L'euro et le commerce extérieur de la France

L’euro et le commerce extérieur de la France

Introduction

Les flux d’échanges internationaux n’ont cessé de croître ces dernières décennies. La politique d’ouverture des économies menée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale a permis une réelle progression dans l’échange de biens, services et capitaux. Il est donc dans l’intérêt des agents économiques de contrôler « la tendance » des devises. Si nous prenons la France, nous remarquons qu’elle est fortement impliquée dans l’économie mondiale. Après avoir analysé le commerce extérieur de la France, nous verrons l’influence du taux de change sur les échanges avec l’extérieur.

1. L’analyse du commerce extérieur de la France

1. L’évolution des échanges avec l’extérieur

Par définition, la balance des transactions courantes se caractérise par l’ensemble des échanges entre un pays donné et le reste du monde qui se subdivise en trois critères :

• Les transactions (importations et exportations) de biens et services
• Les revenus de facteurs de production
• Les transferts courants

A partir du solde de cette balance, nous pouvons déterminés s’il est positif ou négatif. En effet, il sera excédentaire si l’exportation est supérieure à l’importation et enfin si les revenus et transferts courants sont versés majoritairement dans le pays par rapport à l’étranger. A l’inverse, il sera déficitaire.

Le commerce extérieur de la France se qualifie surtout par des échanges intra-européens (Allemagne, Belgique, Espagne, Royaume-Uni, Italie…), à l’exportation comme à l’importation (77,9% et 77,6% respectivement : UE et Hors UE) mais aussi par des échanges inter-régionaux et mondiaux avec l’Asie (Chine et Hong kong) et l’Amérique (Etats-Unis) principalement.

En ce qui concerne les produits, la France prédomine dans l’exportation de certains produits industriels (171,4 milliards en 2012) dont pharmaceutiques (28,8) ; matériel de transport (93), en particulier l’aéronautique (50,5) ; d’équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (83) ; services marchands (76,8 en 2011). De la même manière, elle importe également en grosse quantité, les produits cités en amont.

1. Les points forts et points faibles du commerce extérieur de la France

La France a su s’intégrer dans l’économie planétaire sur différents secteurs. Effectivement, L’exportation de services et les revenus des différents facteurs de production sont ses principaux atouts. En outre, ses échanges intra-européens sont tels qu’ils représentent plus de la moitié des exportations et importations du pays, sans oublier, l’Asie et l’Amérique du Nord. Pour finir, la France exporte majoritairement les produits où elle est à la pointe, ce qui rend dynamique, certaines de ses exportations. En revanche, elle présente quelques fragilités. Les secteurs des biens et transferts courants montrent des faiblesses et de façon générale, la balance des transactions courantes. Certains pays avec qui, elle interagit de manière conséquente, présentent des soldes déficitaires. Enfin, malgré le solde de certains produits qu’elle exporte beaucoup, il reste en-deçà du solde des importations de ces mêmes produits.

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