Externalisation et délocalisation des activités de l'entreprise
Étude de cas : Externalisation et délocalisation des activités de l'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dadou88 • 2 Avril 2019 • Étude de cas • 901 Mots (4 Pages) • 441 Vues
EXTERNATISATION ET DELOCALISATION DES ACTIVITES DE L’ENTREPRISE
Définition de l’externalisation et la délocalisation
Externalisation
Transfert durable d’une ou plusieurs activités d’une entreprise vers un prestataire externe. Il peut être partiel ou complet, dans le pays (onshore) ou dans un autre pays (offshore)
Délocalisation
Transfert des activités dans un autre pays:
- Soit de l’entreprise dans sa totalité
- Soit plusieurs établissements
Donc il ne faut pas confondre externalisation offshore ou une prestataire étranger est n charge d’une activité et délocalisation ou la tout ou une partie de l’entreprise va s’implanter dans un autre pays.
Problématique de l’externalisation, est - elle la même quelle que soit l’activité considérée ?
Comme évoqué précédemment, l’externalisation est un transfert durable de l’activité, il est souvent définitif. Il est indispensable d’avoir, en amont, une réflexion sur la décision stratégique. D’avoir, un raisonnement sur ce que doit et veut être votre marque (le positionnement).
Selon l’activité considéré, le choix d’externaliser ou non, ou encore d’externaliser totalement ou partiellement va dépendre de la question suivante : Quelles sont vos objectifs futurs pour la marque et les avantages que vous souhaitez tirer de l’externalisation?
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Prenons l’exemple d’une étude réalisé en 2002 par Bertrand Quélin et françois Duhamel (groupe HEC) auprès de 180 entreprises sur les critères et les risques liés à la décision d’externalisation dans les groupes industrielles d’Europe.
Parmi les 18 activités étudiés, certains services stratégiques qui touchent la conception du produit, la gestion de la marque ne sont pas externalisé : il s’agit de la finance, du marketing, de la force de vente, la comptabilité, la paie.
L’externalisation partielle va le plus concerner des fonctions stratégiques mais ne touchant pas le coeur du métier : le recrutement, la maintenance industrielle, l’informatique, la logistique.
L’externalisation quasi-totale va toucher des poste non stratégiques comme par exemple, le traitement des déchets.
Quant à la production : 50 % des entreprises préfèrent ne pas externaliser contre 40 % préfères externaliser partiellement (cad % < 80 %).
Cette répartition s’explique par le fait les entreprise auront beaucoup de facilité à externaliser la maintenance industrielle, le contrôle qualité, et malgrés leur tendance à internaliser la production proprement dite, de plus en plus d’entreprise décident d’externaliser par exemple la production de certaines de leur pièces mais pas les pièces maitresse.
D’autre part,
- baisser les coût est la raison qui revient le plus souvent
- mais si une entreprise souhaite élargir leur portefeuille de compétence, elle vont plutôt externaliser la R&D, ou encore le recrutement, le marketing
- si elle souhaite focaliser les ressources sur la valeur ajoutée, elle préfère externaliser la fonction informatique de bureau et maintenance industrielle
- un enjeux notable pour la production est la réduction du capital engagé
Selon Frédéric Tcherneian : “Quand on touche au cœur même de la valeur ajoutée, il est inenvisageable d’externaliser. L’entreprise doit au contraire chercher à se renforcer.”
En effet, externalisé son coeur de métier est un gros risque, notamment la fragilisé la notoriété de la marque, et engendrer l’effet inverse du gain..
On peut citer comme exemple la société Boing Co: qui ont voulu externalisé la majeur parie de leur production et se sont retrouvé avec une budget largement dépassé (plusieurs milliards de dollards) et 3 ans de retard sur leur planning initial.
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