La chine dans le commerce mondial

La Chine dans le commerce mondial

Les flux d’échanges internationaux n’ont cessé de croître ces dernières décennies. Les différentes théories élaborées mettent en avant différents arguments en faveur d’une économie à l’échelle internationale. Toutefois, ces doctrines ne reflètent pas la réalité du commerce mondial. Si nous prenons la Chine, nous remarquons qu’elle est fortement impliquée dans l’économie mondiale et qu’elle répond à la « nouvelle approche du commerce international ». Après avoir présenté les échanges mondiaux, nous verrons la place de la Chine dans les flux internationaux de biens et services et nous terminerons en explicitant les arguments pour alimenter le débat qui portera sur l’analyse des échanges de la Chine au regard des différentes théories du commerce international.

1. La présentation des échanges mondiaux

Les échanges mondiaux s’effectuent principalement entre les pays dits « du Nord » autrement dit les pays riches. Il apparaît également qu’à la création du GATT puis l’OMC, les « régions du monde » se sont multipliées avec pour conséquence un dynamisme intrarégional. En effet, les flux sont plus importants à l’intérieur de ces zones régionales comparativement aux échanges interrégionaux. Pour exemple, le commerce intrarégional de l’Amérique du Nord et de l’Asie représente presque la moitié de leurs échanges en 2011. De surcroît, le commerce intrarégional Européen excède les 2/3 des flux commerciaux, en 2011 également. Outre un commerce mondial de plus en plus intrarégional, les échanges se caractérisent par des produits substituables, cela s’appelle le commerce intrabranche. On peut distinguer trois spécialités dont le commerce horizontal de produits similaires de « variété » différenciée qui regroupe les produits de même nature avec des prix s’avoisinant. Le commerce vertical de produits différenciés qui reprend des produits qui divergent par leur qualité et leurs prix. Pour finir, la spécialisation verticale de la production qui favorise des produits similaires à différents niveaux de la production. Il faut souligner que ce type de commerce est plus intensif pour les produits manufacturiers en raison des économies d’échelles qui peuvent être réalisées sur ce type de produits.

1. Le commerce extérieur de la Chine

La Chine est parvenue à combler son déficit commercial dès 1993 pour laisser place à des excédents qui ne cessent de croître. Le plus grand atelier du monde a donc progressé à une vitesse inégalée jusqu’alors. Ce phénomène s’explique pour des raisons de salaires peu élevés, des charges infimes et une monnaie de faible valeur. Ces éléments procurent un avantage comparatif redoutable sur les autres nations en l’occurrence sur ces partenaires japonais, américains et européens. En ce sens, les importations et les exportations ont crû parallèlement, ce qui a permis à la Chine de devenir premier exportateur devant l’Allemagne en 2010. En outre, nous remarquons un changement de gamme dans les produits exportés. Pour exemple, le pourcentage d’exportation des produits « haut de gamme » était de 21,2% en 1998 contre 33% en 2007. Inversement, les produits « bas de gamme » représentaient  36,3% des exportations en 1998 contre 21,2% en 2007. Ce changement de gamme traduit qu’il y a un enrichissement du pays et une spécialisation dans des secteurs tels que l’aéronautique, le pharmaceutique, l’informatique…. Toutefois, la manufacture du monde maintient une compétitivité redoutable dans les industries peu sophistiquées comme le précise les chiffres suivants : 142,5 milliards de USD excédentaire, en 2009, dans le domaine du textile. Par conséquent, La Chine souhaite, dans les années à venir, gagner des parts de marché dans tous les domaines et à tous les niveaux de qualité et de sophistication. La Chine repose sur une main-d’œuvre abondante et qualifiée pour se projeter dans un tel avenir.

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