulnérabilité des banques se trouve dans leurs bilans, ce que peut l’amener à  illiquidité et l’insolvabilité. Il faut tout de même préciser que, malgré la confusion souvent faite entre ces deux éléments, elles sont des variables distinctes.

        Comme on l’a cité ci-dessous, les banques cherchent toujours des rentabilités élevées, ainsi elles sont amenées a investir sur des actifs à long terme, dans ce cas banque se trouve avec un bilan stable où la valeur de l’actif est supérieure à celle du passif.

        Mais la banque peut se retrouver dans la nécessité de fonds pour faire face aux retraits inattendus et  étant donné que les actifs ne sont pas encore à leur échéance, ils sont donc illiquides.

 La banque devra alors liquider ses actifs sur le marché, mais à force de vouloir vendre les actifs dans un si court délai, la valeur des actifs peuvent subir des pertes, dans ce cas on se trouve avec une baisse de la valeur de l’actif, la banque est alors insolvable, elle doit donc augmenter son capital pour équilibrer ses comptes.

La panique des déposants et les ruées sont les conséquences d’illiquidité, et conduisent les banques à l’insolvabilité.

Pour résoudre ce problème d’illiquidité, Diamond et Dybving ont proposé le marché interbancaire comme solution, autrement dit l’échange des liquidités entre banques en cas de besoin.

Mais deux autres auteurs ont montré les limites de cette solution, Bhattacharya et Gale, tout démontrant qu’en ayant le soutien des autres banques, les banques peuvent ne pas prendre des mesures pour éviter de tomber dans l’illiquidité.

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