Commentaire chevaux de bois
Cours : Commentaire chevaux de bois. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar romanebeustes • 9 Janvier 2020 • Cours • 1 966 Mots (8 Pages) • 980 Vues
Commentaire de Français : Chevaux de bois 12/12/2019
Chevaux de bois est un poème qui a été publié en 1874 et a été écrit par Paul Verlaine. Ce poème appartient aux poèmes Paysages Belges. Verlaine a été marqué par le romantisme, le parnasse et par l'œuvre de Baudelaire. Le Parnasse, un mouvement littéraire fondé sur l'Art pour l'Art et qui recherche la beauté formelle. Ce poème est composé de 7 quatrains avec chaque vers contenant 9 syllabes. Les rimes sont croisées dans chaque quatrain et chaque strophes alternent entre des rimes masculines et féminines. Ce poème est une métaphore d’un manège ou d’un carrousel. Le registre dominant est le pathétique avec la menace de tourner plus vite pour les chevaux, une idée de folie arrive vers les dernières strophes. Il est également possible de trouver du lyrisme avec une référence à un couple. Dans ce poème, Verlaine pourrait faire passer le message qu’une relation amoureuse est comme un jeu grâce a l’idée enfantine d’un manège et il pourrait aussi vouloir dire qu’une relation amoureuse est répétitive et devient lassante, grâce à l’idée constante de tourner. Ce commentaire va analyser ce poème chronologiquement.
Premièrement, le poème commence directement avec l’idée directrice, qui est le mot « tournez ». Cette idée structure le poème car toutes les deux strophes, le premier mot de cette strophe est « tournez ». Cela pourrait représenter un tour de manège car c’est quand l’auteur revoit le même cheval après un tour de manège. Cela revient comme un refrain et pourrait avoir une connotation négative car l’impératif est utilisé et un ordre est donné. Dans la première strophe, le mot « tournez » est utilisé à chaque début de vers, formant une anaphore, ce qui souligne la répétition. De plus, la gradation « cent tours », « mille tours », « souvent », « toujours » montre que le rythme s’accélère et il y a comme une hyperbole soulignant l’idée d’infini. Cette strophe se termine avec l’instrument « hautbois », montrant déjà que la musicalité et le sens de l’ouïe, qui vont devenir importants au fil du poème. Cette strophe est une seule phrase avec une abondance de virgules, cela accentue l’idée de répétions et il y a aussi un rythme saccadé qui est créé.
Deuxièmement, la deuxième idée, celle du couple, est introduite dans le premier vers de la deuxième strophe. Les superlatifs « le plus gros soldat », « la plus grosse bonne » introduit une idée de différentes classes sociales. On peut voir que « le plus gros » est positif pour le soldat parce que ça montre sa force et sa bravoure. Tandis que « la plus grosse » est plutôt négatif puisque cela souligne l’idée de négligence car une femme doit être belle, avec une belle toilette alors que là elle est une servante, une bonne. De plus, il y a une comparaison « sont sur vos dos comme dans leur chambre », l’auteur parle aux chevaux quand il dit « vos » le mot « chambre » suggère l’intimité et la sensualité dans un couple. On peut voir la métaphore entre le manège et un couple se créer à cet instant. De plus, il y a une marque du temps avec « car en ce jour », cela montre un jour spéciale au bois de la Cambre qui est un lieu mondain. On peut voir un contraste entre les classes sociales avec ce lieu qui réunit les personnes de la haute société avec le quartier de Saint-Gilles qui est mentionné avant le poème, qui est un endroit défavorisé. Grâce à ces lieux, une référence à la réalité est montrée ce qui rend le poème plus réaliste et plus compréhensible pour le lecteur car il peut s’identifier.
Troisièmement, il y a une idée de course qui est présenté durant cette strophe. On peut voir le mot « tournois » et « vainqueur » qui suggère une compétition. Le rythme se ralentit, surement parce que les chevaux commencent à se fatiguer de toujours tourner sans arrêt et la difficulté monte. De plus, Verlaine fait appel à l’émotion avec les mots « chevaux de leur cœur », comme cela paraît agréable, il y a un contraste avec l’idée précédente et c’est d’ailleurs pour ça que la locution conjonctive « tandis que » est utilisé. De plus, il y a un appel au sens de la vue avec « clignote l’œil du filou sournois », qui est négatif car il y a un voleur, cela démontre la réalité que tout n’est pas beau et magique comme dans un manège mais que dans un couple il y a aussi de la tristesse et des déceptions. À la fin de cette strophe, on retrouve un autre instrument « piston » et qui est encore le dernier mot.
Quatrièmement, l’auteur apparait comme un hypocrite dans cette strophe. Il dit « c’est ravissant comme ça vous soule », il y a comme une antithèse car l’auteur se réjouit du malheur des autres, des chevaux en l’occurrence. Cela insiste sur l’idée d’un ordre qui est donné depuis le début comme évoqué précédemment. De plus, le mot « cirque bête » alimente la métaphore générale du poème, il compare une relation amoureuse avec un cirque bête, cela montre que sa serait comme absurde et irrationnel de s’engager dans une relation amoureuse. De plus, les deux dernières strophes forment un chiasme : « bien dans le ventre et mal dans la tête », « du mal dans en masse et du bien en foule ». Ce chiasme est aussi une antithèse avec les idées de « bien » et de « mal », qui veut peut-être dire dans la première partie que dans une
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