Le pot de terre et le pot de fer
Cours : Le pot de terre et le pot de fer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 03682 • 31 Mai 2019 • Cours • 882 Mots (4 Pages) • 536 Vues
Gabriel Wagner 6ème3
Lorenzo
face au volcan Vésuvio
Il était une fois un petit village appelé San Geminiano où vivaient des gladiateurs forts et courageux, des hommes à chevelure épaisse et brune et des enfants qui couraient pieds nus dans les champs d’olivier. Lorenzo, le plus valeureux des hommes, avait épousé Maria, la fille aînée du boulanger .Ils avaient deux enfants, des jumeaux qui s’appelaient Romulus et Rémus. Ils passaient leur journée à jouer aux gladiateurs, imitant leur père .Leur fidèle chien était pour eux un lion qu’ils devaient battre. Leur parents étaient très fiers et très heureux de leur famille. Tout le monde dans le village connaissait Rémus et Romulus car ils étaient les fils de Lorenzo, le chef des gladiateurs de cette province. Rémus était fort, musclé et beau. Ses cheveux marron, bouclés, épais tombaient sur des épaules carrées et fortes. Ses yeux bleus comme les cieux perçaient l’horizon. Il portait les mêmes habits que son père qu’il adorait. Son frère, lui, était brun et les deux garçons se ressemblaient tellement qu’il était difficile de les distinguer.
Mais, un jour du mois d’août, la chaleur fut particulièrement accablante. Les habitants eurent soudain peur que le volcan Vésuvio explose. Les deux enfants de Lorenzo jouaient au gladiateur dans la vallée au pied du volcan. Ils entendirent un bruit sourd et ils sentirent la terre trembler. Romulus et Rémus coururent le dire à leur père qui ne les crut pas. Alors, les deux enfants dirent aux paysans que le volcan allait exploser; eux non plus ne les crurent pas. Vésuvio se trouvait à un kilomètre du village, il était majestueux, il mesurait vingt mètres et était immense. Cinq minute plus tard, le volcan crachait de la lave et le ciel se mit à rougir.
Alors que les habitants paniquaient et hurlaient, Lorenzo alla chercher de l’aide. Il savait que son grand-père, ancien marin, possédait un chaland gallo-romain dans le port du village. Il emmena avec lui quelques gladiateurs, de la nourriture et du vin, quelques olives et autres produits qu’ils offriraient à la personne qui saurait les aider à éteindre le volcan à tout jamais. Son long bateau, baptisé MAGNUS PREMIER, mesurait trente-cinq mètres, avançait grâce à ses soixante-dix rames en bois noir d’Afrique; un drapeau rouge et blanc sur lequel trônait un aigle royal annonçait l’arrivée de l’équipage. Trois grandes voiles blanches et vingt-quatre boucliers rendaient MAGNUS PREMIER le plus beau bateau de la Méditerranée. Lorenzo prévoyait un voyage de six mois et douze jours vers l’Est-une région d’Asie dont son grand -père lui avait parlé. Un soir d’été, une tempête frappa le bateau si fortement que Lorenzo décida de faire escale au premier port trouvé. Ce fut difficile et dangereux dans le noir, mais au bout de trois heures de lutte, le groupe arriva dans un port isolé, sombre et silencieux. Lorenzo et ses hommes avaient soif, faim mais aussi peur. Ils cherchèrent un abri pour la nuit. Après deux heures de marche, ils trouvèrent un groupe d’habitations qui n‘avaient pas l’air solides. Des nomades! Lorenzo s’approcha lentement vers le chef qui le regardait droit dans les yeux. Les deux hommes n’échangèrent aucun mot quand soudain Lorenzo tendit le panier d’olives. A ce moment-la, Pi (c’était le chef) ordonna aux habitants de sortir de leurs cases et de venir saluer les nouveaux invités. Ils étaient nus ou presque, musclés, à la peau noire et avaient de longs cheveux tressés. Ils parlaient une langue appelée Zoulou et priaient des Dieux inconnus. Leurs cases avaient l’air fragile: de la paille, de la terre. Leur nourriture était simple: des haricots rouges, du maïs. Lorenzo passèrent la nuit en sécurité et le lendemain, après avoir vérifié le bateau, ils reprirent la route vers l’Asie.
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