Histoire de la pensée économique
Dissertation : Histoire de la pensée économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar saroush • 28 Février 2017 • Dissertation • 45 742 Mots (183 Pages) • 1 229 Vues
Grands courants de la pensée économique UE101
M. Seurot
Livre :
Lajugie Doctrines économiques
Gide, Rist
Schumpeter
Chapitre 1 : introduction à la méthode et à l’histoire de la science économique
- comment définir la science économique
Économiste pas d’accord sur la définition et l’objet de l’économie.
Nombreux sont ceux qui lui refusent le qualificatif de science, cela montre que la science économique si science économique il y a, est très différente de la science de la nature et même des autres sciences sociales comme la démographie et la sociologie.
Il est vrai que l’économie science ou non, utilise des méthodes scientifiques comme les outils statistiques mais l’usage d’instruments scientifiques ne suffit pas à faire d’elle une science.
D’ailleurs en France jusqu'à une période récente 1970-75 on employé le terme d’économie politique qui reste d’usage courant y compris en anglais (political economy) ou en italien, il n’y a donc pas de définition universellement accepté de l’économie politique et de la science économique, cela s’explique par ce que les études des phénomènes sociaux à été mené par des chercheurs poursuivant des objectifs différents. Ces objectifs sont de deux grands types :
- premièrement comprendre la façon dont se forme et se répartie la richesse
- deuxièmement analyser les choix des agents dont l’activité à trait de façon plus ou moins direct à la production et la consommation d’échange.
La science éco est pour certains sciences des richesses (matériel, et pour certains économistes seulement monétaires, science du bien être (santé culture …)) ou une science des choix [Twingo (=/= préférences, Bmw)] La science des choix est en quelque sort une science de l’avarice qui montre comment tiré le plus grand partie de ressources rares. Cette science se fonde sur une théorie des choix de l’homme face à la rareté des ressources.
La divergence entre les deux points de vue à une grande importance et influencent parfois quant au choix des instruments d’analyse. On ne fera pas toujours les mêmes hypothèses sur les préférences du consommateur ou sur les propriétés de la fonction de production. Comme la richesse n’est pas toujours matérielle, la science de la richesse se transforme vite en sciences du bien être. La science des choix est une analyse des comportements des décideurs. Le choix est le résultat de la confrontation des préférences et des contraintes, le budget joue un rôle important dans le choix.
→ Dans une conception de 1932, pour Lionel Robbins, la science économique est la science qui étudie l’affectation des ressources rares entres des objectifs alternatifs. Il souligne qu’il y a un problème d’affectation en raison de la rareté. C’est la rareté des choses qui impose les choix. Cette approche, science des choix, est acceptée par de nombreux économistes d’horizons divers
Lange, économiste marxiste, définit la science économique comme l’administration des ressources rares dans la société.
La définition de Robbins est souvent retenue parce que la théorie des choix, élaboré par les économistes, a pu être appliqué avec un certain succès à des domaines sociaux éloignés des problèmes économiques comme la démographie ou la nuptialité … la science économique, science des choix ne se définit plus par son objet mais se définit par son mode de raisonnement, sa méthode, elle est donc un instrument. Gary Becker a appliqué l’analyse économique au centre de la théorie des choix à des problèmes relevant de la sociologie voire politique.
« La science économique moderne est avant tout une façon de raisonner à propos des comportements sociaux. Quand une personne décide de s’engager dans une activité l’économiste cherche instinctivement les bénéfices qui excèdent les coûts. Inversement si elle décide de ne pas s’y engager l’économiste cherche les coûts qui excèdent les bénéfices. Si deux personnes s’engagent volontairement dans une transaction ou affaire, l’économiste cherche les gains pour les deux participants, pas les gains de l’un et les pertes de l’autre. Les dernières décennies ont vu croire la conviction que cette façon économique de raisonner procure des éclaircissements sur le comportement humain dans des systèmes économiques variés. Elle à été utilisé pour comprendre les sociétés primitifs étudié par les anthropologues aussi bien que les économies modernes avancé, capitaliste comme celle des états unis, ou communiste comme celle de la chine ou cuba. »
Gary Becker a beaucoup développé la théorie économique des choix et des coûts pour expliquer le nombre d’enfants, la pratique religieuse, le degré de discrimination racial ou sexuel dans l’entreprise…
2) La formation de la pensée/science économique : un premier survol
On peut distinguer 4 grandes périodes dans l’histoire de la pensée économique, ce qui permet de montrer que la conception même de l’économie a évolué parallèle à la société.
4 grandes périodes, évolution parallèle à la société, l’antiquité classique 500 av Jc
– IV ème siècle, le moyen âge
– 15 ème les temps modernes fin 15ème
– 1780, l’époque contemporaine Fin 18ème –
4 grandes périodes générales, et ce n’est pas un hasard si ces périodes coïncides avec les grands courants de la pensée économique, en forçant un peu le trait on peut dire « A chaque période de l’histoire de la société, sa vision de l’économie », cela correspond aux 4 grandes périodes de l’histoire générale.
A chaque période de l’histoire de la société correspond sa vision de l’économie et correspond en effet à un certain ordre politique et à certaine conception des rapports entre l’homme et la société.
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