L’évolution des ménages des 50 dernières années
Analyse sectorielle : L’évolution des ménages des 50 dernières années. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar berice • 14 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 427 Mots (2 Pages) • 602 Vues
Transports
Les dépenses consacrées aux transports tiennent une grande place dans le budget des ménages. Elles sont particulièrement élevées pour les plus aisés qui dépensent 6 500 € pour ce poste, soit 14 % de leur budget. Les ménages du premier quintile, les plus modestes, y consacrent 1 900 €, soit 12 % de leur budget. L’achat de véhicule représente deux cinquièmes des dépenses dédiées au transport, aussi bien pour les ménages les plus modestes que pour les ménages les plus aisés. Les dépenses de transport peuvent être mises en relation avec la répartition des ménages selon leur niveau de vie. Les ménages les plus modestes résidant en zone urbaine dépensent en moyenne trois fois plus que les ménages les plus riches dans les services de transport terrestre par route.
II. Les changements de comportement des ménages.
1) L’évolution des ménages des 50 dernières années.
Depuis 50 ans, les Français ont, sauf en 1993, consommé un peu plus chaque année, si bien qu’aujourd’hui le volume annuel de consommation par personne est trois fois plus élevé qu’en 1960. La France est pourtant passée des Trente Glorieuses, caractérisées par le développement d’une consommation de masse, à une période beaucoup moins dynamique en termes de gains de pouvoir d’achat et de consommation à partir du milieu des années 1970. Les parts réservées à l’alimentation et à l’habillement se sont réduites au profit du logement et des transports, de la santé, de la communication et des loisirs. Les services prennent aujourd’hui une place importante dans le budget des ménages, bien plus importante qu’en 1960 : les loyers tiennent une place croissante, et les prix des autres services ont progressé plus rapidement que ceux des biens. Ce déplacement des dépenses en valeur au profit des services montre l’évolution plus complexe sur les volumes consommés. Les Trente Glorieuses se sont d’abord traduites par le développement des achats de biens matériels ; depuis, l’écart de croissance avec les services s’est certes resserré, mais ne s’est pas inversé pour autant. La baisse continue de la part de budget consacrée à l’alimentation et, à l’opposé, la hausse de celle affectée à la santé est principalement le reflet de la progression du niveau de vie.
La hausse du niveau de vie a d’abord permis aux ménages français de réduire la part des dépenses de première nécessité dont l'alimentation hors boisons. Cette baisse s'explique à la fois par une croissance des volumes consommés inférieure à la moyenne (+1,5% par an et par habitant contre +2,5%) et par une inflation légèrement inférieure à la moyenne pour ce type de produits (+4,4% par an contre +4,6%).
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