Introduction au monde du travail
Cours : Introduction au monde du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alessio Torella • 20 Mai 2017 • Cours • 1 179 Mots (5 Pages) • 1 297 Vues
Table des matières
INTRODUCTION 3
CONTENU 4
CONTENU 5
Conclusion (synthèse des éléments essentiels, lien avec d’autres thématiques) 6
Bibliographie 7
- INTRODUCTION
Plan :
Introduction : description stress travail + Burnout
La notion de Burn Out est récente, apparue au cours des années 1970, elle a très vite gagné en extension (Le terme de Burn Out Syndrome est créé Par Freudenberger à cette époque). Cette expression vient du vocabulaire aérospatial : c’est le risque qu’a une fusée d’exploser après l’épuisement de son carburant. Au départ ce syndrome concerne les soignants de patients toxicomanes, et est défini par un stress permanent et prolongé sous de lourdes contraintes. Ce syndrome trouve son cousin au Japon sous le nom de « Kaloshi, la mort par la fatigue au travail ».
Cette maladie du « trop » atteint de plus en plus de personnes. En effet, ce syndrome d'épuisement professionnel est dû à « l'écart trop important entre leurs attentes, la représentation qu'ils ont de leur métier – portée par des valeurs et des règles – et la réalité du travail » estime l'Institut national de recherche sur la santé au travail (INRS)
1er : Le Burn Out, syndrôme d'épuisement professionnel
A : Causes et symptômes
B : Secteurs les plus touchés
C : Conséquences
2eme : Les outils pour lutter contre ces phénomènes
A : Prévention (cadre législtaif et mesures organisationnelles et individuelles )
B : Reconnaissance de ces maladies et remèdes ( juridiques, psychologiques, organisationnelles )
C : Efficacité des techniques adoptées
Conclusion : ½
Actuellement, il est très difficile qu'un employé fasse reconnaître que l'employeur est responsable du burn-out. La seule reconnaissance qui puisse être est l'accident de travail car il y a une rupture physique qui s'est établie ; ainsi il est difficile de contester un fait. Cependant, lorsqu'un individu se sent submergé par la pression découlant de la quantité de travail qu'il doit fournir ou directement par celle de son supérieur hiérarchique, celui-ci peut donc arriver à une situation de burn-out. La question qui se pose alors est la suivante : Comment prouver que la situation de stress dans laquelle se trouve l 'individu est directement et en totalité liée au monde professionnel ? Ces risques psychosociaux ne sont donc pas simple à déterminer dans la mesure où on ne peut savoir si l'origine est professionnelle ou privée. Le MEDEF (mouvement des entreprises de France) insiste sur ce fait : « Le burn-out ne peut pas être décrété maladie professionnelle car c'est un phénomène très complexe, encore flou, où se mélangent des facteurs internes et externes à l'entreprise ». De plus, le lobbying du patronat est un élément important à prendre en compte car après l'instauration du compte pénibilité physique, le sujet devient encore plus délicat « Si on ouvre la porte des maladies professionnelles aux risques psychiques, on met le doigt dans un engrenage dont personne ne mesure l'étendue ».
En France, la question de l’épuisement professionnel semble être mise de côté par le Ministère de la santé mais également par l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale). C’est le ministère du Travail, à travers la direction générale du travail qui s’est occupé de ce récent problème.
Au printemps 2015, les parlementaires français ont débattu quant à l’inscription du burn-out au tableau des maladies professionnelles. Cependant, cette idée n’était pas assez précise et une fois de plus, difficile à évaluer. Récemment, ce 15 février 2017, des députés se sont exprimés pour exprimer leur souhait de faciliter la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle en créant une agence nationale de la santé psychique au travail qui serait placée sous l’autorité de Santé Publique France. Ces députés veulent aussi faire de la prévention des risques psycho-sociaux un sujet de négociation obligatoire au sein des entreprises afin d’améliorer la santé au travail. Dans les entreprises, c’est surtout les ressources humaines qui prennent en compte ce phénomène tandis que les médecins du travail et service de santé ne sont pas toujours sollicités. La « dépression d’épuisement » est la seule maladie professionnelle qui est actuellement reconnue par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles (C2RMP). Si l’on veut une prévention efficace, l’argument du coût de réparation des entreprises des troubles psychosociaux peut être d’avantage mis en avant.
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