La coordination des décisions économiques par l’échange: l'industrie et le marché autombile français 2009-2010

Première partie Thème 1 de cours : la coordination des décisions économiques par l’échange.

Sujet : l’industrie et le marché automobile français 2009-2010

1/En 2008 et en 2009, les constructeurs automobiles ont réduit leur capacité de productions pour de différentes raisons : La première c’est la crise financière de 2007, une récession en Europe qui a touché sur toute l’activité économique entrainant une baisse de consommation des ménages. Effectivement nous avons eu une baisse de près de 62 millions de véhicules ainsi qu’une chute de 50% aux Etats-Unis. Ensuite la deuxième, ce sont les poids de charges sociales qui sont trop lourdes à payer pour les entreprises, il y a donc un manque de flexibilité, c'est-à-dire de faire en sorte de baisser les salaires lorsque le chiffre d’affaire commence à se dégrader. Et enfin la troisième, c’est la croissance économique dans les pays tels que l’Asie du sud et l’Afrique qui ont un coût de travail très bas auquel les entreprises délocalisent afin de mieux exporter avec des prix concurrentiels.

2/La demande de véhicules industriels en France en 2009 a lourdement baissé de 38% et se poursuit par un recul de 24% au premier semestre 2010. Les éléments qui expliquent cette évolution : C’est à cause des subprimes de 2008 enclenchant un déclin de 13% de la production mondiale d’automobiles. Les entreprises ne peuvent plus continuer à dépenser dans les véhicules. La part du budget consacré par les ménages à l’automobile ont diminué de 4% à 3 %.

3/La phrase « Cependant, le problème de la compétitivité en France, pays où ils produisent le plus et où ils se fournissent beaucoup, constitue un frein au développement, sur lequel devraient porter d’importants et rapides efforts » explique que les constructeurs français automobiles ont un coût de travail bien trop élevé et que leurs sous-traitants sont aussi d’origine français, ils souffrent autant qu’eux. Il faudrait alors apporter une flexibilité des salaires afin de rester sur la compétitivité du marché.

4/L’externalité négative justifiant l’intervention de l’état sont des mesures de soutien comme par exemple une mise en place des primes à la casse et des prêts accordés par l’état pour subvenir la recherche avec le crédit d’impôt. Un chômage partiel qui permet à tout le monde de travailler.

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