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La globalisation financière est un outil utile qui permet de fluidifier les échanges de capitaux à travers le monde. La Russie, a été fortement touché par une crise monétaire, nous verrons dans quelle contexte cette crise est arrivée, et ses conséquences sur le taux de change. Ensuite, nous analyserons les conséquences de cette crise monétaire sur l'économie russe, et enfin, nous verrons les répercussions de cette crise sur les autres économies.

La Russie étant impliqué de manière forte dans le dossier ukrainien, s'est vu sanctionné par les Occidentaux à cause du comportement de leur président Vladimir Poutine. De ce fait, le rouble a chuté de plus de 20 %, dans le graphique nous pouvons voir que le rouble a chuté vertigineusement à partir des sanctions occidentales, atteignant 89,97 roubles pour 1 dollar. Le rouble n'étant plus une monnaie stable, Apple a décidé de cesser les ventes des produits en ligne vu que le taux de cette monnaie est déprécié par rapport aux dollars et à l'euro.

Les conséquences de cette crise monétaires sont fortes et concrètes, l'indice moscovite RTS a chuté de 12 % et a atteint son plus bas niveau de puis 2009. La hausse des prix atteint les 10 %, et la Banque Centrale a prévu une hausse du taux directeur, qui risquerais de plonger l'économie dans une récession plus profonde, une récession, qui a été prévue de -0,8 % par le gouvernement russe.

Le taux directeur passera donc de 17 à 22 %, ce qui aura pour conséquence de diminuer les emprunts, les ménages déjà frappés par la hausse des prix devraient être réticent à l'idée d'emprunter. Le PIB pourrait même chuté de 4,5 %. Il y a aussi un risque de la fuite des capitaux, vu l'économie russe les actions des entreprises russes pourrait être déprécié et cela engendrerait énormément de vente d'actions d'entreprise russe et donc un investissement moindre.  L'entreprise Apple est même aller jusqu'à cesser de vendre ses produits en ligne en Russie,

Mais la Russie n'est pas le seul perdant dans cette histoire, il y a des répercussions et cette effondrement financier risque de contaminer l'Europe, cette crise peut aussi contaminer des pays émergents comme la Chine, le Brésil. Le risque russe représenterait 119,2 milliards d'euros pour les banques Européennes possédant des créances en Russie. Les exportations allemandes vers la Russie se sont ralentis, passant en fin 2012 à plus de 100 000 millions d'euros à environ 75 millions  d'euros en 2014, et la Russie pourraient accentuer ce ralentissement par des mesures de représailles économiques, comme sur le gaz, par exemple.

Les entreprises françaises qui se sont implantés en Russie ne sont pas satisfaites du marché, la Société Générale est très engagée en Russie, et l'entreprise estimerait que son exposition s'élvève à 5,2 milliards d'euros, le groupe automobile Renault quant à lui apprend à ses dépend que le marché était dépendant du cours du pétrole, et son activité varie selon celle-ci, mais avec la crise la baisse de vente s'est élevée à 26 % alors qu'il n'avait reculé « que » de 13 % sur les neufs premier mois de l'année. Et Danone qui est dans une stratégie d'internationalisation, doit se confronter à la crise Russe, marché qui représente 11 % de son chiffre d'affaires.

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