Comment anticiper les risques d'impayés

Comment anticiper les risques d'impayés ?

Retards de paiement des clients, gestion délicate de la trésorerie, délais de paiement négociés avec ses fournisseurs, retards dans ses propres paiements... En cette période de crise économique, ce type de réaction est susceptible de concerner beaucoup d'entreprises. L'un des moyens privilégiés pour préserver la trésorerie d'une entreprise consiste donc à anticiper et à prévenir les impayés des différents clients.

Pour avoir des renseignements sur ses clients il y a des sites internet, par exemple les entreprises peuvent avoir accès au registre du commerce : le RCS. Il donne accès à des informations administratives et comptables, mais pour avoir ses informations il faut payer. On peut avoir accès à l'état d’entêtement, au redressement ou liquidation judiciaire, comme nous le montre l'annexe 1 à propos de l'Oréal.

Une entreprise peut également se renseigner auprès des banques, elle aura accès à la cotation du client à la banque de France. Cette cotation est une note de solvabilité, c'est-à-dire d'endettement qui est attribuée à chaque entreprise. La banque de France émet une appréciation sur la capacité de l'entreprise à honorer ses engagements financiers. La meilleure cotation est 3++, les cotations descendent ensuite jusqu'à 9. On peut aussi avoir la lettre P, cela signifie que l'entreprise est en procédure collective. L'annexe 2 tiré du site Fiben, site de la banque de France, nous indique toutes les cotations qu'il est possible d'avoir avec leurs significations.

En dernier recours, une entreprise peut faire appel à une entreprise de recouvrement de créance, qui lui fournira des informations qui proviennent des archives des tribunaux de commerce. L'annexe 3 est prise du site du cabinet de recouvrement : le CRC.

À l’intérieur de l'entreprise, pour suivre correctement ses clients il faut utiliser le lettrage. Celui-ci permet à une entreprise de voir quelles factures ont étés payés et lesquelles ne l'ont pas été. Il est, également possible de demander à un client qu'une personne s'engage à payer à sa place s'il ne peut pas lui même payer, ou bien on peut tout simplement lui demander de mettre un de ses biens en garanties, un bien qui avec le prix de sa revente pourra payer l'entreprise.

Au cas ou un client ne peut pas payer, il existe deux moyens de recevoir l'argent : l'assurance-crédit ou l'affacturage (factoring en anglais). L'affacturage consiste, pour une entreprise, à céder les créances qu'elle possède sur ses clients, à un organisme financier spécialisé, souvent lui-même filiale d'un grand groupe bancaire. Ainsi, en revendant ses créances à cet organisme, l'entreprise récupère immédiatement de la trésorerie, grâce au règlement partiel du montant des factures cédées. Cet organisme se charge ensuite d'en assurer le recouvrement. D'un autre coté, l'assurance-crédit permet à une société d’assurance crédit de s’engager à indemniser les créances impayées de l’assuré, à la suite de défaillance de certains de ses clients, et ceci, en contrepartie du versement d’une prime. L'annexe 4, est un schéma

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