Concours d’entré au cycle de préparation a l’agrégation d'économie et de gestion
Étude de cas : Concours d’entré au cycle de préparation a l’agrégation d'économie et de gestion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Meryem Bougrine • 30 Avril 2018 • Étude de cas • 2 766 Mots (12 Pages) • 1 236 Vues
ROYAUME DU MAROC
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Concours d’entré au cycle de préparation a l’agrégation d'économie et de gestion |
Option : ECONOMIE ET DROIT
Session Juillet 2015
ÉPREUVE ÉCRITE D'ADMISSIBILITÉ |
Synthèse de documents |
Le Mercredi 15 juillet 2015
De 09 h 00 à 13 h 00
Coefficient : 1
Aucun document ni matériel n’est autorisé
On vous basant exclusivement sur le dossier documentaire ci-dessous, vous rédigez une note de synthèse en 700 mots (+) ou (-) 10 % portant sut l’attractivité du Maroc et de ses enjeux.
Composition du dossier documentaire :
- Document 1 : Quelques indicateurs de l’attractivité du Maroc
- Document 2 : Des fondamentaux économiques forts et stables
- Document 3 : Les obstacles à l’investissement au Maroc
- Document 4 : Évolution de rating de certains pays en 2014 :
- Document 5 : Repenser le rôle de l’État dans une économie mondiale en mutation
- Document 6 : Evolution de l’IDH pour le Maroc et la Tunisie
- Document 7 : Les indicateurs de commerce et de compétitivité extérieure du Maroc
- Document 8: L’impact des IDE sur la croissance : quelques éléments d’analyse théorique
- Document 9 : IDE au Maroc par pays et par secteur :
Document 1. Quelques indicateurs de l’attractivité du Maroc:
A seulement 14 km de l’Europe, le Maroc se positionne comme une plateforme compétitive à l’export:
Des charges salariales réduites : Le salaire moyen au Maroc s’élève à 327 $/mois, soit près de dix fois moins que le salaire moyen en Espagne | [pic 1] |
Des coûts à l’export compétitifs : 595$/conteneur selon les données de la Banque Mondiale, soit le 12ème taux le plus compétitif de par le monde. Le coût ne couvre pas les droits de douane ni les frais de transport maritime. Seuls les coûts officiels sont recensés. | [pic 2] |
Des Charges fiscales réduites : Le total des taxes payées par les entreprises représente 49% de leurs profits, soit le taux le plus compétitif de la région. | [pic 3] |
Résilience à la crise : Dans un contexte de crise financière et économique mondiale, l’économie marocaine a fait preuve d’une résilience avérée, avec une croissance moyenne du PIB de 4,4% entre 2008 et 2013. | [pic 4] |
Une croissance tirée par la demande intérieure et l'investissement public : La consommation des ménages a enregistré une hausse de 7% par an entre 2004 et 2013 pour atteindre 575 Milliards Dh (65 Milliards USD), tandis que l’investissement public a plus que triplé durant la même période pour atteindre 187 Milliards Dh (21 Milliards USD). | [pic 5] [pic 6] |
Des infrastructures de qualité :
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Source : Agence Marocaine de Développement des Investissements
DOC 2. Des fondamentaux économiques forts et stables :
La politique budgétaire menée au cours des deux dernières années est en phase avec la volonté des pouvoirs publics de créer les conditions propices d’un rétablissement progressif des équilibres macroéconomiques. Cette politique vise à préserver la soutenabilité des finances publiques, sans pour autant mettre en péril le financement du développement économique et social dans un cadre macroéconomique stable. Pour ce faire, elle s’est assignée comme priorité la constitution de marges de manœuvre budgétaires, aussi bien au niveau des recettes que des dépenses. En effet, les dépenses publiques ont été maîtrisées grâce à la réduction de la charge de compensation, suite au relèvement des prix à la pompe en juin 2012 et à la mise en œuvre du système d’indexation partielle des prix de certains produits énergétiques en septembre 2013. Au niveau des recettes, il a été procédé à l’amélioration du recouvrement et à la mobilisation des dons au titre des accords avec les pays du Conseil de Coopération du Golfe. En conséquence, l’Etat est parvenu à réduire le déficit de 7% du PIB en 2012 à 5,2% du PIB en 2013 et ce, malgré la persistance d’une conjoncture économique internationale perturbée. L’effort budgétaire de l’Etat devrait se maintenir en 2014, cette trajectoire de maîtrise de déficit budgétaire est dictée par d’importants choix budgétaires et fiscaux qui sont appuyés par le processus de réformes structurelles de grande envergure dans lequel l’Etat s’est engagé et qui cible la réforme fiscale, la réforme du système des subventions, la refonte de Loi Organique relative à la Loi de Finances et la réforme du système de la retraite. Ces efforts de maîtrise du déficit budgétaire ont permis de consolider la confiance des institutions internationales dans l’économie nationale comme en témoigne le maintien de l’éligibilité du pays à la ligne de précaution et de liquidité du FMI. En outre, la réussite de la sortie sur le marché international en juin 2014 à des conditions favorables traduit la confiance des investisseurs internationaux en la capacité du Maroc à rééquilibrer ses finances publiques et son compte extérieur eu égard, notamment, à son engagement pour l’accélération des différentes réformes entamées.
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